LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Admin a écrit: Salut Christophe, moi je pense au « HAUT-BARR » mais je ne suis pas certain vu qu'a cette date il semble qu'il n'était plus là!
Bonjour ADMIN, mais je ne pense pas que ce soit le Haut-Barr car des images de ce batiment de 63 64 existent, réalisées en méditérrannée, voir un post précédent de CURTI.
Mais merci tout de méme, pour ton intérét à me fournir une réponse.
Cordialement.
C.S.
Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
juste, je m'en doutais mais je n'avais pas relu les postes du dessus!
cela laisse donc 2 pistes, le « NIDECK » mais je ne pense pas puisqu'il n'y a pas le canon à eau sur l'avant! ce serait donc vraisemblablement le « BELLEROCHE »
cela laisse donc 2 pistes, le « NIDECK » mais je ne pense pas puisqu'il n'y a pas le canon à eau sur l'avant! ce serait donc vraisemblablement le « BELLEROCHE »
Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
J'opte plus pour le Nideck, car je n'avais jamais entendu le nom du Belleroche. peut étre que le canon à eau fut posé plus tard....... A ce sujet "gamin" lors d'une cérémonie avec prise d'arme nocturne, un énorme "boum" se fait entendre. inutile de dire que la cérémonie fut écourtée.... Un pétrolier venait de peter sur le rhin..... j'ai revu mon pére 2 jours plus tard sans moustache et sans sourcils. Il avait passé 2 jours sur un bateau pompe pour tenter d'eteindre l'incendie.
Remorqueurs série A788 BELELROCHE
Bonjour,
juste un complément d'information concernant la photo de la base de Kehl avec le remorqueur immatriculé R95 de Ch. SERVAETEN. En règle générale dans la nouvelle numérotation les bateaux gardaient à priori les deux derniers chiffres : ainsi le A 795 est devenu le R95 (NIDECK). Ce système ce vérifie sur de nombreux bâtiments de la flottille.
Cette série de remorqueur est facilement reconnaissable avec le coffre et ses quatre ouvertures placées à l'avant de la timonerie.
Les remorqueurs disposant de ce coffre sont :
A788 BELLEROCHE, qui d'après les photos de MARIUS BARR était déjà à Toulon le 04/02/1958.
A794 HAUT BARR, qui a également rejoint Toulon, même photo de 1964 avec les tubes lances-torpilles.
A 795 NIDECK, qui est resté en service à Kehl jusqu'en 1991, puis vendu par le VEBEG en 1991 (renseignements donnés précédemment par François.
Donc, à mon avis, il s'agit bien du NIDECK et le canon à eau a été rajouté ultérieurement puisque qu'aucune photographie de la Marine Nationale ne montre un tel dispositif.
Voici quelques photographies de la maquette des remorqueurs de la série A788-A794-A795 de type BELLEROCHE.
Cette maquette à l'échelle 1 / 30e, a été réalisée par CHR Stührmann, Werkstätten für Modelbau und Feinmechanik de Hambourg. Elle était exposée sur le bateau Amiral Exelmans et avant sa vente, elle a été transférée au Musée du Génie à Angers.
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Sur le détail de la plage avant de la maquette, on aperçoit bien le coffre
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La plaquette de cette maquette officielle de cette série de remorqueurs
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Voici deux photographies de l'ADJ ROBERT (32e RG) :
Sur cette photo on aperçoit les remorqueurs DABO et NIDECK ainsi qu'une partie du chaland type MAYENCE LONG, le C33 MOSELLE (ancien L933) :
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Merci pour vos témoignages et vos photographies qui enrichissent et complètent petit à petit l'histoire de cette flottille (bâtiments et équipages).
MJR
juste un complément d'information concernant la photo de la base de Kehl avec le remorqueur immatriculé R95 de Ch. SERVAETEN. En règle générale dans la nouvelle numérotation les bateaux gardaient à priori les deux derniers chiffres : ainsi le A 795 est devenu le R95 (NIDECK). Ce système ce vérifie sur de nombreux bâtiments de la flottille.
Cette série de remorqueur est facilement reconnaissable avec le coffre et ses quatre ouvertures placées à l'avant de la timonerie.
