Histoire des débuts du GILLOIS!

c'est à la fin de la Seconde Guerre mondiale que le lieutenant Gillois servant alors au 211ème bataillon de ponts lourds de la 1ère Armée française  eu l'idée d'un camion flottant sur lequel reposerait un élément de pont.
Ce concept est révolutionnaire, mais arrive trop tôt. En 1954, devenu chef de bataillon, Jean Gillois alors commandant rejoint le service du génie en Allemagne et bénéficie de l’appui du général Legrand (commandant et directeur du Génie des FFA).
Bénéficiant d'une grande autonomie budgétaire (due aux crédits d'occupation versés par la RFA) le projet est lancé!
3 sociétés allemandes sont contactées (c'était la condition du financement de ce projet).Seul le Docteur GEHLEN (propriétaire d'Eisenwerke-Kaiserlautern) accepte de relever le défit sous réserve que le commandant Gillois soit présent à ses cotés pour diriger le bureau d'étude!
Un marché est signé en 1955 pour la fourniture d’un bac amphibie de classe 20, de trois engins ponts de classe 50/60 et d’un pont autonome d’accompagnement non amphibie.
En janvier 1962, le ministre des Finances, soucieux de limiter les sorties de capitaux du pays, demande que le maximum de soustraitance soit confié à des sociétés françaises et que des dispositions soient prises pour rapatrier en France la production des engins Gillois. En mars 1963 est créée la société Pontesa (à Sarreguemines) qui associe EWK à la société française de Dietrich. Pontesa se voit confier l’exclusivité de la production jusqu’en 1969.
En septembre 1963, la direction centrale de construction de l’arme navale (DCCAN) fait savoir à la délégation ministérielle pour l’armement qu’elle souhaite produire les engins Gillois à Lorient, afin de compenser la baisse d’activités de l’arsenal. Techniquement, l’arsenal de Lorient doit disposer des plans de définition et d’une assistance technique d’EWK afin de préserver l’homogénéité du parc.Il faut lever l’exclusivité accordée à Pontesa. En mars 1965, la fabrication des engins est confiée à la direction technique des constructions navales. Un compromis avec Pontesa est trouvé en août 1966 : Pontesa conserve la fabrication des engins rampe-travure et des bacs tandis que Lorient a en charge les engins travures et les ponts automoteurs. Pontesa garantit l’Etat français contre tout recours de tiers en matière de propriété industrielle et s’engage à fournir les plans à Lorient. En contrepartie, l’Etat indemnisera Pontesa pour rupture d’exclusivité. Les premiers matériels sont livrés au 23ème régiment du génie de Rastatt qui est chargé des essais. En 1966 De Dietrich quitte PONTESA et une nouvelle société est créée pour continuer l'aventure, il s'agit de la CEFA (Chaudronnerie et Forges d'Alsace). Le programme de livraison des engins Gillois s’est achevé en 1972 et les dernières livraisons ont eu lieu en 1973.En tout, ce sont 256 engins qui ont été construit (toutes versions confondues) pour l'armée Française

expé du GILLOIS (on peut remarquer les Américain sur le coté qui ont l'air intéressés!)
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Passage d'un Conqueror britannique du BAOR, 65 tonnes sur le pont, pas courant comme photo, je ne sais pas où ça été fait mais c'est pas mal du tout. Vu que les anglais on viré le Conqueror en 1960, le document doit dater d'avant.

Je ne sais pas non plus! mais si c'est avant 60 ça devait pas être beaucoup avant!

Deux vues de ponts Gillois prototypes (la deuxième photo monter peut être un bac)

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Superbe!
Je pense aussi que la deuxième est un bac (peut être le premier proto!) fait en tôles non lisses et avec les premiers pneumatiques montés (avant les Michelin S)

Je profite de cette rubrique pour poser de nouveau la question que j'avais déjà posé dans le Hors Série C.U. n° 34, qu'elle est le but de cet engin pris dans les environs de Rastatt en 1959 ?

