France, Strasbourg : ouvrages divers des intervalles

Les ouvrages intermédiaires, grands abris, points d’appui d’infanterie, batteries et systèmes d’inondation de la ceinture des forts détachés de Strasbourg


Après la construction de la ceinture des forts détachés de Strasbourg de 1872 à 1882, les autorités allemandes entreprennent d’importants travaux de modernisation de cette ceinture de fortification suite à la mise en service des obus chargés à la mélinite et des obus torpilles.

Dès la fin de l’année 1886, les forts détachés qui viennent tout juste d’être achevés, sont renforcés et une grande partie de l’artillerie de ces ouvrages est répartie dans les intervalles. Toutefois, compte tenu que certains intervalles sont trop grands, cinq ouvrages intermédiaires sont construits entre 1887 et 1890 :

Zwischenwerk Neu-Empert, actuel ouvrage Neufempert : construction 1887-1889

Zw. Fransecky-Moltke, actuel ouvrage Ney-Rapp : construction 1890-1891

Zw. Baden-Bismarck, actuel ouvrage Frère-Kléber : construction 1887-1889

Zw. Sachsen-Tann, actuel ouvrage Joffre-Lefebvre : construction 1887-1889

Zw. Werder-Schwarzhoff, actuel ouvrage Uhrich-Hoche : construction 1887-1889.

Ultérieurement, lors d’une nouvelle phase de renforcement de la place forte de Strasbourg, en complément des ouvrages planifiés pour le temps de guerre, des points d’appui d’infanterie et des batteries sont érigés dès le temps de paix, sur et aux environs de la ceinture des forts détachés de Strasbourg.

J I et J II : deux grands abris d’infanterie modernes : construction 1911

Kirchbaum-Batterie, ou Batterie des cerisiers : construction 1901-1902.

Batterie 38 – Batterie links vom Fort Werder, actuelle batterie 38 à gauche du fort Uhrich : construction 1898-1899

Batterie 39 – Batterie links vom Zw. Werder-Schwarzhof, actuelle batterie 38 à gauche de l’ouvrage Uhrich-Hoche: construction 1898-1899

Batterie 40 – Batterie links vom Fort Schwarzhoff, batterie 40 à gauche du fort Hoche : construction 1897-1898

Batterie 41 – Batterie « Auf den Bauerngründen », actuelle batterie 40 dite Batterie des Paysans : construction 1898-1900

Infanterie-Stützpunkt bei KM 119, actuelle point d’appui d’infanterie du PK 119 : construction 1889-1891

Stützpunkt Kinzig (point d’appui de la Kinzig) : construction 1913-1914

Stützpunkt Eckartsweier (point d’appui d’Eckartsweier) : 1911-1913

Dans cette rubrique je vous présente une partie des ouvrages encore existants.


Zwischenwerk Sachsen-Tann / Ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre (1)

Commune : Lingolsheim

Construction : 1887-1889

Type d’ouvrage : ouvrage intermédiaire à fossés secs, de forme trapézoïdal.

Coordonnées géographiques : rue de Geispolsheim, Lingolsheim : 48°40’43.85’’N – 7°40’43.85’’E

Propriétaire : commune de Lingolsheim

Restauration : cet ouvrage, longtemps laissé à l’abandon et vandalisé (ma première série de photographies),  a été remis en valeur et transformé par la commune de Lingolsheim en parc public inauguré en  septembre 2006 (deuxième série de photographies).

Visite : possible pendant les heures d’ouverture du parc. Toutefois l’intérieur de l’ouvrage n’est plus accessible.

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Tableau d’Andre Brauch représentant l’ouvrage vers 1900

Description : l’ouvrage étant muni de descriptifs réalisés par le Cercle d’Etudes des Fortifications, je me limite à vous présenter les photographies de ces panneaux.

Série de photographies de MJR de 1997 et de 1998

Casernement de gorge et entrée principale de l’ouvrage

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Casernement et caponnière de gorge

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Casemate de gorge (défense de l’entrée)

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Poterne principale

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Casemate du chemin couvert

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Chambre de l’aile gauche avec créneau de défense de l’entrée

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Chambre du casernement de gorge : il ne reste que les blocs de support du parquet flottant

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Intérieur de la caponnière de gorge

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Petit magasin à poudres

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Niche à lampe dans l’escalier d’accès à l’une des traverses-abris

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Restes du monte-charge à munitions sous la traverse-abri du saillant gauche

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bonjour tout le monde ,bonjour RICHARD,
très intéressant comme d'habitude ,surtout la peinture,car il est rare d'avoir des vues intégrales de telles fortifications,le peintre l'a-t-il vu du ciel,peint d'après une maquette ou reconstituée d'après des relevés de l'existant? Il est édifiant de constater que même si la forme a changé depuis VAUBAN,en raison de la modernisation des techniques de combat et l'artillerie,le concept de VAUBAN demeure plus de 2 siècles après .Force est de constater qu'il fut vraiment un précurseur de Génie.

