Les Sapeurs-Sauveteurs de Verdi 23 en action...

Le 13 mai 2013 un groupe de la 3e Section de la 2e Compagnie de l'UIISC7 se rend dans la petite commune de Saint-Nicolas la Chapelle et met en place 2 motopompes de 150m3/h pour sécuriser le hameau de Port Saint Nicolas menacé par les eaux...

Le Daily vient d'arriver sur les lieux de l'intervention...
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il faut décharger les motopompes...
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ce qui est fait très rapidement...
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progression sur la digue...
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les motopompes sont en place...
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chacun sait ce qu'il doit faire...
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tout va très vite sous le regard des élus...
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La première pompe est en action, démarrage de la seconde à la manivelle...
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et les shadoks...
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Bravo Messieurs, merci, mille fois merci à vous, à tous vos camarades et à tous ceux qui ont oeuvré pour aider les Aubois !

Sympa les photos sur le vif JEAN-FRANCOIS ,mais je me demande pour avoir vécu une petite inondation ,à quoi cela sert-il de pomper ,une zone et de renvoyer la flotte dans une autre zone ?Peut être que ce n'est pas le cas ici mais dans mon cas les Pompiers pompaient un quartier et renvoyait la flotte dans le mien par le jeu des pentes .
D'un autre côté si ils pompaient nul part ,la population entière aurait gueulé en disant " mais que font les pompiers , on paie des impôts tout de même"
Tous ceux qui dont le rôle est d'apporter de l'aide aux population sont biens méritants ,ils interviennent dans des conditions bien difficiles où parfois la foule est plus dure à maîtriser que les flots .

Dans le cas d'espèce l'eau pompée était rejetée dans le cours d'eau voisin. La problématique était la suivante : le cours d'eau surplombe le hameau qui est protégé par une digue. En période de crue la digue, par capilarité, laisse passer de l'eau qui s'accumule dans un creux aménagé en parc de jeux et sert de "bassin de retenue".

Le niveau d'eau montait d'un demi centimètre par heure dans le bassin. La commune dispose d'une pompe agricole qui permet, jusqu'à un certain point, de maintenir le niveau du bassin.

En pompant trois heures à raison de 300 m3/h, les Sapeurs-Sauveteurs de Verdi 23 ont fait baisser le niveau du bassin de plusieurs centimètres, reconstituant ainsi sa capacité à servir de "tampon".

Entre temps la crue s'est stabilisée et, si les pluies qui s'annoncent ne sont pas trop violentes, la décrue devrait s'amorcer...

Pour ce qui est du pompage, les paramètres de mise en oeuvre sont complexes et prennent en compte, parmi beaucoup d'autres paramètres :
> la "fragilité" de certaines installations qu'il est important de protéger ou de préserver
> la "rentabilité" de l'opération (rapport entre la capacité des pompes et le débit d'arrivée)
> les possibilités d'évacuation des eaux refoulées.

Un exemple : dans mon village les caves des maisons les plus proches de la rivière sont pleines d'eau depuis une semaine. Mais le pompage ne ferait qu'aggraver la situation en créant une circulation d'eau qui ferait sauter les joints des maçonneries... On attend donc que la rivière baisse avant de pomper.

Ne connaissant pas la configuration de ton quartier, je ne suis pas en mesure de t'expliquer le "pourquoi du comment", mais je peux te garantir que les effets du refoulement sont systématiquement pris en compte avant de décider de pomper. Il est toujours établi un "bilan hydraulique" avant de pomper... ne serait-ce que pour éviter d'avoir à vider de nouvelles caves en contrebas...

Merci de ta réponse,
je pense en effet que les paramètres dans le cas que tu nous montres ,sont pris en compte ,les unités de Sécurité Civile étant très aguerries et professionnelles .Quand il s'agit de petites brigades ce n'est pas le cas ,dans le cas que je cite ,il s'agissait d'évacuer l'eau vers un gros fossé ,mais complétement saturé et comblé par des branchages ,ce que les pompiers n'avaient pas vérifié ,du coup il n'a pas rempli son office et l'eau s'est répandue.
Tu soulèves le problème des caves ,il est vrai qu'il est urgent d'attendre que le niveau baisse ,car le remède pompage est pis que le mal.Un patelin de mon coin TRICOT a été beaucoup cité en 2001 ,des maisons s'y sont effondrées suite aux pompages de caves creusées dans un sol type Tuffeau,l'innondation était due à des grosses remontées de nappes,donc pomper est revenu à augmenter le flux et à miner les maisons ,qui se sont effondrées .

KRAL DOMINIQUE a écrit:
Quand il s'agit de petites brigades ce n'est pas le cas ,dans le cas que je cite ,il s'agissait d'évacuer l'eau vers un gros fossé ,mais complétement saturé et comblé par des branchages ,ce que les pompiers n'avaient pas vérifié ,du coup il n'a pas rempli son office et l'eau s'est répandue.

As-tu une idée de ce qui est demandé comme qualification à un SPV avant qu'il soit autorisé à intervenir ?
As-tu une idée du temps passé en formation chaque année par un SPV ?

Moi je les vois en action régulièrement. Je les vois s'entraîner, se former, préparer la relève en formant les JSP...

Si le fossé dont tu parles était comblé par des branchages, était-ce du fait des Pompiers ? Je ne le pense pas !

Il est toujours beaucoup plus facile de "montrer du doigt" que de "faire".

Une suggestion : vas voir les Pompiers de ta commune et demande à souscrire un engagement de SPV. Tu seras reçu à bras ouverts, nous manquons cruellement de volontaires dans nos corps communaux !

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Loin de moi la volonté de jeter l’opprobre sur les Sapeurs pompiers volontaires que j'admire et respecte (j'en connais pas mal ) ,c'était un constat et non une critique et rien dans mon propos ne leur attribuait le mauvais entretien du fossé communal,ce me semble .

Bonjour,

C'est avec plaisir que je retrouve ces photos, j'étais en effet le chef de groupe pour cette intervention.
Nous y sommes retournés plusieurs fois d'ailleurs pour pomper!

Merci au photographe.

Benjamin

Je suis bien content que ça te fasse plaisir !

Les Sapeurs-Sauveteurs, qu'ils soient Verdi ou Kodaly, ont impressionné les Aubois par leur efficacité et leur disponibilité. Encore bravo à vous tous !

Merci pour ce reportage, je partage complètement tes propos sur les SPV Jean-François. Pour avoir été quelques années SPV, je confirme que c'est vraiment un engagement de tous les instants, qui demande énormément de sacrifices et de mise en pause de la vie de famille au profit d'une autre famille, c'est une bonne école de la vie et d'entraide.