Le franchissement en submersion
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Le franchissement en submersion
Je pense que le franchissement en submersion a sa place dans le forum, puisque c'est avec l'arrivée de l'AMX30, que les équipes de nageurs, puis de plongeurs d'aide au franchissement, ont vu le jour à compter de 1967 (se reporter à l'historique). Juste de rappeler que la spécialité à l'époque, était ouverte aux sapeurs et cavaliers. A partir de 1971 à l'EPAT nous trouvions du personnel des deux armes, mais sous commandement du Génie (4RG à La Valbonne).
Le rôle du plongeur est double pour le sapeur: reconnaissance en vue d'un franchissement et d'en assurer ensuite la sécurité; pour le cavalier s'y ajoute de prendre en charge la formation des équipages de chars en vue de leur homologation au franchissement en submersion.
La monté en puissance de cette capacité à franchir en submersion s'est faite progressivement pour atteindre sa plénitude dans les années 1976/80. Je pense que dans le camp occidental, seule l'Armée Fançaise à eu une maîtrise parfaite et une pratique régulière de cette technique.
Parlons du monstre, l'AMX 30: 34t en ordre de marche, 36 en ordre de combat, 720cv, 1 canon de 105, 1 12.7en coaxial, 1 7.62 sur le tourelleau et 8 pots fumigène, ce dans sa première version.
Avec pour capacité de franchissement 2.3m à gué, 3.6m avec la tour de plongée (uniquement à l'instruction) et 4.6m avec le schnorkel de combat.Le rôle du plongeur est double pour le sapeur: reconnaissance en vue d'un franchissement et d'en assurer ensuite la sécurité; pour le cavalier s'y ajoute de prendre en charge la formation des équipages de chars en vue de leur homologation au franchissement en submersion.
La monté en puissance de cette capacité à franchir en submersion s'est faite progressivement pour atteindre sa plénitude dans les années 1976/80. Je pense que dans le camp occidental, seule l'Armée Fançaise à eu une maîtrise parfaite et une pratique régulière de cette technique.
Parlons du monstre, l'AMX 30: 34t en ordre de marche, 36 en ordre de combat, 720cv, 1 canon de 105, 1 12.7en coaxial, 1 7.62 sur le tourelleau et 8 pots fumigène, ce dans sa première version.
Un équipage de 4 hommes: à l'avant gauche dans la caisse le pilote, à gauche dans la tourelle le radio chargeur, à droite au fond le tireur et au dessus le chef de char.
Je ne sais plus quel était le délai de préparation pour un équipage bien entrainé mais les opérations étaient mutilples et devaient être excutées avec rigueur, citons les principales: pose des plaques sur les batteries en arrière de la tourelle, ouverture de la cloison pare-feu entre la tourelle et le compartiment moteur (continuité de l'alimentation en air), pose de la tour de plongée sur le volet du radio chargeur ou du schnorkel en lieu et place de l'épiscope également du radio chargeur, canon au bleu c'est à dire en site maximum un obus dans la chambre et opercule en bout de tube, gonflage des joints d'étanchéïté de tourelle et du masque, abaisser les clapets des deux pots d'échapement..............................
La préparation des chars se faisait en arrière du point de franchissement, généralement par Escadron (13 chars à l'époque). Une fois prêt à franchir les chars se présentaient sur le point, les un derrière les autres. Le char descendait dans l'eau jusqu'au joint de tourelle pour un test d'étanchéité, puis immersion totale et franchissement.