Zwischenwerk Sachsen-Tann / Ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre (2)

Bonjour,

Dans un premier temps je vais apporter quelques éléments de réponse à Dominique.

Le peintre des fortifications : Andre Brauch

Andre, lorsqu’il peint un ouvrage, fait une étude complète sur la technique de construction, avec les plans qu’il recherche où que les associations lui fournissent. Il va jusqu’au dernier détail : lorsque nous travaillons avec lui pour faire des relevés sur le terrain, il ne se contente pas de prendre rapidement les principales mesures. Par exemple, pour le fort Hoche, nous avons travaillé environ 5 week-ends, pour réaliser, et contrôler les points litigieux des premières ébauches. Il est vrai qu’en plus des tableaux réalisés il y a quelques années, il réalise des dessins en trois D sans assistance de l’informatique. Chaque angle est calculé. Pour les tableaux, il les a réalisés avec comme base des plans projets qui avaient servis à faire les marchés de construction et à chiffrer les coûts pour le service des fortifications allemandes, mesures qu’il a complété par des recherches sur le terrain. Mais, actuellement, avec les enseignements qu’il a acquis au cours de nos recherches sur le terrain autour de Strasbourg, ou sur les autres places fortes puisqu’il travaille avec la plupart des associations allemandes et françaises de par et d’autre du Rhin, il reprend certain tableaux et effectuent des modifications. Actuellement il ajoute des réseaux de fils et de barbelés sur les caponnières et les flancs de l’escarpe.
Autre exemple, pour le fort Hoche j’ai passé une après-midi complète à lancer des pierres, couché sous les ronces, sur le toit du casernement de gorge du fort Hoche, pour repérer le cheminement des conduits existants encore de nos jours et repérer les modifications qui ont été faites au fil des années. Il n’existe plus aucun dossier sur la construction des forts de Strasbourg. Seuls subsistent quelques plans projets dressés avant la construction, mais qui divergent dès fois de la réalité. A la batterie n°39 j’ai passe des heures à creuser pour retrouver le câble de mise à terre des tourelles d’artillerie qui ont disparues de nos jours, et à côté à l’ouvrage intermédiaire Uhrich-Hoche, nous avons creusé pour trouver des traces des quelques pavés qui encadraient le terrain le long des façades de gorge de l’ouvrage. Il était hors de question qu’il fasse un dessin sans vérifier auparavant les données sur le terrain.
Donc, pour résumer, Andre ne laisse rien au hasard ; c’est un perfectionniste. Toutefois, comme nos connaissances évoluent au fil des recherches, les dessins sont corrigés au fur et à mesure.
Ces dernières années il s’est spécialisé dans la recherche des réseaux de fils et de barbelés, et la précisions de ses dessins est remarquable, puisque il place chaque poteau et chaque il tel qu’il était à l’époque. Au fort Hoche il subsiste un petit doute sur un poteau de contreventement au niveau de l’entrée, et il essaye de deviner sa positions exacte sous l’épaisse couche d’enrobée avec  un détecteur de métal.
Il réalise actuellement une commande pour fort de Guentrange près de Thionville, un tableau géant de l’ouvrage, en contre-plongée, pour cette association. Il a également réalisé de superbes tableaux sur les forts de Verdun, et dernièrement, même un cuirassé pour une commande.

En ce qui concerne la fortification allemande comparée à la fortification française, le sujet est trop complexe pour l’aborder dans cette rubrique. Encore un peu de patience…

Revenons à notre ouvrage intermédiaire.

Série de photographies de MJR de 1997-1998.

Ce qui est intéressant sur cet ouvrage, est qu’il avait conservé pas mal de grilles d’origine. Voici une vue de la grille de contrescarpe de l’ouvrage.

