Equipage de pont allemand
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Arme du Génie :: LE FRANCHISSEMENT :: ANCIENS PONTONNIERS :: PONTS & SUPPORTS FLOTTANTS avant la seconde guerre mondiale
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Matériels de franchissement allemand (suite)
En effet, avec des dimensions légèrement inférieures au mle 1900, mais en service 30 ans avant..... Il faudrait vérifier si c'est le même matériel qui a été utilisé pendant le siège de Paris au cours de la guerre de 1870-71, puisque plusieurs ponts ont été construits sur le Seine par les troupes allemandes à cette époque. Je vais replonger dans mes archives....
D'ailleurs voici un exercice de franchissement du Rhin entre Kehl et Strasbourg en 1912, légèrement en aval de l'actuel pont ferroviaire ; il s'agit d'un pont flottant construit par le Pionier-Bataillon Nr 15 ; le Hussaren-Regiment Nr. 9 de Strasbourg est entrain de franchir.... On remarque comme en France qu'il y a deux types de matériels.... avec une partie du pont sur chevalet....
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Malheureusement, lors de ce type d'exercice, les accidents étaient fréquents et les noyades aussi. A Kehl, au niveau du Jardin des Deux Rives, juste à côté de la Passerelle Mimram, un monument rappelle une de ces catastrophe.... A l'occasion de publie les photos...
Voici une photo publiée en 1910, avec un haquet et son attelage...
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D'ailleurs voici un exercice de franchissement du Rhin entre Kehl et Strasbourg en 1912, légèrement en aval de l'actuel pont ferroviaire ; il s'agit d'un pont flottant construit par le Pionier-Bataillon Nr 15 ; le Hussaren-Regiment Nr. 9 de Strasbourg est entrain de franchir.... On remarque comme en France qu'il y a deux types de matériels.... avec une partie du pont sur chevalet....
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Malheureusement, lors de ce type d'exercice, les accidents étaient fréquents et les noyades aussi. A Kehl, au niveau du Jardin des Deux Rives, juste à côté de la Passerelle Mimram, un monument rappelle une de ces catastrophe.... A l'occasion de publie les photos...
Voici une photo publiée en 1910, avec un haquet et son attelage...
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Pont d'équipage allemand (suite)
Pont d'équipage allemand (suite)
Détail du haquet à bateau
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Dispositif de l'arrière-train
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Haquet de chevalets
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Chariot à outils
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Chariot à ridelle
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Chariot à outils de pionniers
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Chariot à bagages
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Détail du haquet à bateau
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Dispositif de l'arrière-train
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Haquet de chevalets
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Chariot à outils
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Chariot à ridelle
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Chariot à outils de pionniers
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Chariot à bagages
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Equipage de pont allemand vers 1874
Equipage de pont allemand vers 1874
La Revue militaire de l'étranger de 1874 nous donne les informations suivantes.....
L’organisation des pontonniers prussiens et leurs exercices d’instruction à Harbourg.
En Allemagne, les bataillons de pionniers, qui constituent les troupes du génie, sont seuls chargées de la construction et de l’établissement des ponts mobiles ou des passages en bateaux. Anciennement, une compagnie de pionniers du bataillon de chaque corps d’armée était spécialement affectée à ce service : elle prenait le nom de compagnie de pontonniers. Le bataillon de pionniers comprenait alors sur le pied de paix 4 compagnies, dont 1 de pontonniers, 2 de sapeurs et 1 de mineurs. Les trois premières étaient seules immédiatement mobilisée lors du passage au pied de guerre. D’après la nouvelle organisation, qui date de 1873, les trois premières compagnies du bataillon sont toutes également exercées au service des ponts et au service du sapeur ; elles prennent le nom de compagnies de campagne (Feldcompagnien). La quatrième compagnie conserve sa spécialité et reste compagnie de mineurs. Lors d’une mobilisation, elle fournit un certain nombre de mineurs exercés aux trois autres compagnies et des cadres aux compagnies de pionniers de forteresse.