Chaque Régiment de Cavalerie apte au franchissement avait sa propre équipe SAF. Les équipes du Génie venaient en renfort dés lors que le franchissement se faisaient sur plusieurs points ou dans le cadre des grandes manoeuvres en terrain libre du style "Pégase", ou bien d'indisponibilité de l'équipe régimentaire employée au PRO.Je ne sais plus quel était le délai de préparation pour un équipage bien entrainé mais les opérations étaient mutilples et devaient être excutées avec rigueur, citons les principales: pose des plaques sur les batteries en arrière de la tourelle, ouverture de la cloison pare-feu entre la tourelle et le compartiment moteur (continuité de l'alimentation en air), pose de la tour de plongée sur le volet du radio chargeur ou du schnorkel en lieu et place de l'épiscope également du radio chargeur, canon au bleu c'est à dire en site maximum un obus dans la chambre et opercule en bout de tube, gonflage des joints d'étanchéïté de tourelle et du masque, abaisser les clapets des deux pots d'échapement..............................
La préparation des chars se faisait en arrière du point de franchissement, généralement par Escadron (13 chars à l'époque). Une fois prêt à franchir les chars se présentaient sur le point, les un derrière les autres. Le char descendait dans l'eau jusqu'au joint de tourelle pour un test d'étanchéité, puis immersion totale et franchissement.
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Mise à l'eau d'un AMX30 équipé du schnorkel de combat, positionnement visible sur l'épiscope du radio chargeur.
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Cette photo permet de voir l'équipe SAF en sécurité sur les flotteur 10h et un autre char en attente dans les bois.
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AMX30 avec la tour de plongée.
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Sur cette dernière photo un peloton qui vient de franchir le Rhin, seul l'inité sait que nous étions "Border Line". En effet avec une tour de plongée la profondeur autorisée était de 3.6m, 4 avec un sol dur. Hauteur du char au tourelleau: 2.3m, plus deux élément de tour de 1m=4.3m. Et là, tous les char sont équipés de 3 éléments d'1m; donc nous sommes passés un peu en dessous de la profondeur réglementaire.
Pour conclure, je pense que les cavaliers maîtrisaient parfaitement cette technique du franchissement en submersion et surtout la formation en amont. Il ne faut pas oublier que les équipages de char étaient composés pour moitié de soldats du contigent. Cela démontre l'excellence de l'encadrement tant sur le plan technique que sur la méthode pédagogique.
Par la suite j'évoquerai la sécurité et le sauvetage des équipages ainsi que la reconnaissance en vu d'un franchissement.
Pour conclure, je pense que les cavaliers maîtrisaient parfaitement cette technique du franchissement en submersion et surtout la formation en amont. Il ne faut pas oublier que les équipages de char étaient composés pour moitié de soldats du contigent. Cela démontre l'excellence de l'encadrement tant sur le plan technique que sur la méthode pédagogique.
Par la suite j'évoquerai la sécurité et le sauvetage des équipages ainsi que la reconnaissance en vu d'un franchissement.
Dernière édition par CPIO le Mar 19 Jan 2016 - 5:30, édité 2 fois
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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Re: Le franchissement en submersion
Merci CPIO pour ces superbes photos d'archives !
Il convient de préciser que toutes les unités d'AMX30 n'étaient pas qualifiées pour franchir en submersion... De mémoire, mais il faudrait que je remette la main sur le document "qui va bien", il n'y avait qu'un Escadron qualifié par Régiment de chars de bataille.
Il convient de préciser que toutes les unités d'AMX30 n'étaient pas qualifiées pour franchir en submersion... De mémoire, mais il faudrait que je remette la main sur le document "qui va bien", il n'y avait qu'un Escadron qualifié par Régiment de chars de bataille.
Jean-François Brillant- membre
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Re: Le franchissement en submersion
Bonsoir,
J'apporterai une précision supplémentaire, oubliée dans ma première rédaction. On distingue sur la plage avant de chaque char, une élingue prés positionnée en cas de panne ou de blocage sous l'eau, pour traction à partir de la berge par un char de dépanage.
Par aillleurs, Jean François, toi dont l'étendue des connaissances de la chose militaire m'impressionne, j'ai souvenance d'avoir entendu quelque part, sans doute quand j'étais à l'EPAT, que le premier franchissement en submersion de l'histoire aurait eu lieu lors du déclanchement de l'opération "Barbarossa", par des blindés Allemands modifiés pour l'occasion et ce dans la région de Brest Litvosk? as-tu quelque chose la dessus?