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Et les grilles de contrescarpe du fossé de gorge. A l’époque, en Allemagne on entraînait la troupe à franchir les grilles françaises et en France, les grilles allemandes….

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Le coffre simple de contrescarpe gauche avec deux chambres de tir pour canons-révolvers de 3,7 cm

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Les casemates et parapets d’artillerie du front

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Le coffre double de contrescarpe droit, vue extérieure, avec deux créneaux dans chaque direction

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Vue intérieure d’une chambre de tir du même coffre de contrescarpe double

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Une poterne qui relie les coffres de contrescarpe

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La salle d’alerte du coffre de contrescarpe droit

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Le fossé du front de tête

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Observatoire de sentinelles  type « escargot »

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On retrouve encore quelques observatoires de sentinelles sur les ouvrages de fortification allemands de Strasbourg, Metz, Mutzig et Neuf-Brisach.

Si leur usage a été généralisé sur les groupes fortifiés de Metz, Strasbourg, Thionville, et les points d’appui de Neuf-Brisach, leur emploi sur les forts et ouvrages de Strasbourg est un peu plus limité, du moins de nos jours il n’en reste que très peu d’exemplaires.

Cet observatoire de sentinelle est constitué d’une double enveloppe en tôle zinguée de 3 mm d’épaisseur, et à l’intérieur, une troisième tôle de 4 mm d’épaisseur placée entre les deux autres. L’espace entre les tôles est rempli de gravier. Il est muni de poignées pour le déplacer (Source : Christian Dropsy : Les fortifications de Metz et Thionville, 1995). Cet abri offre une protection contre les armes légères et les éclats de shrapnells. En règle générale il est enterré en partie en fonction de sa position, ou comme au fort de Mutzig, intégré dans les tranchées.

L’ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre transformé en parc public, photographies prises le jour de l’inauguration, le 10 septembre 2006.

Voici une série de panneaux conçus par M. Philippe Burtscher et Franck Burckel

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L’orchestre lors de l’inauguration

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A bientôt pour une visite des autres ouvrages

MJR

bonjour ,
merci RICHARD pour ces explications ,je constate que c'est plus qu'une passion c'est de la rage,digne des meilleurs archéologues chapeau bas !!!.Nous ne pouvons que saluer cette volonté de retracer et conserver ,cette architecture militaire d'antan .Bravo et merci à tous les passionnés d'Alsace et d'outre-Rhin.

Strasbourg : ouvrage intermédiaire Uhrich-Hoche (Zwischenwerk Werder-Schwarzhof): (1)

Construction: 1887-1889

Type : ouvrage intermédiaire de forme rectangulaire à fossés en eau

Propriétaire : Ministère de la défense

Utilisation : terrain d’exercice (ancien polygone de mise en œuvre d’explosifs)

Accès : interdit

Position : sur le front sud de l’ancienne ceinture de forts détachés, dans la forêt de la commune d’Illkirch-Graffenstaden. Est situé à proximité de la piste des forts.

Coordonnées GPS : 48°30’01.81’’ N – 7° 45’ 02.10’’ E

Altitude : 145 mètres

Etat : bon état général, il reste quelques équipements d’origine ; l’accès aux différentes parties de l’ouvrage est de plus en plus difficile à cause de la nature qui reprend ses droits.

Intérêt patrimonial :

Ouvrage unique disposant encore d’équipements d’origine (grilles féensives, portes, ventilation, observatoires cuirassés), avec à proximité la batterie de 3 canons de 10,5 cm sur affût à bouclier ; la maçonnerie est de très bonne qualité et les locaux sont secs. Malheureusement l’ensemble du site à fait l’objet de pillage récent avec découpe des blindages au chalumeau. Il s’agit ici d’un des derniers ouvrages intermédiaires allemand avec fossés en eau, encore en état ; il serait judicieux que la protection de ce patrimoine européen soit prise en compte.

Cet ouvrage ne dispose que d’une entrée, défendue par des grilles défensives situées de par et d’autre du pont. Ce pont avait été rénové pour permettre l’accès des véhicules au terrain d’exercice. A l’origine il s’agissait d’un pont en bois.

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L’entrée même de l’ouvrage est défendue par deux blockhaus sur la gorge. Après les modernisations de 1906-1914, ils ont été munis de créneaux avec volets blindés, insérés dans un bloc en béton qui s’intègre de par la couleur et des dessins dans la maçonnerie de l’ouvrage. Le blockhaus de gauche est le poste de garde et celui de droite les toilettes. Au centre, après les deux portes du grillage défensif, une porte à deux battants en acier munie de petite lucarne d’observation et de tir. Les blockhaus couvrent l’entrée et les berges de la douve du fossé de gorge.

