Pont Taron

Bonsoir à tous,
Toujours dans les pont spécifiques au 4° RG, voici le pont Taron.
Cet officier du Génie, outre le pont qui porte son nom, a également créé un système de baraque bois/toile et un abris démontable pour ballon dirigeable.
A trouvé la mort en pilotant son avion.

Pour lancer par conversion, on dresse la bigue. Observez le contre-poids à gauche.
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Puis on assemble le premier arc-boutant,
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Et voici l'ouvrage fini. Pour les amateurs, le top, c'est classe 15 sur une brèche de 40m. Pas mal non ? Que du bois, du cordage et du fil de fer...
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Une fois la construction achevée, on démonte les cadres, et voilà ce que cela donne,
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Amitiés,
B.G

Superbe sujet, c'est un type de construction que je ne connaissais pas!
merci

Bonjour tout le monde ,
apparemment l'inventeur de ce pont ingénieux n'est pas passé à la postérité(après le post de SCHAKO du 13/08/13 dans MONUMENTS , nous avons appris que le Capitaine TARRON a eu un joli monument) ,pas facile de retrouver l'histoire de sa courte (je suppose ) vie.
En attendant un joli pont TARRON source cparama.com
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Bonjour à tous,
Bonjour Dominique,

Et oui, le brave homme, nait en 1878, s'est tué en 1911 en pilotant un aéronef du Génie...

Amitiés,
Bernard.

Bonjour à tous,

Voilà effectivement un sujet remarquable, et encore bravo à son auteur, c'est le genre d'information qui passionne, le franchissement est bien une incroyable aventure humaine !
On rêve d'une reconstitution...
Amicalement

Bonsoir à tous,
Bonsoir Auvert,

C'est pas du Tarron, c'est du Gaubert, toujours du 4°RG.
Reconstitué ici par votre serviteur à l'échelle 1/4 pour la Convention du Génie dans les jardins du chateau du Roi René.

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Pour le Tarron, je manquais de temps, hélas...

Amicalement,
Bernard.

P.S : ch'u pas franchisseux, juste Génie-boeuf

salut BERNARD,
tu manquais de temps pour le TARRON,mais pour celui-là aussi,car il est tjs à l'état de chantier avec la bigue dans l'axe du tablier  Je me moque ,je sais ce n'est pas bien de se moquer de nos anciens .
Amitès DOMINIQUE

Bonjour à tous,

Ben voui... C'était pour les présentations dynamiques aux grosses légumes de la Convention...

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On glisse (pour pas niquer la pelouse) un traineau de mécano sous le pont et on le lance sur la brèche, ici l'allée.

Les cordages extérieurs soutiennent le pont. On comprend mieux le rôle de la bigue.
Le cordage central sert à faire avancer l'ouvrage à partir de la rive départ.

Et le thème que j'avais choisi pour mon expo était "du savoir-faire du sapeur à la maîtrise de l'ingénieur".

Parce que chez les Génie-boeufs, mon bon mossieur, on fait tout nous mêmes   ! On donne pas dans le kit  !

Allez, c'est dimanche ! Je vous aime tous !!!

Amitiés,
Bernard

 Merci Bernard, il est vrai que c'est pas trop mal pour un amateur     

Bonjour à tous,
Bonjour François,

Admin a écrit: pas trop mal pour un amateur

Merci Patron !  

Amitiés,
Bernard

Tout le monde fait une erreur en écrivant le nom de cet ancien capitaine du Génie : Edouard TARRON,(avec 2 R), né le 16 janvier 1878 à Dijon, Capitaine du Génie, aviateur, mort pour la patrie à Villacoublay (Seine-et-Oise), tué le 18 avril 1911.

Il n'y a pas qu'au 4ème Génie que ce genre d'exercice se pratiquait....!, mais également en Avignon, comme le montre cette carte.