Pour les photos, elles proviennent de mon album du temps ou j'étais à l'EPAT et ensuite en équipe SAF du 33RG.Pour la plus part elles sont de l'Adj Kjan qui était le photographe de l'Ecole.
Pour ce qui est de l'aptitude au franchissement tout les régiments de Cavalerie dotés d'AMX30 n'étaient pas qualifiés, mais de mémoire au sein d'un régiment apte, tous les Escadrons franchissaient, je pense notemment au 12 Cuirrassier de Mulheim et au régiment de Bitche entre autre, pour les avoirs fait franchir.
Pour ce qui est de l'aptitude au franchissement tout les régiments de Cavalerie dotés d'AMX30 n'étaient pas qualifiés, mais de mémoire au sein d'un régiment apte, tous les Escadrons franchissaient, je pense notemment au 12 Cuirrassier de Mulheim et au régiment de Bitche entre autre, pour les avoirs fait franchir.
J'apporterai une précision supplémentaire, oubliée dans ma première rédaction. On distingue sur la plage avant de chaque char, une élingue prés positionnée en cas de panne ou de blocage sous l'eau, pour traction à partir de la berge par un char de dépanage.
Par aillleurs, Jean François, toi dont l'étendue des connaissances de la chose militaire m'impressionne, j'ai souvenance d'avoir entendu quelque part, sans doute quand j'étais à l'EPAT, que le premier franchissement en submersion de l'histoire aurait eu lieu lors du déclanchement de l'opération "Barbarossa", par des blindés Allemands modifiés pour l'occasion et ce dans la région de Brest Litvosk? as-tu quelque chose la dessus?
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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Jean-François Brillant- membre
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Re: Le franchissement en submersion
Supers images merci,je n'en avais pas revu depuis je pense les années 70 ,où lors d'un reportage TV ,on nous avait présenté l'AMX 30.Une question toutefois ce mode de franchissement par des blindés est il tjs d'actualité?
KRAL DOMINIQUE- membre
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Re: Le franchissement en submersion
A ma connaissance non dans les armées occidentales, peut être en Russie?
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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KRAL DOMINIQUE- membre
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Re: Le franchissement en submersion
L'aspect "spectaculaire" est a relativiser...
La démo est faite sur un site aménagé, comme l'était l'étang d'Haspelschiedt à Bitche. Fond bétonné, parfaitement connu des équipages, manip' répétée deux douzaines de fois avant la date fatidique.
Dans la réalité - Gilles me corrigera si je me trompe - la progression des chars est beaucoup plus lente, même si les pilotes ont généralement hâte de sortir de l'eau.
Voici un lien vers une photo qui donne une bonne idée de la "route" parcourue par les chars sur le site d'Haspelschiedt :
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La démo est faite sur un site aménagé, comme l'était l'étang d'Haspelschiedt à Bitche. Fond bétonné, parfaitement connu des équipages, manip' répétée deux douzaines de fois avant la date fatidique.
Dans la réalité - Gilles me corrigera si je me trompe - la progression des chars est beaucoup plus lente, même si les pilotes ont généralement hâte de sortir de l'eau.
Voici un lien vers une photo qui donne une bonne idée de la "route" parcourue par les chars sur le site d'Haspelschiedt :
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Jean-François Brillant- membre
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Re: Le franchissement en submersion
Bonsoir,
Par contre dès que le tourelleau sort de l'eau, le char accélère et effectivement les derniers mètres et les sortie d'eau sont spectaculaires.
Jean François à raison, quand le char est totalement imergé, la vitesse de progression n'est pas rapide, mais surtout elle doit être régulière et sans grande variation du régime moteur, 2000t/mn au démarrage.