Afin d’assurer une grande indépendance à chacune des divisions du corps d’armée, on a également modifié l’organisation des équipages de pont, qui, on se le rappelle, comprenait dans chaque corps un équipage de pontons et un équipage de pont léger. Aux termes du règlement du 12 février 1874, le train des équipages de pont d’un corps d’armée allemand se compose désormais de deux équipages divisionnaires et d’un équipage de corps d’armée. Chaque équipage divisionnaire est affecté à une compagnie de pionniers attachés à la division. L’équipage de corps reste à la disposition du commandant du corps d’armée, sous la garde d’un détachement de pionniers.
Le train divisionnaire attelé par le bataillon du train du corps d’armée se compose de :
2 haquets à chevalets, à 6 chevaux ;
2 haquets à ponton chargés de poutrelles à griffes, à 6 chevaux ;
4 haquets à ponton chargés de poutrelles de travées, à 6 chevaux ;
1 voiture d’agrès et d’outils de pontage, à 6 chevaux ;
1 voiture à ridelles, à 4 chevaux ;
3 voitures d’outils de pionnier, à 4 chevaux ;
1 voiture de bagages, à 2 chevaux.
Total : 14 voitures
Le train de corps d’armée, également attelé par le train, se compose de :
2 haquets à chevalets, à 6 chevaux ;
2 haquets à ponton chargés de poutrelles à griffes, à 6 chevaux ;
24 haquets à ponton chargés de poutrelles de travées, à 6 chevaux ;
2 voitures d’agrès et d’outils de pontage, à 6 chevaux ;
2 voitures à ridelles, à 4 chevaux ;
1 chariot de bagages, à 2 chevaux.
Total : 33 voitures
Chaque train d’équipage de pont divisionnaire comprend en personnel et chevaux :
2 officiers du train,
7 sous-officiers,
2 trompettes,
43 soldats du train (dont 5 comme réserve et 2 ordonnances).
Total : 52 hommes de troupe et 88 chevaux (dont 4 haut le pied et 3 chevaux d’officiers).
Le train de corps comprend :
3 officiers du train,
1 médecin,
1 payeur,
1 vétérinaire,
14 sous-officiers,
2 trompettes,
110 soldats du train (dont 10 comme réserve et 5 ordonnances pour les officiers, le médecin et le payeur).
Total : 156 hommes de troupe et 222 chevaux (dont 8 haut le pied et 7 chevaux pour les officiers, le médecin et le payeur.
Le détachement de pionniers qui sert d’escorte au train de corps se compose de :
2 officiers du génie,
7 sous-officiers,
1 clairon,
53 pionniers,
2 soldats du train.
Total : 63 hommes de troupe et 2 chevaux.
Toutes les voitures de même genre des équipages de divisionnaire et de l’équipage de corps sont construites sur le même modèle pour la plus grande commodité du service. Les haquets à ponton de l’ancien équipage de pontons ont été conservés dans le nouveau matériel, tandis que ceux de l’équipage de pont léger ont été transformés. Les haquets à chevalets ne diffèrent pour ainsi dire pas du haquet à ponton. Les voitures d’outils renferment tout le matériel des pionniers, les voitures à ridelles portent le fourrage et les harnais.
L’équipage divisionnaire ne diffère donc de l’équipage de corps que par le nombre de pontons qu’il comprend. Avec celui-là, on peut établir des ponts de 36,50 m – 39 m ; avec celui-ci, un pont de 122 mètres à 132,60 mètres ; les trois équipages réunis donnent une longueur de tablier de 200 m - 210,60 m de long.
Si l’on examine le détail de ces chiffres, ont voit que chaque train divisionnaire contient 39 mètres courant de tablier (150 madriers), 4 travées de poutrelles à griffes de 5 m, 4 travées de poutrelles ordinaires (la longueur réelle des poutrelles à griffes est de 5,50 m celles des poutrelles de travée est de 6,60 m) de 4,50 m, et, comme supports, 6 pontons et 4 chevalets ; on voit encore qu’on obtient un pont de 36,50 m, avec 2 chevalets et 5 pontons seulement, en faisant 2 travées de culée de 5 m, 2 travées de 4,25 m de poutrelles à griffes, reposant d’une part sur le château d’un chevalet et de l’autre sur le bordage d’un ponton, et 4 travées normales de 4,50 m. En faisant un guindage de circonstance avec des perches de batelier ou autres, on a encore un nombre suffisant de poutrelles pour une travée.