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Espèce de guérite insérée dans le mur de gorge du blockhaus de garde droit, servant à priori à protégé la trappe d'accès à la fosse de vidange des toilettes.

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Douve au niveau de la gorge

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Porte d’entrée de l’ouvrage : sur le mur intérieur droit l’on aperçoit encore les supports du câble métallique destiné à actionner la sonnette d’alarme.

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Porte d’accès au blockhaus droit (WC) : à la base de la porte on aperçoit les glissières pour mettre en place des dispositifs anti-inondations. A l’époque, alors que la nappe phréatique était plus haute, le risque d’inondation était plus important. Tous les accès aux locaux de cet ouvrage sont équipés de ce dispositif. Par ailleurs, des chiffres romains sont également taillés sur els montant de ces accès (je suppose qu’il s’agit d’un numéro repère qui devait correspondre à des planches préparées sur mesure pour ce dispositif).

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L’ouvrage comporte un grand abri à l’épreuve des bombes situé au centre, et de deux traverses abris situées dans chaque angle du saillant.

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Vers 1898-1899, lors de l’installation de la batterie à droite de l’ouvrage intermédiaire et des observatoires sur les deux traverses abris, l’abri a été rallongé sur chaque aile pour que les munitions et poudres stockées initialement dans les deux traverses-abri, puissent être transférées. Les deux traverses abris munies d’observatoires ont été également doté de salle de piquet d’alerte et d’un PC d’artillerie.

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Sur l’aile droite, le gros tuyau de ventilation et la plaque blindée sont au niveau de la cuisine.

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Aile gauche de l’abri. De ce côté de l’ouvrage, l’eau de pluie s’infiltre et stagne dans les locaux.

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A bientôt pour la suite de la visite

Cordialement

MJR

Strasbourg : point d’appui du kilomètre 119 (Ile du Rohrschollen): 1ère partie

Accès : à pied, zone naturelle protégée. Ouvrage difficile à trouver, complètement noyé dans la végétation très luxuriante des forêts du Rhin (de préférence en hiver).

Situation : entre le fort Hoche (rive droite du Rhin) et le fort Kirchbach (rive gauche du Rhin), à environ 500 mètres de la batterie des Paysans.

Construction : 1889-1891

Etat de l’ouvrage : la butte de terre qui protégeait l’ouvrage sur trois côtés a disparue. A priori, le point d’appui était complété par des fossés en eau. L’ouvrage lui-même présente l’avantage d’être difficilement accessible ; en conséquence, l’essentiel de son équipement ventilation est encore en place. Il n’a pas été tagué outre mesure ; par contre les portes d’accès du couloir d’entrée ont disparues.

Photographies MJR de février 2010

Partie avant (côté ennemi) de l’ouvrage : habituellement cette partie de l’abri est noyée dans un massif en terre. Toutefois, le fait de l’absence de terre nous permet de voir en détail le type de maçonnerie ; compte tenu qu’elle n’est pas visible, elle est moins soignée que du côté de la gorge. Il s’agit d’un mur en moellons (grès).

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Façade de gorge : désolé pour la qualité des photographies, mais il est très difficile de faire des photos d’ensemble avec toute cette végétation.

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Couloir d’accès : les portes des salles ont disparues.

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Les différentes salles de l’abri et leur système de ventilation

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Toilettes

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Ouvrage intermédiaire Uhrich-Hoche (Zwischenwerk Werder-Schwarzhof) : (2)

Entrée de l’ouvrage en 1996

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Traverse-abri droite dotée d’une salle d’alerte et d’une cloche d’observation modèle 1890 (WT90)

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Façade de gorge de l’abri, photos MJR de 1999

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Intérieur de l’aile gauche de l’abri, photo MJR 1999

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Intérieur de l’abri, photo MJR 1999

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Zwischenwerk Werder- Schwarzhof / ouvrage intermédiaire Uhrich-Hoche (3)

Photographies MJR de 2006 : entre temps, ce terrain d’exercice avait été rénové pour permettre la mise en œuvre de petite charge d’explosif dans le cadre de la formation du 1er RG. La tempête de 199 avait fait pas mal de dégâts et le pont par-dessus la douve a dû être rénove. Donc cette série de photos de mars 2006, complétée par celles de la marche populaire organisée lors des dernières portes ouvertes du 1er RG, nous montre un ouvrage bien nettoyé et débroussaillé. Malheureusement, très rapide, après la dissolution du 1er RG, la nature reprend ces droits ainsi que les vandales que l’on n’avait pas invités.