Il est fait allusion au site d'Aspelschiedt à Bitche. Il s'agit d'un site naturel dont les berges départ et arrivée ont été aménagées, il s'agissait d'un formidable site d'instruction. Au regard de la fréquence d'utilisation, si cet aménagement n'avait pas était fait, une dégradation rapide du site aurait été observé.
J'ai assisté ou participé à des franchissement en site non aménagé, soit dans le cadre de manoeuvre ou d'exercice d'entrainement. Effectivement la progression en immersion totale est lente. Le chef de char qui est responsable du guidage de son blindé, donne les ordres au pilote. Tout deux ne voyent rien, ils doivent sentir le positionement du char, pente, devers ect....Il faut aussi avoir présent à l'esprit, que l'adhérence du char sous l'eau est différente, elle dépend de la nature du fond, mais il faut aussi compter avec "Archimède", un AMX30 sous 3 m d'eau n'a plus qu'un poids apparent de 14t, une garde au sol qui a considérablement augmenté.
Les réactions sont donc différentes.J'ai assisté ou participé à des franchissement en site non aménagé, soit dans le cadre de manoeuvre ou d'exercice d'entrainement. Effectivement la progression en immersion totale est lente. Le chef de char qui est responsable du guidage de son blindé, donne les ordres au pilote. Tout deux ne voyent rien, ils doivent sentir le positionement du char, pente, devers ect....Il faut aussi avoir présent à l'esprit, que l'adhérence du char sous l'eau est différente, elle dépend de la nature du fond, mais il faut aussi compter avec "Archimède", un AMX30 sous 3 m d'eau n'a plus qu'un poids apparent de 14t, une garde au sol qui a considérablement augmenté.
Par contre dès que le tourelleau sort de l'eau, le char accélère et effectivement les derniers mètres et les sortie d'eau sont spectaculaires.
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Re: Le franchissement en submersion
bon la video c'est de la démonstration et c'est fait pour impressionner le public je pense lors d'une porte ouverte d'un quelconque régiment ,mais un telle masse qui évolue ainsi c'est tout de même impressionnant pour les néophyte dont je fais partie,bien sur rien de comparable avec vos exprériences respectives.Mais avouez qu'un mouvement ça jette un peu .
KRAL DOMINIQUE- membre
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Re: Le franchissement en submersion
C'est bien tardivement que je répond à une interrogation de Dominique relative à la pratique actuelle du franchissement en submersion.
Si le franchissement en submersion n'est plus pratiqué dans les armées occidentales, il l'est toujours dans les forces Soviétiques. Je vient de lire un article dans le magasine DSI (Défense et Sécurité Internationale) d'avril 2014, relatif au T80 qui fait état des différentes versions de la bête, produite à 4500 exemplaires rien que pour la Russie et dotée de schnorkel de nuque et de différents diamètres en fonction de la puissance du groupe moto propulseur, turbine à gaz de 1000,1100 ou 1250CV.
Si le franchissement en submersion n'est plus pratiqué dans les armées occidentales, il l'est toujours dans les forces Soviétiques. Je vient de lire un article dans le magasine DSI (Défense et Sécurité Internationale) d'avril 2014, relatif au T80 qui fait état des différentes versions de la bête, produite à 4500 exemplaires rien que pour la Russie et dotée de schnorkel de nuque et de différents diamètres en fonction de la puissance du groupe moto propulseur, turbine à gaz de 1000,1100 ou 1250CV.
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Re: Le franchissement en submersion
Merci GILLES ,CPIO a écrit:C'est bien tardivement que je répond à une interrogation de Dominique relative à la pratique actuelle du franchissement en submersion.
Si le franchissement en submersion n'est plus pratiqué dans les armées occidentales, il l'est toujours dans les forces Soviétiques. Je vient de lire un article dans le magasine DSI (Défense et Sécurité Internationale) d'avril 2014, relatif au T80 qui fait état des différentes versions de la bête, produite à 4500 exemplaires rien que pour la Russie et dotée de schnorkel de nuque et de différents diamètres en fonction de la puissance du groupe moto propulseur, turbine à gaz de 1000,1100 ou 1250CV.
permets moi de te citer : le 4 02 2014 dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tu as dis .