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Bonjour à tous,
Bonjour Shako68,

Je n'ai pas dis que seul le 4°RG construisait ce pont.
J'ai écrit "spécifique au 4°RG" et j'en explique les détails.
Les vallées alpines laissent peu de recul et les accès rives arrivées sont parfois impossibles.
Un pont de classe 15 (pour mémoire, le pont 1901 est de classe 4), avec un lancement par conversion et cours de construction répond au cahier des charges spécifique aux alpins.
Le Cne TaRRon ayant servi au 4° a créé ce pont qui porte son nom pour répondre aux besoins des unités.
Et il ne sera pas le seul a se lancer dans la recherche. D'autres Cnes (comme Gaubert) du 4° lui emboitent le pas. Et force est de constater qu'en matière de pont, le 4 a largement été plus créatif que les autres régiments.  

Cordialement,
Bernard.

De belles photos sur les ponts Tarron et Gaubert. Les jardins de château du roi René sont redevenus militaires pour un moment. Je vois que la sécurité à été prise en compte, des sacs à terre sur les têtes de piquet, des fois qu'un rond de cuir qui n'en a jamais planté un, s'empale dessus. Bénéfique pour l'avancement...
En quelle année Bernard, cette convention?
Dommage que l'on ne se connaissait pas encore, j'aurai pu te donner un coup de main... car de la maquette à la réalisation grandeur nature, il n'y a qu'un pas; J'explique: au CIG4, il y avait de très nombreuses maquettes de tous les types de ponts depuis le 1901, flottants, fixes, charpente, circonstances, d'équipage, motorisés et mécanisés. Ces maquettes de belles qualités ont été récupérée et retapées en 1983 par quelques instructeurs franchissement dont moi-même (en soirée et les WE à la maison car pas de petits outillages bois dans les lots génie) puis ont servies comme support pédagogiques pour les nombreux stagiaires qui se sont succédés (n'est-ce pas François? et d'autres qui se reconnaîtront) Il y avait aussi du Tarron et du Gaubert.
A la dissolution du 4 RG en 99, apparemment il n'y auraient que les maquettes Bailey qui auraient été récupérées par l'ESAG car, chef ST en 2001 à cette école, elles étaient en vrac dans les combles du bâtiment Dromard. Il me semble avoir vu aussi dans l'amphi Faidherbe la grosse maquette pont de charpente en bois vernis de 1 m de long environ mais quid du reste? Bernard a sans doute aussi la réponse.
A bientôt.

Si mes souvenirs sont exacts et pour confirmer que le 4 a été plus prolifique en ingéniosité franchissement que les autres, il me semble que durant la campagne du Tonkin où s'illustra notre héroïque Bobillot, le 4 a construit des ponts en bambou ressemblant a du Tarron, sauf que la charpente était plus en courbe.
Pour en revenir aux alpins, génie alpin où j'ai servis durant 1 an détaché à la 77 au retour ENSOA 45° promo, il n'avaient pas de moyens de franchissement spécifiques à part les téléphériques de conception Maginot hautes montagnes. Par contre, apprenaient et savaient mettre en oeuvre les ponts courants comme le US M2, le M4, le Bailey et surtout le suspendu. On en a construit un en 1971 à l'EDP du 4, tout à la main, sans grue ni autres moyens motorisés, que les portiques de l'unité suspendu, le tout d'une portée de 65 m avec des tours de 15 m de hauteur, j'étais chef d'équipe tablier et là, j'ai appris le Bailey avec des moustachus qui touchaient vraiment leurs billes.
Rebelote en 1978, avec le CIG4 adj Pélardy maître d'ouvrage (bonjour les calculs et les fosses d'ancrages) et moi maître d'oeuvre pour les tours et les câbles, avec un compère de la 125 CTRG pour les tabliers, le tout pour un pont moins conséquent mais qui enjambait tout de même le pédiluve de l'EPAT, tout cela pour la journée portes ouvertes du régiment. Ce fût épique car on a même eu la neige au début, de plus un mauvais emploi des cordages de traction sur un des chariots moufflés de câble du tronçon de tablier rive arrivée fût sa chute 6 m plus bas, occasionnant bien évidement des torsions de panneaux et de pièces de pont, donc démontage délicat du tronçon, reconstruction et relancement avec traction dans l'axe à la main au lieu de latérale par camion. Le compère a pris le thé bien sûr, à cette époque, c'était très courant mais sans sucre...
Je vais rechercher les photos et les mettre en lecture
A bientôt