Chaque équipage de corps possède 132,60 m courants de tablier (510 madriers), 24 travées de poutrelles ordinaires et 4 travées de poutrelles à griffes, et comme supports, 26 pontons employés à mouiller les ancres, et que l’on doit se ménager une réserve pour parer aux accidents, on ne construit d’ordinaire que des ponts de 27 travées.
Mais en réalité, si l’on admet que l’on pourra trouver dans le pays quelques barques de pêcheur, des perches pour le guindage, des madriers et des poutrelles, on voit qu’on peut franchir avec les pontons et les chevalets de l’équipage divisionnaire un cours d’eau de 51 mètres, avec ceux de l’équipage de corps une rivière de 141 mètres, et enfin avec ceux des trois équipages réunis une rivière de 141 mètres, et enfin avec ceux des trois équipages réunis une rivière de 218 mètres de largeur.
Nous avons cru devoir, au moyen des détails sommaires qui précèdent, mettre nos lecteurs au courant de la nouvelle organisation allemande avant de leur faire, d’après le Militair Wochenblatt, l’exposé des grands exercices de pontonniers qui viennent d’avoir lieu à Harbourg. Les détails que renferme le compte rendu du journal prussien nous dispensent de parler également du nouveau règlement du pontonnier allemand.
Cordialement
MJR
La Revue militaire de l'étranger de 1874 nous donne les informations suivantes.....
L’organisation des pontonniers prussiens et leurs exercices d’instruction à Harbourg.
En Allemagne, les bataillons de pionniers, qui constituent les troupes du génie, sont seuls chargées de la construction et de l’établissement des ponts mobiles ou des passages en bateaux. Anciennement, une compagnie de pionniers du bataillon de chaque corps d’armée était spécialement affectée à ce service : elle prenait le nom de compagnie de pontonniers. Le bataillon de pionniers comprenait alors sur le pied de paix 4 compagnies, dont 1 de pontonniers, 2 de sapeurs et 1 de mineurs. Les trois premières étaient seules immédiatement mobilisée lors du passage au pied de guerre. D’après la nouvelle organisation, qui date de 1873, les trois premières compagnies du bataillon sont toutes également exercées au service des ponts et au service du sapeur ; elles prennent le nom de compagnies de campagne (Feldcompagnien). La quatrième compagnie conserve sa spécialité et reste compagnie de mineurs. Lors d’une mobilisation, elle fournit un certain nombre de mineurs exercés aux trois autres compagnies et des cadres aux compagnies de pionniers de forteresse.
Afin d’assurer une grande indépendance à chacune des divisions du corps d’armée, on a également modifié l’organisation des équipages de pont, qui, on se le rappelle, comprenait dans chaque corps un équipage de pontons et un équipage de pont léger. Aux termes du règlement du 12 février 1874, le train des équipages de pont d’un corps d’armée allemand se compose désormais de deux équipages divisionnaires et d’un équipage de corps d’armée. Chaque équipage divisionnaire est affecté à une compagnie de pionniers attachés à la division. L’équipage de corps reste à la disposition du commandant du corps d’armée, sous la garde d’un détachement de pionniers.
Le train divisionnaire attelé par le bataillon du train du corps d’armée se compose de :
2 haquets à chevalets, à 6 chevaux ;
2 haquets à ponton chargés de poutrelles à griffes, à 6 chevaux ;
4 haquets à ponton chargés de poutrelles de travées, à 6 chevaux ;
1 voiture d’agrès et d’outils de pontage, à 6 chevaux ;
1 voiture à ridelles, à 4 chevaux ;
3 voitures d’outils de pionnier, à 4 chevaux ;
1 voiture de bagages, à 2 chevaux.
Total : 14 voitures
Le train de corps d’armée, également attelé par le train, se compose de :
2 haquets à chevalets, à 6 chevaux ;
2 haquets à ponton chargés de poutrelles à griffes, à 6 chevaux ;
24 haquets à ponton chargés de poutrelles de travées, à 6 chevaux ;
2 voitures d’agrès et d’outils de pontage, à 6 chevaux ;
2 voitures à ridelles, à 4 chevaux ;
1 chariot de bagages, à 2 chevaux.