Mon cher Dominique,
"Tu as du sauter très très haut pour ne rebondir que très exactement 119 jours 18 heures et 50 minutes après l'envoie de mon message......................?"
je pense que dans le cas de sujet sur le Franchissement en Sub, tu as du plonger trop profond pour ne remonter l'info que maintenant à moins que ,comme tous les retraités tu ne sois comment dirais-je ?...Submergé ???
Merci pour ta réponse néanmoins.Trop tentant que cette réponse du berger à la bergère (t'en fais une belle de bergère tiens !!!!
Pas rancunier le SAPEUR KRAL ;de la mémoire c'est tout !!!!
bien amicalement
DOMINIQUE
KRAL DOMINIQUE- membre
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Re: Le franchissement en submersion
Sympa cette petite vidéo. Ca a l'air de lui plaire à notre ami Cavalier, il y retourne.
Plus sérieusement, je pense qu'à l'époque nous maitrisions parfaitement le franchissement en submersion et de noter que les équipages de char étaient en partie constitués de gens du contingent, et d'en conclure que l'instruction était bien faite et que nos petits gars bien encadrés pouvaient faire merveille.
Plus sérieusement, je pense qu'à l'époque nous maitrisions parfaitement le franchissement en submersion et de noter que les équipages de char étaient en partie constitués de gens du contingent, et d'en conclure que l'instruction était bien faite et que nos petits gars bien encadrés pouvaient faire merveille.
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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Re: Le franchissement en submersion
Ma maigre culture cinématographique me laisse croire qu'il s'agit d'un extrait du film "Le toubib" avec Alain Delon et Véronique Jannot.
Jean-François Brillant- membre
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Re: Le franchissement en submersion
ha oui, maintenant que tu le dis, c'est bien possible. Y a t'il un sujet où tu n'y connais rien ?
Re: Le franchissement en submersion
Effectivement, j'ai vu ce film il y a quelques décennies, c'est possible.
Mais pour les anciens, vous souvenez-vous peut être, à l'époque on parlait de feuilleton et non pas de série, sur la 1ere et ce tout les soirs d'un feuilleton intitulé : A vous de jouer Milor. Il s'agissait du détournement d'un AMX30 lors d'un franchissement en submersion et ce par les services secrets d'un pays de l'Est.
Feuilleton tourné avec le concours du 12éme CUIR de Mulheim.
Mais pour les anciens, vous souvenez-vous peut être, à l'époque on parlait de feuilleton et non pas de série, sur la 1ere et ce tout les soirs d'un feuilleton intitulé : A vous de jouer Milor. Il s'agissait du détournement d'un AMX30 lors d'un franchissement en submersion et ce par les services secrets d'un pays de l'Est.
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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Re: Le franchissement en submersion
Bonjour,
A vous de jouer MILORD. J'étais totalement fan. J'ai même récupéré tous les épisodes en numérique.
Voilà quelques photo perso prise en 1995 lorsque j'étais chef de peloton au 2ème RCH. Tous les escadrons ont franchi au même endroit dans la semaine (exercice Marne 95).
Les chars entraient par paliers pour contrôler l'étanchéité de la caisse, de la jonction caisse tourelle (joint gonflable) et du haut de la tourelle. Si la ou les fuites n'étaient pas supérieures à deux doigts, c'était bon. Sinon, marche arrière toute !
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Même le 30 D franchissait :
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@+
A vous de jouer MILORD. J'étais totalement fan. J'ai même récupéré tous les épisodes en numérique.
Voilà quelques photo perso prise en 1995 lorsque j'étais chef de peloton au 2ème RCH. Tous les escadrons ont franchi au même endroit dans la semaine (exercice Marne 95).