Les remorqueurs disposant de ce coffre sont :
A788 BELLEROCHE, qui d'après les photos de MARIUS BARR était déjà à Toulon le 04/02/1958.
A794 HAUT BARR, qui a également rejoint Toulon, même photo de 1964 avec les tubes lances-torpilles.
A 795 NIDECK, qui est resté en service à Kehl jusqu'en 1991, puis vendu par le VEBEG en 1991 (renseignements donnés précédemment par François.
Donc, à mon avis, il s'agit bien du NIDECK et le canon à eau a été rajouté ultérieurement puisque qu'aucune photographie de la Marine Nationale ne montre un tel dispositif.
Voici quelques photographies de la maquette des remorqueurs de la série A788-A794-A795 de type BELLEROCHE.
Cette maquette à l'échelle 1 / 30e, a été réalisée par CHR Stührmann, Werkstätten für Modelbau und Feinmechanik de Hambourg. Elle était exposée sur le bateau Amiral Exelmans et avant sa vente, elle a été transférée au Musée du Génie à Angers.
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Sur le détail de la plage avant de la maquette, on aperçoit bien le coffre
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La plaquette de cette maquette officielle de cette série de remorqueurs
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Voici deux photographies de l'ADJ ROBERT (32e RG) :
Sur cette photo on aperçoit les remorqueurs DABO et NIDECK ainsi qu'une partie du chaland type MAYENCE LONG, le C33 MOSELLE (ancien L933) :
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Merci pour vos témoignages et vos photographies qui enrichissent et complètent petit à petit l'histoire de cette flottille (bâtiments et équipages).
MJR
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Chapeau et merci.
Ch. SERVAETEN
Ch. SERVAETEN
Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Merci Richard, je savais bien que tu allais nous fournir l'explication! bon j'avais le tiercé dans le désordre
et merci Christophe pour ta participation active.
et merci Christophe pour ta participation active.
Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Complément d'information, à cette époque, (GCFR, 33RG), il y avait 3 remorqueurs (Belmont, Dabo, Nideck), 1 en actif, 1 en complément, 1 en reseve.
Amicalement CL
Amicalement CL
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Remorqueur type A796 BELLMONT : maquette
Maquette du remorqueur type A796 "Bellmont"
A bord du bateau Amiral Exelmans nous avions deux maquettes représentant ce type de remorqueur. La première a été présentée précédemment et voici quelques photographies de la 2e maquette, prises de vues faites sans le globe en verre.
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A bord du bateau Amiral Exelmans nous avions deux maquettes représentant ce type de remorqueur. La première a été présentée précédemment et voici quelques photographies de la 2e maquette, prises de vues faites sans le globe en verre.
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MJR- membre
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Bonsoir
Excellente ces photos de la maquette du BELMONT.
La seconde photo permet d'observer un particularité de le coque, une étrave qui pénètre peu dans l'eau et ensuite une partie plate et inclinée de la coque qui va jusqu'à la partie ventrue. En fait c'est le profil d'un "brise glace" et conçu dans ce but. Le brise glace fend la glace si elle est peu épaisse et si la résistance est trop forte, l'étrave va monter sur la glace et la casser par le poids du batiment.
Sur toute les années passées comme pilote au GCFR (1966-1973) je n'ai jamais vu les remorqueurs utilisés comme tels. Mais dans le manuel du pilote du Rhin de la marine (le livre bleu), des photos montre le Rhin totalement gelé. Donc nos anciens de la Marine en ont peut être faits l'expèrience.
Bien cordialement
Gilles CAMPILLO
Excellente ces photos de la maquette du BELMONT.
La seconde photo permet d'observer un particularité de le coque, une étrave qui pénètre peu dans l'eau et ensuite une partie plate et inclinée de la coque qui va jusqu'à la partie ventrue. En fait c'est le profil d'un "brise glace" et conçu dans ce but. Le brise glace fend la glace si elle est peu épaisse et si la résistance est trop forte, l'étrave va monter sur la glace et la casser par le poids du batiment.
Sur toute les années passées comme pilote au GCFR (1966-1973) je n'ai jamais vu les remorqueurs utilisés comme tels. Mais dans le manuel du pilote du Rhin de la marine (le livre bleu), des photos montre le Rhin totalement gelé. Donc nos anciens de la Marine en ont peut être faits l'expèrience.
