reco fosse de la LORELEI

Bonjour ,
j'ai retrouvé dans mes archives le C.R. des plongeurs de la Marine de 1956
concernant une plongée dans la fosse du P.K.553,5  .

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Bonjour à tous,

c'est un document fort intéressant.

M. Kleimberg en avait parlé dans son livre sur les FMR.

Merci pour le partage

Cordialement

Richard

bonsoir Richard ,
lors de mon stage pilote en 1971 , l'Exelmans était encore équipé d'un profondimètre
et la profondeur étais supérieur à 20 M.
Cordialement
Jean-Paul

Voilà un document dont la lecture est très intéressante.  
Toute la difficulté de cette plongée, n'est pas la profondeur (20m ce n'est rien), mais la vitesse du courant. Un courant de surface de 4 Nd, ça fait 2m/s, ce n'est pas neutre et j'en parle par expérience. Il faut aussi avoir présent à l'esprit que les moyens techniques de 1956 n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, donc ce n'était pas une plongée sans risque, surtout avec un VC (volume constant) et narguilé de la Spirotechnique. Dans ce type de scaphandre que j'ai eu le loisir d'utiliser 10 ans plus tard, il faut dire que l'on n'est pas très à l'aise dans ces mouvements et qu'en cas de problème ce n'est pas gagné pour regagner la surface ou porter secours au plongeur.
Bravo à ces plongeurs.
Nous voyons bien que ce CR est rédigé par un Marin et non un "terrien" car il parle de "la voilure" prise par le tuyau du narguilé sous l'effet du courant. Un Sapeur ou un biffin aurait dit en "drapeau".

Je joins deux photos de ce type de scaphandre, l'une prise à St Mandrier au ponton 2 et l'autre à l'EPAT de La Valbonne dans le pédiluve.


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Vous observerez en visualisant ces deux photos que ce type de vêtement peut s'utiliser en autonome avec des bouteilles dans le dos, ou relié a la surface par un narguilé. Dans le second cas le plongeur a quand même une petite bouteille dans le dos et le tuyau est muni d'un raccord largable en cas de problème. Voir la photo ci dessous.

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Merci à toi Jean Paul pour ce document.

Bonjour JEAN-PAUL ,bonjour GILLES ,
que ce reportage et ses explications sont intéressants ,pour leur aspect technique,découverte géologique ,mais aussi historique ;en effet ce gouffre ou cette fosse sont sans doute à l'origine de la légende de la LORELEI ,qui attirait les bateaux et les faisait sombrer ,il a y gros à parier que un tel relief immergé provoque des remous ,voir des tourbillons prompts à faire sombrer des esquifs .
Les navigateurs du RHIN ici présents pourront sans doute apporter des témoignages sur cette zone,célèbre dans la mythologie germanique .
Comme quoi ,à l'origine des légendes il y a toujours une explication logique ,que suis ravi d'apprendre ici dans ce cas ici.Le génie une arme savante ! c'est encore prouvé ici (même si les marins sont contributeurs dans ce cas )
Cordialement
DOMINIQUE