Les chars entraient par paliers pour contrôler l'étanchéité de la caisse, de la jonction caisse tourelle (joint gonflable) et du haut de la tourelle. Si la ou les fuites n'étaient pas supérieures à deux doigts, c'était bon. Sinon, marche arrière toute !
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Même le 30 D franchissait :
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BESSON- membre
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Re: Le franchissement en submersion
Un franchissement de 30 a toujours été une attraction, il faut dire que c'est impressionnant et il nous manque le bruit caractéristique des clapets anti retour (d'eau) sur les pots d'échappement.
Effectivement joint de tourelle gonflable, également le joint de masque, pour le reste des joints toriques, d'où la nécessite de bien les nettoyer avant de franchir, ou en ambiance NBC.
Belles photos sympas, merci
Effectivement joint de tourelle gonflable, également le joint de masque, pour le reste des joints toriques, d'où la nécessite de bien les nettoyer avant de franchir, ou en ambiance NBC.
Belles photos sympas, merci
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Re: Le franchissement en submersion
Bien sur que l'AMX 30 D franchissait.
Je viens de scanériser des diapios que j'ai retrouvée d'un franchissement du 12éme Cuirassier sur le Rhin. Hélas la qualité du tirage est mauvaise alors que les diapos sont bien.
Dans le cas présent, il s'agit d'une prise en remorque suite à un arrêt moteur (simulé) et ce par l'équipe SAF du 32RG en mars 1980.
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Départ du 30D
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Test d'étanchéïté,
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Par guidage radio, le chef d'équipe SAF positionne le 30D devant le 30 à remorquer.
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Mise à l'eau des plongeurs pour mise en place des deux élingues de remorquage, de plus il fallait les croiser: à imaginer dans le courant et presque sans visibilité.
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Sont en attente les deux plongeurs équipés de mini-bouteille, pour intervention dans le char en cas de voie d'eau.
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Les deux plongeurs ont fait surface sur le 30D, nous voyons le bouillonnement des deux pots d'échappement du 30D.
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Le chef d'équipe communique avec le chef de char en difficulté.
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Récupération des deux plongeurs.
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Et la bête sort !!!!!......
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Et voilà le boulot, tout le monde est au sec.
Je viens de scanériser des diapios que j'ai retrouvée d'un franchissement du 12éme Cuirassier sur le Rhin. Hélas la qualité du tirage est mauvaise alors que les diapos sont bien.
Dans le cas présent, il s'agit d'une prise en remorque suite à un arrêt moteur (simulé) et ce par l'équipe SAF du 32RG en mars 1980.
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Départ du 30D
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Par guidage radio, le chef d'équipe SAF positionne le 30D devant le 30 à remorquer.
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Mise à l'eau des plongeurs pour mise en place des deux élingues de remorquage, de plus il fallait les croiser: à imaginer dans le courant et presque sans visibilité.
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Sont en attente les deux plongeurs équipés de mini-bouteille, pour intervention dans le char en cas de voie d'eau.
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Les deux plongeurs ont fait surface sur le 30D, nous voyons le bouillonnement des deux pots d'échappement du 30D.
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Le chef d'équipe communique avec le chef de char en difficulté.
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Récupération des deux plongeurs.
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Et la bête sort !!!!!......
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Et voilà le boulot, tout le monde est au sec.
_________________
Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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Localisation : CARANTEC 29
Re: Le franchissement en submersion
Alors là, superbe !
Merci Gilles pour ce petit reportage, très intéressant. te souviens tu de la nature du fond et de l'endroit ?
Merci Gilles pour ce petit reportage, très intéressant. te souviens tu de la nature du fond et de l'endroit ?