Traverse-abri droite

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La salle d’alerte de la traverse-abri droit et la cloche d’observation type WT 1890.

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Traverse-abri droite avec l’observatoire d’artillerie de la batterie d’artillerie n°39, comportant un poste d’observation à ciel ouvert, une cloche d’observation modèle 1896 et poste de ‘officier d’artillerie et une salle d’alerte, le tout relié avec des tuyaux acoustiques à la batterie n°39 situé à gauche de cet ouvrage. Cette traverse-abri a été modifiée lors de l’installation de la batterie vers 1898.

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Zwischenwerk Werder-Schwarzhof - Ouvrage intermédiaire Uhrich-Hoche (4)


Photographies MJR de 2006.

Coffres à munitions d’artillerie de l’aile droite de l’abri

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Salle de l’aile droite de l’abri

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Façade de gorge de l’abri

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Ancienne cuisine

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Différentes salles de l’abri

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Poste de garde droit : WC et créneaux de tir destinés à la défense de l’entrée de l’ouvrage

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Blockhaus de garde droit : entrée avec dispositif anti-inondation

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Fresque

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Détail de la porte métallique à l’entrée de l’ouvrage avec ses deux créneaux d’observation et de tir

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Dispositif de trop plein de la darse côté gauche

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Zwischenwerk Fransecky-Moltke - Ouvrage intermédiaire Ney-Rapp (1)


Construction

1890-1891

De 1886 à 1891, suite à la crise des poudres brisantes, les autorités militaires allemandes décident de renforcer les intervalles entres les 14 forts détachés de la place forte de Strasbourg, avec cinq ouvrages détachés. C’est dans ce cadre que l’ouvrage intermédiaire Ney-Rapp est construit sur le font Nord dans l’intervalle compris le Fort Fransecky et le Fort Moltke, à proximité de la nouvelle ligne de voies ferrées reliant la place forte de Germersheim à celle de Strasbourg, en longeant le Rhin, doublant ainsi les voies ferrées parcourant l’Alsace sur la rive gauche du Rhin.  

Histoire

L’ouvrage intermédiaire dénommé « Zwischenwerk Fransecky-Moltke », doté de fossés en eau, est intégré dans la ligne principale de défense du front Nord de Strasbourg. L’ouvrage est doté d’une garde militaire. Il pouvait recevoir 4 canons de 9 cm destinés à couvrir les intervalles. Il est rénové au fur et à mesure comme les autres ouvrages de la ceinture des forts détachés de Strasbourg. Après la guerre de 1914-18, il est baptisé ouvrage Ney-Rapp. Vers 1935-1940, il est intégré dans les plans de défense français, et deux cuves destinées à recevoir deux anciennes pièces de 10,5 cm prélevées sur les batteries à bouclier allemandes du front sud de Strasbourg. L’ouvrage était occupé par une batterie du 117e régiment d’artillerie lourde. Mais le 17 juin 1940, lors du retrait des troupes françaises, l’ouvrage est à priori démoli à l’explosif. La façade de gorge de la caserne à l’épreuve des bombes est éventrée à plusieurs endroits au centre de l’ouvrage, suite à une explosion intérieure, et les deux tourelles ont été ferraillées.
Après la seconde guerre mondiale le site est transformé en décharge et les fossés sont comblés et la végétation reprend le dessus. Lors d’une de nos visites vers 1997, nous avions constaté la présence de nombreux pièges dans l’ouvrage. Une personne légèrement déséquilibrée avait squatté et piégé l’ouvrage ce qui causa quelques soucis à la municipalité, qui souhaitait enterrer l’ouvrage pour fermer les accès.

Position géographique

A l’Est de la commune de Reichstett, à l’extrémité de la rue du Chemin de Fer.