Total : 33 voitures
Chaque train d’équipage de pont divisionnaire comprend en personnel et chevaux :
2 officiers du train,
7 sous-officiers,
2 trompettes,
43 soldats du train (dont 5 comme réserve et 2 ordonnances).
Total : 52 hommes de troupe et 88 chevaux (dont 4 haut le pied et 3 chevaux d’officiers).
Le train de corps comprend :
3 officiers du train,
1 médecin,
1 payeur,
1 vétérinaire,
14 sous-officiers,
2 trompettes,
110 soldats du train (dont 10 comme réserve et 5 ordonnances pour les officiers, le médecin et le payeur).
Total : 156 hommes de troupe et 222 chevaux (dont 8 haut le pied et 7 chevaux pour les officiers, le médecin et le payeur.
Le détachement de pionniers qui sert d’escorte au train de corps se compose de :
2 officiers du génie,
7 sous-officiers,
1 clairon,
53 pionniers,
2 soldats du train.
Total : 63 hommes de troupe et 2 chevaux.
Toutes les voitures de même genre des équipages de divisionnaire et de l’équipage de corps sont construites sur le même modèle pour la plus grande commodité du service. Les haquets à ponton de l’ancien équipage de pontons ont été conservés dans le nouveau matériel, tandis que ceux de l’équipage de pont léger ont été transformés. Les haquets à chevalets ne diffèrent pour ainsi dire pas du haquet à ponton. Les voitures d’outils renferment tout le matériel des pionniers, les voitures à ridelles portent le fourrage et les harnais.
L’équipage divisionnaire ne diffère donc de l’équipage de corps que par le nombre de pontons qu’il comprend. Avec celui-là, on peut établir des ponts de 36,50 m – 39 m ; avec celui-ci, un pont de 122 mètres à 132,60 mètres ; les trois équipages réunis donnent une longueur de tablier de 200 m - 210,60 m de long.
Si l’on examine le détail de ces chiffres, ont voit que chaque train divisionnaire contient 39 mètres courant de tablier (150 madriers), 4 travées de poutrelles à griffes de 5 m, 4 travées de poutrelles ordinaires (la longueur réelle des poutrelles à griffes est de 5,50 m celles des poutrelles de travée est de 6,60 m) de 4,50 m, et, comme supports, 6 pontons et 4 chevalets ; on voit encore qu’on obtient un pont de 36,50 m, avec 2 chevalets et 5 pontons seulement, en faisant 2 travées de culée de 5 m, 2 travées de 4,25 m de poutrelles à griffes, reposant d’une part sur le château d’un chevalet et de l’autre sur le bordage d’un ponton, et 4 travées normales de 4,50 m. En faisant un guindage de circonstance avec des perches de batelier ou autres, on a encore un nombre suffisant de poutrelles pour une travée.
Chaque équipage de corps possède 132,60 m courants de tablier (510 madriers), 24 travées de poutrelles ordinaires et 4 travées de poutrelles à griffes, et comme supports, 26 pontons employés à mouiller les ancres, et que l’on doit se ménager une réserve pour parer aux accidents, on ne construit d’ordinaire que des ponts de 27 travées.
Mais en réalité, si l’on admet que l’on pourra trouver dans le pays quelques barques de pêcheur, des perches pour le guindage, des madriers et des poutrelles, on voit qu’on peut franchir avec les pontons et les chevalets de l’équipage divisionnaire un cours d’eau de 51 mètres, avec ceux de l’équipage de corps une rivière de 141 mètres, et enfin avec ceux des trois équipages réunis une rivière de 141 mètres, et enfin avec ceux des trois équipages réunis une rivière de 218 mètres de largeur.
Nous avons cru devoir, au moyen des détails sommaires qui précèdent, mettre nos lecteurs au courant de la nouvelle organisation allemande avant de leur faire, d’après le Militair Wochenblatt, l’exposé des grands exercices de pontonniers qui viennent d’avoir lieu à Harbourg. Les détails que renferme le compte rendu du journal prussien nous dispensent de parler également du nouveau règlement du pontonnier allemand.