Re: Le franchissement en submersion
Salut GILLES,
salut tout le monde,super ce reportage les images sont très visibles,même si la situation est simulée j'imagine que la tension des hommes ne doit pas l'être ,quelque soit leur poste .As tu déjà opéré dans ce cas en situation réelle ?
cdt
Dominique
salut tout le monde,super ce reportage les images sont très visibles,même si la situation est simulée j'imagine que la tension des hommes ne doit pas l'être ,quelque soit leur poste .As tu déjà opéré dans ce cas en situation réelle ?
cdt
Dominique
KRAL DOMINIQUE- membre
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Date d'inscription : 28/07/2012
Age : 63
Localisation : ESTREES ST DENIS OISE
Re: Le franchissement en submersion
Bonjour François, bonjour Dominique,
Je vais répondre à vos interrogations dans l'ordre des questions ce qui me fera par ailleurs respecter l'ordre hiérarchique. Un trait d'humour dès le matin.
Le lieu de ce franchissement est le Rhin à Artheim, PK 214.6. Quant à la nature du fond à cet endroit, je n'en n'ai pas un souvenir précis. Mais dans un fleuve tel que le Rhin, dès lors qu'il y a du courant, les dépôts de vase alluvionnaire sont faibles et l'on trouve généralement du sable ou du gravier. Pour illustrer mon propos, un extrait de mon carnet de plongée qui correspond à l'enregistrement de ce franchissement.
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Conditions d'intervention: vitesse du courant 0.4m/s, visibilité nulle et température de l'eau 4°.
Pour répondre à la question de Dominique, il est arrivé à l'équipe de devoir intervenir sur des incidents bien réels.
J'ai le souvenir du dépannage d'un AMX30 dans le Danube au environ de Stetten, dans des conditions disons scabreuses.
Nous faisions franchir à gué les 30 d'un régiment (Cuirassier ou Dragon ?) stationné à Stetten. Régiment non homologué franchissement en submersion donc équipages non formé et non équipé pour cette technique. Lors du passage d'un des Escadrons, son Capitaine me dit connaitre un endroit ou il y a un trou de plus de 2 m et que cela serait bien de pouvoir y passer plutôt que de patauger entre 1 et 1.5m. Je donne mon accord et nous faisons un essais. L'eau affleure le haut de la tourelle. Nous organisons l'affaire et le passage se fait individuellement, les volets Chef de Char et radio chargeur ouvert. Bien sur, suivant la loi de l'emmerdement maximum, un char cale dans le trou et ne peut redémarrer son moteur.
Evacuation immédiate des trois membres d'équipage en tourelle. le Pilote est lui dans son habitacle, impossible de le sortir, le barillet d'obus de première urgence est en place ainsi que le dossier de son siège . Les plongeurs sont sur le char et dans la tourelle. Nous rassurons le pilote et lui passons un narghilé de manière à ce qu'il puisse respirer en cas d'entrée d'eau. Nous faisons venir en marche arrière un autre AMX 30, deux plongeurs passent à l'eau pour l'élingage et nous sortons le tout de ce beau Danube qui dans ce secteur est encore bleu. Ouf cela s'est bien terminé car nous étions un peu "border line" en terme de règlement. Le Commandant d'Escadron nous à chaleureusement remercié autour d'un pot.
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Page du carnet de plongée correspondant à cet aventure. Le lieu de franchissement était Scheer sur le Danube.
Pour que vous ayez une idée de l'exiguïté de l'espace dans lequel évolue le plongeur et œuvre l'équipage, quelques vues de l'intérieur de la tourelle d'un AMX 30.
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Emplacement du Radio Chargeur, à gauche dans la tourelle. Le siège strapontin visible en bas est relevé. En dessous des oculaires dans la zone noire, le passage pour accéder au pilote et à droite on distingue une partie du berceau du canon et de sa culasse.
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Emplacement du tireur. En rouge la "Bête à corne" qui sert à manœuvrer la tourelle et au dessus à droite le petit volant qui sert à bouger le canon en site. Le tireur est droite et au fond dans la tourelle, le chef de char est au dessus de lui, ses pieds reposent pratiquement sur les épaules du tireur.
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L'alimentation du canon de 20 placé en coaxial.