Bien cordialement
Gilles CAMPILLO
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Mesures de protection contre le gel des bateaux
Mesures de protection contre le gel des bateaux : consignes de chauffage
Voici l'annexe 8 de la note n°55488/32°RG/ST du 4 octobre 1985 concernant les consignes de chauffage des remorqueurs.
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La note peut être consultée sur la rubrique Bateaux / Chalands de type M.R.
Cordialement
MJR
Voici l'annexe 8 de la note n°55488/32°RG/ST du 4 octobre 1985 concernant les consignes de chauffage des remorqueurs.
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La note peut être consultée sur la rubrique Bateaux / Chalands de type M.R.
Cordialement
MJR
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Bonjour à tous,
Quand on a servi dans cette belle et très particulière unité on ne peut pas l'oublier.
Bien cordialement
Gilles CAMPILLO
Je viens de relire cet historique sur le NIDECK, le R95 ancienement A795. R est la dénomination adopté par l'Armée de Terre pour les remorqueurs. R dans la Marine Nationale désigne les portes portes avions et portes aéronefs.
Par ailleurs je peux apporter quelques précisions sur l'origine du canon à eau et produits émulsifiants pour la lutte contre les feux d'hydrocarbures, installé sur la plage avant à l'emplacement de la quadruplée 12.7.
L'origine de la décision d'apporter cette modification au NIDECK remonte à un accident qui s'est produit dans le port au pétrole de Strasbourg, avant port Nord.
Ne faisant appel qu'à ma mémoire, je pense que cela s'est produit en juin 1970 ou 1971, c'était aux beaux jours.
Une prise d'arme avait lieu sur les bords du Rhin, en amont du pont de l'Europe, avec le 33RG au complet, défilé des troupes à terre, puis pour cloturer l'ensemble, défilé des chalands et remorqueurs du GCFR, le tout de nuit. J'étais à l'époque pilote sur AS.
Alors que nous arrivions ou venions de passer les ponts de Kehl, il y a eu une déflagration violente, un grand souffle et une énorme boule de feu dans la direction de l'avant port Nord de Strasbourg. Le NIDECK, remorqueur incendie de la flotille, à fait route sur les lieux du sinistre, le reste de la flotille est rentrée sur la base.
Les quelques détails qui vont suivrent nous ont été rapportés par l'équipage du remorqueur, notamment son patron l'Adjudant SERVAETEN.
C'est un pétrolier Belge la Marie Jeanne qui a explosé. Aprés avoir transborder sa cargaison, pendant la phase de dégazage, un membre de son équipage aurait manoeuvré les commutateurs des feux de mouillage et un défaut d'isolation d'un fil aurait provoqué l'explosion des gaz dilués dans l'environement.
L'équipage et les familles étant à borb, le NIDECK a accosté le pétrolier en feu pour tenté de porter secours aux gens se trouvant à son bord. L'adjudant SERVAETEN aurait tenter d'y monter, et à cet instant, les bouteilles de gaz se trouvant au niveau du roof ont explosées. Le bateau pompe du port de Strasbourg était aussi en action. Le bilan au final a été je crois d'un mort. Outre sa belle moustache, "Asterix" a déploré la détèrioration de ses semelles de rangers ramolies par la température des tôles quand il a posé les pieds sur la Marie Jeanne.
Plus sèrieusement, cet accident a mis en évidence les déficiences du NIDECK en matière de lutte contre l'incendie.
En effet les pompes incendies étaient extrêmement puissantes et les sorties principales se trouvaient de part et d'autre de la passerelle, par des bouches de 100. De la on plaçait une dérivation 2 ou 3 voies de section 75 ou 52. Ces sorties sont visibles sur la photo ou apparaissent Madame SERVAETEN et Christophe, en dessous de la bouée courone, dérrière la seconde cheminée. On notera que sur les magnifiques photos de l'Adjudant ROBERT, un des deux conduits à disparu.
Donc les manches à incendie n'ont pas résité à une utilisation de longue durée, soit elles ont éclaté, soit les certissages ont laché.