Cordialement
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Exercice de franchissement de cavalerie en 1877
Exercice de franchissement de cavalerie en 1877
La Revue militaire de l’Etranger de 1877 nous donne les informations suivantes :
Empire allemand.
Exercices de passage de rivière par la cavalerie exécutés en Saxe et en Alsace-Lorraine.
On lit dans la Deutsche Heeres-Zeitung du 17 août 1877 :
« Dresde, le 16 août 1877. Des exercices de cavalerie intéressants, bien que de petites fractions de troupes y aient seules pris part, ont eu lieu, il y a quelques semaines, au régiment de Reiter de la garde. Il s’agissait de faire traverser l’Elbe à de petites troupes de cavalerie ; on peut être obligé d’opérer un pareil passage lorsqu’une avant-garde doit reconnaître le terrain sur la rive opposée. A cet effet, dans le voisinage immédiat de Dresde, à Uebigau ainsi qu’à Pirma, on a fait traverser le fleuve à 30 hommes, les uns montés dans des canots, tenant leurs chevaux qui suivaient à la nage, sellés et harnachés, les autres passant le cours d’eau sur leurs chevaux.
Les exercices ne donnèrent lieu à aucun accident : des canots de sauvetage accompagnaient la traversée en se tenant en aval. D’après les informations que nous recevons, S.M. le roi Albert a assisté à un des exercices ».
La Strassburger Zeitung du 21 août 1877 nous apprend, dans les termes suivants, que des exercices de même nature ont été exécutés par le 4e régiment de ulans, en garnison à Thionville :
« Thionville, le 19 août 1877. Avant-hier, un spectacle militaire rare a eu lieu du côté nord de notre ville, en présence du général-lieutenant de Witzendorf, commandant la division de cavalerie. Une partie du régiment de Ulans qui tient garnison dans notre ville a traversé la Moselle à la nage, par pelotons, et a abordé sur l’autre rive. Tout s’est effectué dans le meilleur ordre et il n’y a eu aucun malheur à déplorer. Cet exercice militaire, qui est tout à fait nouveau, avait attiré une grande foule de spectateurs ».
La Revue militaire de l’Etranger de 1877 nous donne les informations suivantes :
Empire allemand.
Exercices de passage de rivière par la cavalerie exécutés en Saxe et en Alsace-Lorraine.
On lit dans la Deutsche Heeres-Zeitung du 17 août 1877 :
« Dresde, le 16 août 1877. Des exercices de cavalerie intéressants, bien que de petites fractions de troupes y aient seules pris part, ont eu lieu, il y a quelques semaines, au régiment de Reiter de la garde. Il s’agissait de faire traverser l’Elbe à de petites troupes de cavalerie ; on peut être obligé d’opérer un pareil passage lorsqu’une avant-garde doit reconnaître le terrain sur la rive opposée. A cet effet, dans le voisinage immédiat de Dresde, à Uebigau ainsi qu’à Pirma, on a fait traverser le fleuve à 30 hommes, les uns montés dans des canots, tenant leurs chevaux qui suivaient à la nage, sellés et harnachés, les autres passant le cours d’eau sur leurs chevaux.
Les exercices ne donnèrent lieu à aucun accident : des canots de sauvetage accompagnaient la traversée en se tenant en aval. D’après les informations que nous recevons, S.M. le roi Albert a assisté à un des exercices ».
La Strassburger Zeitung du 21 août 1877 nous apprend, dans les termes suivants, que des exercices de même nature ont été exécutés par le 4e régiment de ulans, en garnison à Thionville :
« Thionville, le 19 août 1877. Avant-hier, un spectacle militaire rare a eu lieu du côté nord de notre ville, en présence du général-lieutenant de Witzendorf, commandant la division de cavalerie. Une partie du régiment de Ulans qui tient garnison dans notre ville a traversé la Moselle à la nage, par pelotons, et a abordé sur l’autre rive. Tout s’est effectué dans le meilleur ordre et il n’y a eu aucun malheur à déplorer. Cet exercice militaire, qui est tout à fait nouveau, avait attiré une grande foule de spectateurs ».
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