Coordonnées GPS : 48° 38’ 21.34’’ N / 7° 46’ 29.07’’ E

Propriétaire

Commune de Reichstett

Photographies MJR de 1997

La façade de gorge

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Les plaques protégeant les prises d’air de la ventilation forcée ont été prélevées

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L’extrémité de l’aile droite avec l’ajout de cette petite avancée en béton pour protéger l’entrée

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Vues intérieures du casernement

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Point de chauffe

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Créneau de défense rapprochée

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Guérite – poste d’observation de sentinelle (restes)

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Emplacement des deux tourelles de 10,5 cm « S.L.K » et de leur soute à munitions (vers 1935-1940)

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Soute à munitions reliée à l’ouvrage par une poterne en béton

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Place forte de Strasbourg : abri d’infanterie I-5  (1)

Commune : Mundolsheim

Situation : intervalle entre le fort Desaix et le fort Ducrot ; situé entre l’église et le fort Ducrot.

Construction : à partir de 1887 environ

Type : abri non modernisé ; capacité 1 compagnie d'infanterie. A partir de 1887, 24 des ces abris ont été érigés dans les intervalles de la ceinture des forts détachés de Strasbourg. Compte tenu qu'ultérieurement, la ligne de défense principale est avancée sur le pourtour du village de Mundolsheim, cet abri n'a pas été modernisé. Cette situation entraîne un intérêt patrimonial particulier puisque c'est un des rares abris a être resté dans le modèle de la construction initiale. Il compote six salles (cinq pour la troupe et une pour les officiers et le télégraphiste).

Accès : façade de gorge visible, accès intérieur condamné.

Position: voir site Wikimapia : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Photographies MJR : août 1996

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Abri d'artillerie "A 17" (1)

Commune : Mundolsheim

Situation : intervalle entre le fort Desaix et le fort Ducrot ; situé à l’entrée sud du village.

Construction : à partir de 1887, modernisé et renforcé.

Type : abri destiné aux artilleurs d’une batterie d’intervalle

Position géographique : site Wikimapia  http://wikimapia.org/#lang=fr&lat=48.633837&lon=7.706423&z=16&m=b&tag=516

Accès : disparu, détruit pour permettre la construction d’un immeuble.
Actuellement, tous les ouvrages proches des zones urbaines dans la région de Strasbourg risquent de disparaître très rapidement. On ne se pose plus de question sur l’intérêt patrimonial de certains ouvrages. Contrairement aux Pays-Bas, il n’y a que très peu d’ouvrages construits par les Allemands classés sur la liste complémentaire des Monuments historiques. Leur préservation dépend uniquement des élus et des propriétaires privés.

Photographies MJR : août 1996

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Photographies MJR : novembre 2012 : travaux de démolition

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Abri d’infanterie « I 3 »

Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction: à partir de 1887.

Propriétaire : inconnu

Accès : ouvrage visible mais remblayé ; en bas du talus l’accès est très dangereux et vivement déconseillé à cause de la proximité des voies ferrées.

Photographie MJR 1999

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Observatoire installé à proximité (1914-16)

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A bientôt

MJR

Impressionnant ! ! !
Très belles photos, merci pour ce partage
Bon dimanche

Bonjour,

merci pour vos encouragements.

Richard



Abri d’infanterie « I 4 »


Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction: à partir de 1887 ; modernisé ultérieurement.

Propriétaire : privé (entreprise)

Photographie MJR avril 1997 et 2012

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A bientôt

MJR

Abri de tranchée du point d’appui « I 37 »



Commune : Reichstett

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction : 1914-1916

Photographie MJR 1999

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Position avancée de Reichstett : observatoire du point d’appui « I 39 »


Commune : Reichstett

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction : 1914-1916

Photographie MJR 1999

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Abri d’artillerie « A 3 »


Commune : Reichstett

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction: à partir de 1887.

Photographie MJR septembre 1997

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Abri à munitions d’artillerie « M 4 »


Commune : Reichstett

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction: à partir de 1887.

Photographie MJR septembre 1997

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A bientôt

MJR

Bonsoir. Merci pour tous ces partages que tu nous fait profiter. Je ne loupe aucun de tes sujets . Bravo pour ton travail et tes recherches.
Amicalement, Didier.

Bonjour,

merci Didier pour tes encouragements. J'essaye d'animer un peu se blog autant que possible.

La suite......... les photos sont assez anciennes et ont perdu leur couleurs....


Abri à munitions d’artillerie « M 105 »


Commune : Reichstett

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord

Construction: abri double à munitions (pour deux batteries), travaux de mise en état de défense 1914-1916.