Je rappelle que sur 4 hommes d'équipage, trois étaient du contingent. Donc bien formés et encadrés ils n'étaient pas si mal que ça nos "petits gars", ils étaient même bons.
Je vais répondre à vos interrogations dans l'ordre des questions ce qui me fera par ailleurs respecter l'ordre hiérarchique. Un trait d'humour dès le matin.
Le lieu de ce franchissement est le Rhin à Artheim, PK 214.6. Quant à la nature du fond à cet endroit, je n'en n'ai pas un souvenir précis. Mais dans un fleuve tel que le Rhin, dès lors qu'il y a du courant, les dépôts de vase alluvionnaire sont faibles et l'on trouve généralement du sable ou du gravier. Pour illustrer mon propos, un extrait de mon carnet de plongée qui correspond à l'enregistrement de ce franchissement.
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Conditions d'intervention: vitesse du courant 0.4m/s, visibilité nulle et température de l'eau 4°.
Pour répondre à la question de Dominique, il est arrivé à l'équipe de devoir intervenir sur des incidents bien réels.
J'ai le souvenir du dépannage d'un AMX30 dans le Danube au environ de Stetten, dans des conditions disons scabreuses.
Nous faisions franchir à gué les 30 d'un régiment (Cuirassier ou Dragon ?) stationné à Stetten. Régiment non homologué franchissement en submersion donc équipages non formé et non équipé pour cette technique. Lors du passage d'un des Escadrons, son Capitaine me dit connaitre un endroit ou il y a un trou de plus de 2 m et que cela serait bien de pouvoir y passer plutôt que de patauger entre 1 et 1.5m. Je donne mon accord et nous faisons un essais. L'eau affleure le haut de la tourelle. Nous organisons l'affaire et le passage se fait individuellement, les volets Chef de Char et radio chargeur ouvert. Bien sur, suivant la loi de l'emmerdement maximum, un char cale dans le trou et ne peut redémarrer son moteur.
Evacuation immédiate des trois membres d'équipage en tourelle. le Pilote est lui dans son habitacle, impossible de le sortir, le barillet d'obus de première urgence est en place ainsi que le dossier de son siège . Les plongeurs sont sur le char et dans la tourelle. Nous rassurons le pilote et lui passons un narghilé de manière à ce qu'il puisse respirer en cas d'entrée d'eau. Nous faisons venir en marche arrière un autre AMX 30, deux plongeurs passent à l'eau pour l'élingage et nous sortons le tout de ce beau Danube qui dans ce secteur est encore bleu. Ouf cela s'est bien terminé car nous étions un peu "border line" en terme de règlement. Le Commandant d'Escadron nous à chaleureusement remercié autour d'un pot.
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Page du carnet de plongée correspondant à cet aventure. Le lieu de franchissement était Scheer sur le Danube.
Pour que vous ayez une idée de l'exiguïté de l'espace dans lequel évolue le plongeur et œuvre l'équipage, quelques vues de l'intérieur de la tourelle d'un AMX 30.
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Emplacement du Radio Chargeur, à gauche dans la tourelle. Le siège strapontin visible en bas est relevé. En dessous des oculaires dans la zone noire, le passage pour accéder au pilote et à droite on distingue une partie du berceau du canon et de sa culasse.
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Emplacement du tireur. En rouge la "Bête à corne" qui sert à manœuvrer la tourelle et au dessus à droite le petit volant qui sert à bouger le canon en site. Le tireur est droite et au fond dans la tourelle, le chef de char est au dessus de lui, ses pieds reposent pratiquement sur les épaules du tireur.
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L'alimentation du canon de 20 placé en coaxial.
Je rappelle que sur 4 hommes d'équipage, trois étaient du contingent. Donc bien formés et encadrés ils n'étaient pas si mal que ça nos "petits gars", ils étaient même bons.
Dernière édition par CPIO le Sam 29 Nov 2014 - 23:10, édité 1 fois
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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