L'Adjudant SERVAETEN n'a pas manqué se souligner cette déficience à notre hiérarchie et les esssais fait par la suite avec de nouvelles manches ont amener les mêmes conclusions. De là à germer l'idée d'équiper le NIDECK d'un canon à eau avec possibilité d'utiliser des produits émulsifiants pour les feux d'hydrocarbure.
J'ai pris la suite d'Asterix (surnom de l'Adj SERVAETEN pour cause de belle moustache et aussi de forte personalité) à la tête de la section des remorqueurs et vedettes. Nous avons bien sur échangé sur le cas du NIDECK et des amélioration à y apporter. A la demande du CNE commandant la compagnie de bateaux, j'ai pris l'attache des pompiers de Strasbourg, des chargés de la sécurité du port au pétrole et des fournisseurs spécialistes en lamatière. Un dossier a été constitué et transmis, bref c'était dans le tube. J'ai quitté le GCFR en juillet 1973 pour rejoindre l'Ecole de Plongée de l'Armée de Terre, l'étude par nos "grands chefs" était toujours en cours.
Je suis revenu à la base en juillet 1976 comme patron de l'équipe de plongeurs et là j'ai pu voir le NIDECK équipé de son beau canon.
Globalement 5 ans pour y arriver.Par ailleurs je peux apporter quelques précisions sur l'origine du canon à eau et produits émulsifiants pour la lutte contre les feux d'hydrocarbures, installé sur la plage avant à l'emplacement de la quadruplée 12.7.
L'origine de la décision d'apporter cette modification au NIDECK remonte à un accident qui s'est produit dans le port au pétrole de Strasbourg, avant port Nord.
Ne faisant appel qu'à ma mémoire, je pense que cela s'est produit en juin 1970 ou 1971, c'était aux beaux jours.
Une prise d'arme avait lieu sur les bords du Rhin, en amont du pont de l'Europe, avec le 33RG au complet, défilé des troupes à terre, puis pour cloturer l'ensemble, défilé des chalands et remorqueurs du GCFR, le tout de nuit. J'étais à l'époque pilote sur AS.
Alors que nous arrivions ou venions de passer les ponts de Kehl, il y a eu une déflagration violente, un grand souffle et une énorme boule de feu dans la direction de l'avant port Nord de Strasbourg. Le NIDECK, remorqueur incendie de la flotille, à fait route sur les lieux du sinistre, le reste de la flotille est rentrée sur la base.
Les quelques détails qui vont suivrent nous ont été rapportés par l'équipage du remorqueur, notamment son patron l'Adjudant SERVAETEN.
C'est un pétrolier Belge la Marie Jeanne qui a explosé. Aprés avoir transborder sa cargaison, pendant la phase de dégazage, un membre de son équipage aurait manoeuvré les commutateurs des feux de mouillage et un défaut d'isolation d'un fil aurait provoqué l'explosion des gaz dilués dans l'environement.
L'équipage et les familles étant à borb, le NIDECK a accosté le pétrolier en feu pour tenté de porter secours aux gens se trouvant à son bord. L'adjudant SERVAETEN aurait tenter d'y monter, et à cet instant, les bouteilles de gaz se trouvant au niveau du roof ont explosées. Le bateau pompe du port de Strasbourg était aussi en action. Le bilan au final a été je crois d'un mort. Outre sa belle moustache, "Asterix" a déploré la détèrioration de ses semelles de rangers ramolies par la température des tôles quand il a posé les pieds sur la Marie Jeanne.
Plus sèrieusement, cet accident a mis en évidence les déficiences du NIDECK en matière de lutte contre l'incendie.
En effet les pompes incendies étaient extrêmement puissantes et les sorties principales se trouvaient de part et d'autre de la passerelle, par des bouches de 100. De la on plaçait une dérivation 2 ou 3 voies de section 75 ou 52. Ces sorties sont visibles sur la photo ou apparaissent Madame SERVAETEN et Christophe, en dessous de la bouée courone, dérrière la seconde cheminée. On notera que sur les magnifiques photos de l'Adjudant ROBERT, un des deux conduits à disparu.
Donc les manches à incendie n'ont pas résité à une utilisation de longue durée, soit elles ont éclaté, soit les certissages ont laché.