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Expé à Rastatt à noter les premières rampes (prévues que pour être utilisées en rampes) chargement de 2 M47 et 2 13
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surcharge expérimentale de 144T concentrée sur la partie de rive (1958)
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Je reposte une réponse (j'ai enlevé la précédente car il me semble qu'elle n'était pas bonne!) au sujet de ta question Dailloux.
L'engin qui est en photo au dessus est en fait un des 2 engins qui portaient les rampes expérimentales et dont Gillois avait fait modifier l'étrave pour qu'ils puissent servir après dépose des rampes soit comme pousseurs soit comme remorqueurs!
cette étrave présage déjà de la forme de la futur vedette de pontage, Gillois abandonne le projet pour justement ne pas nuire au développement de la futur vedette!

Bonjour dailloux , il semblerait que la prise de vue du Conqueror sur le pont Gillois date du 02 mai 1959 à l'école des ponts d'Iffezheim.

Cette photo est très intéressante, puisque nous voyons accouplés d'un coté un des prototypes d'engin travure (à gauche) et sont évolution (à droite)
Il y a une autre caractéristique à cette portière 2+2, ce sont les rampes!
En effet à gauche les premières rampes (en acier de 5m de long montées à la grue) et à droite les rampes de 8m en alliage portées par un engin amphibie (précurseur des engins rampe-travure)
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La bible de l'utilisateur (je l'ai mis là parce que il n'y a pas d'autre endroit pour le mettre!)

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Essais en charge avec le passage de cet attelage (85t) porte char PACIFIC +char PATTON M47
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Document ci-dessus, essais de surcharges réalisés entre le 21 et 25 mai 1958 à l'école des ponts d'IFFEZHEIM sous le contrôle de la Section Technique de l'Armée.

correcte!

alors là!, j'ai trouvé la perle sur le site que notre camarade HENRY nous a donné (voir dans vie du forum/sites de photos & vidéos)

Un film sur les prototypes de GILLOIS (bac et pont) perso j'ai toutes les photos sur ces engins mais je ne peux pas les poster puisque je n'ai pas encore acheté les droits, ce sera pour mon livre.

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Exceptionnel merci HENRY de nous avoir fait connaitre ce site!

Très instructif ce sujet sur un engin qui m'a toujours passionné, quand comptes-tu sortir ton bouquin ?

Bonsoir,
Je pense en fin d'année, mais je vous tiendrai au courant!
en fait il est presque fini mais j'ai encore des trucs à vérifier et même à éclaircir! plus il me faut trouver et choisir d'autres photos pour que l'ouvrage soit attractif (moi j'aime bien quand un livre a des photos!)

Quelqu'un sait-il combien de Gillois sont encore en fonctionnement (tous types) ou dans des muséees. Bref, où peut-on en voir?

voici quelques pistes :
des engins "pots de fleurs"
une rampe travure au Technik-Museum de Speyer
une rampe travure planquée dans un hangar de Thorée les pins
une travure au MUSEE DE LA FORTERESSE DE HATTEN

un peut être en état de marche? (j'ai essayé de contacter l'assos pas de réponse)
une travure à L'association UMUNGUS de hottviller

pour le reste, il doit y avoir pas plus de 3 ou 4 bac valo en état , il me semble qu'il y en a un en Vendée, un en Corrèze, un dans l'ain et un dans le Nord mais là je suis pas sûr ce ne sont que des rumeurs ! mais je pense que pour une bonne partie elles sont vraies !

Pour le bac valo c'est pas en corrèze mais dans le LOT ,il y en avait un qui naviguait vers Saint Cirq Lapopie mais je ne sais pas si il est toujours là!

Que de belles photos ! et merci pour toutes ces explications ( je ne sais que ce que mon mari m'expliquait ) c'est vraiment très intéressant
bonne semaine

Publicité « EWK » tirée de la Revue historique des Armées – 1966 – Numéro I – Spécial Génie

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François

J'ai retrouvé dans mon premier classeur d'instruction que j'avais à l'EPAT en 1973, deux fiches techniques trés sommaires sur le Bac et la Travure GILLOIS. Ces fiches ont été éditées en 1964 et faisaient partie du cour de généralité sur les moyens de franchissement amphibies.
Le scan est mauvais car les documents sont un peu passés et sans doute te feront-elles sourire!...........

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Si elles t'interessent pour tes archives, je peux te les envoyer.

Amicalement