Encore un exercice réalisé près de Briançon.

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Bonjour à tous,

L'illustration de Shako68 est magnifique ! Merci camarade !

On voit parfaitement la conversion en cours d'ouvrage.
Pour les non-sapeurs qui fréquentent le Forum, il faut observer sur la rive départ l'aménagement à minima de la plateforme de lancement qui ne doit pas dépasser à mon avis les 25m².
La zone de construction est des plus sommaires. Remarquez les piquets d'alignement qui sont encore en place et qui indique l'emplacement du chantier parallèle à la rive.
Je ne sais ce qu'en pensent les autres, mais le photographe s'est installé dans l'axe du-dit chantier.
Par contre, je ne sais pas si c'est pour la photo, mais il y a assez peu de sapeurs à la manœuvre...

Très belle illustration !

Cordialement,
Bernard.

Voici un autre document, le montage d'un pont TARRON par les sapeurs du 3ème Génie d'ARRAS en 1910 sur la Canche. (rivière du Nord de la France)

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Bonjour YVES,
belle image ,mais la Canche n'est pas une rivière mais un fleuve qui se jette dans la Manche à ETAPLES (62) près du TOUQUET,elle  arrose effectivement le PAS DE CALAIS Préfecture ARRAS  où fut le 3 ème Génie,tint-il quartier à la Caserne SCHRAM ?Ou bien dans l'autre Caserne dont le nom m'échappe ?Cette petite précision car le NORD /CALAIS est trop méconnu ,la CANCHE passe non loin de MONTREUIL SUR MER ,qui est une citadelle VAUBAN.
Cordialement

KRAL DOMINIQUE a écrit:Bonjour YVES,
belle image ,mais la Canche n'est pas une rivière mais un fleuve qui se jette dans la Manche à ETAPLES (62) près du TOUQUET,elle  arrose effectivement ARRAS  ou fut le 3 ème Génie,tint-il quartier à la Caserne SCHRAM ?Ou bien dans l'autre Caserne dont le nom m'échappe ?Cette petite précision car le NORD /CALAIS est trop méconnu ,la CANCHE passe non loin de MONTREUIL SUR MER ,qui est une citadelle VAUBAN.
Cordialement

Merci Dominique pour cette précision sur le fleuve la Canche. (tout le monde peut se tromper......!!!!  )

La deuxième caserne d'ARRAS et le Quartier Turenne qui se situait à l'intérieur de la Citadelle d'ARRAS.

Une autre carte d'un exercice en AVIGNON.

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Je reviens sur le travail oh combien démonstratif de notre ami LE BEGUE au château roi René: Parmi les grosses légumes et chamarrés qui ont déambulés autour de la mini réplique, y en avait-il un qui savait ce que c'était? Les franchisseux, même généraux, y'en a plus....
Je réalise aussi que pour construire cet "ouvrage" de bric et de broc, l'Ecole n'a pas mis vraiment de bons moyens, elle aurait pu faire commander de beaux équarris, madriers et grumes qui auraient fait le plaisir de l'ingénieur constructeur.
A Linières, il y a encore du pont de charpente?

Merci pour ce rappel à la mémoire. Nos anciens étaient beaucoup plus férus dans ce genre d'ouvrages, qui pouvaient être réalisés avec des moyens de circonstance, que notre génération l'a été.