L'Adjudant SERVAETEN n'a pas manqué se souligner cette déficience à notre hiérarchie et les esssais fait par la suite avec de nouvelles manches ont amener les mêmes conclusions. De là à germer l'idée d'équiper le NIDECK d'un canon à eau avec possibilité d'utiliser des produits émulsifiants pour les feux d'hydrocarbure.
J'ai pris la suite d'Asterix (surnom de l'Adj SERVAETEN pour cause de belle moustache et aussi de forte personalité) à la tête de la section des remorqueurs et vedettes. Nous avons bien sur échangé sur le cas du NIDECK et des amélioration à y apporter. A la demande du CNE commandant la compagnie de bateaux, j'ai pris l'attache des pompiers de Strasbourg, des chargés de la sécurité du port au pétrole et des fournisseurs spécialistes en lamatière. Un dossier a été constitué et transmis, bref c'était dans le tube. J'ai quitté le GCFR en juillet 1973 pour rejoindre l'Ecole de Plongée de l'Armée de Terre, l'étude par nos "grands chefs" était toujours en cours.
Je suis revenu à la base en juillet 1976 comme patron de l'équipe de plongeurs et là j'ai pu voir le NIDECK équipé de son beau canon.
Quand on a servi dans cette belle et très particulière unité on ne peut pas l'oublier.
Bien cordialement
Gilles CAMPILLO
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
merci à toi Gilles pour ces précisions!
Tu nous apportes des commentaires concrets que seul les anciens de cette unité détiennent heureusement que vous êtes là pour faire vivre la mémoire de ces bateaux peu connus et des hommes qui les servaient!
Grand merci
Tu nous apportes des commentaires concrets que seul les anciens de cette unité détiennent heureusement que vous êtes là pour faire vivre la mémoire de ces bateaux peu connus et des hommes qui les servaient!
Grand merci
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
merci, c'est exactement ce qui nous manque comme photos!
MJR- membre
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Localisation : STRASBOURG
Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
il s'agit certainement d'un remorqueur ou autre, étant donné la présence du radiateur (photo 3, du sujet de MJR) . Pour la "petite histoire", ces 3 remorqueurs avaient une chaudiére fuel (chauffage eau chaude), ces chaudiéres 220v (alternatif), etaient alimentées par des batteries (courant continu), avec un petit onduleur qui ne redressait que l'alternance positive. Assez archaique aujourd'hui, mais ça fonctionnait.
Cordialement
CL
Cordialement
CL
Dernière édition par Tuamo le Sam 20 Oct 2012 - 22:56, édité 3 fois
Tuamo- membre
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remorqueur
bonjour à tous et en temps qu'ancien patron du Belmont , je confirme qu'il s'agit de la salle des machines d'un remorqueur mais lequel ? dabo ou nideck. Effectivement l'escalier donnait accès a la salle des machines par le pont supérieur entre l'arrière du rouf machines et les trois treuils de halage du remorqueur.Vous remarquer également qu'il n'y as pas d'embrayeur car le moteur démarrait par lancement à l'air comprimé et tournais dans les 2 sens(on remarque sur la photo 1 la présence de la bouteille d'air).
JPG
JPG
GUIHENEUF jean paul- membre
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Images de la maquette du CLIMONT prises au Musée du Génie (puisque c'est là que nous pouvons les admirer maintenant).
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pas facile de prendre des photos avec la vitre sur les maquettes.
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pas facile de prendre des photos avec la vitre sur les maquettes.
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Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Bonjour à tous,
cela fait plaisir de les voir exposées..... ce n'était pas prévue dans l'immédiat lorsque les maquettes ont quitté l'Amiral Exelmans
Richard
cela fait plaisir de les voir exposées..... ce n'était pas prévue dans l'immédiat lorsque les maquettes ont quitté l'Amiral Exelmans
Richard
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Age : 66
Localisation : STRASBOURG
Re: LES REMORQUEURS FRANÇAIS DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE SUR LE RHIN
Salut Richard,
Je pense qu'elles y sont toutes, mais avec les reflets c'est pas évident de les photographier!
Je pense qu'elles y sont toutes, mais avec les reflets c'est pas évident de les photographier!
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