Propriétaire : privé

Photographie MJR septembre 1997

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Abri à munitions d’artillerie « M 11 »


Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord-Ouest

Construction : à partir de 1888 ; modernisé ultérieurement.

Etat : semi enterré, inaccessible

Photographie MJR 1999

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Abri à munitions d’artillerie « M 15 »


Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord-Ouest

Construction: à partir de 1887 ; modernisé ultérieurement.

Propriétaire : privé (entreprise)

Photographie MJR avril 1997

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Abri d’artillerie « A 14 »


Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord-Ouest

Construction: à partir de 1887 ; modernisé ultérieurement.

Etat : semi enterré, inaccessible

Photographie MJR 1999

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A bientôt

MJR

Casemate de flanquement nord-est à proximité du fort Ducrot


Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord-Ouest

Construction : après 1912

Description : destinées à recevoir deux canons de 9 cm flanquant la ligne principale de défense vers le front Nord. Seule casemate à canons de flanquement allemande, construite à priori avant la première guerre mondiale, et comportant du béton armé (et non du béton faiblement armé système « Monier »). Elle correspond au style de construction des ouvrages de fortification permanente, que l’on rencontre à Strasbourg et à Mutzig à partir de 1912. Sa conception est assez proche des casemates de Bourges françaises.
Les chambres de tir et leur créneau seront modifiés juste avant la seconde guerre mondiale pour recevoir deux canons de 75 mm.

Photographies MJR 2010 et 2018

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Entrée de l’ouvrage

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Système de ventilation

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WC

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Chambre de tir

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Entrée des pièces d’artillerie

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A bientôt

MJR

Bonjour,

Je viens de partager ce sujet sur un groupe sur les fortifs allemandes en alsace/lorraine de la période 1871-1919.
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Beau sujet et belles photos !!

Bonsoir,

merci pour le commentaire et le partage. en cas de besoin vous pouvez me contacter via messages privés.

Voici la suite des reportages concernant les intervalles  et positions avancées des fortifications allemandes de Strasbourg.




Position du Rebberg : abri J I et J III


Modifié et complété le : 09/11/2015



Commune : Oberschaeffolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Ouest

Construction : 1911

Remarque : numérotation différente des autres abris (en chiffres romains, J se lisant I en allemand de l’époque).

Description : deux grands abris, comportant une structure en béton armée ressemblant à l’abri J 16 du fort de Mutzig, ont été érigés sur cette position. Ils sont entièrement noyés dans le terrain environnant, et J III est difficile à trouver lorsque la végétation est verdoyante. Ce sont des abris d’infanterie.
Les deux ouvrages sont sur des terrains privés et seul J III était accessible sur une des entrées, l’autre commençant à être comblée. Il a fait l’objet d’une étude détaillée par le Cercle d’Etudes et de Sauvegarde des Fortifications de Strasbourg. Cette nouvelle position en fortification permanente, située devant l'intervalle Fort Frère et Fort Kléber, renforce sensiblement le point d’attaque de la place de Strasbourg et interdit à l’ennemi d’utiliser cette position qui domine avec la position de la « Musau », le front Ouest de la ceinture de fortifications. Lors de la mise en état de défense, deux abris d’infanterie complémentaires seront construits sur cette position et complétée à l’arrière par des positions d’artillerie.



J - I

Photographies MJR de 1998

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Photographies MJR de 2011

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J III


Description : ouvrage d’infanterie très moderne pour l’époque qui était doté d’une cuisine et d’une infirmerie. Cet ouvrage entièrement construit en souterrain comprend deux entrées en chicane qui aboutissent à une infirmerie munie d’un créneau de défense de l’entrée, un grand couloir qui dessert deux chambres troupes munies de hamacs, une cuisine avec trois cuves et équipements habituels des ouvrages des groupes fortifiés, un système de ventilation forcée avec prise d’air extérieures, une chambre des officiers avec un local télégraphiste et à l’arrière le stockage des vivres, une autre chambre troupe, un local avec les toilettes et une salle de piquet d’alerte près de l’entrée principale. Sous les sanitaires on trouve une immense cuve maçonnée pour les eaux usées.

Photographies MJR de 1998


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Chambre avec système d’accrochage des hamacs.

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Couloir avec créneaux de défense des entrées

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Amorce de couloir vers les positions d’infanterie ou une extension programmée pour créer un groupe fortifié ?

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Cuisine

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Infirmerie

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Une autre série de photos plus récentes et de meilleure qualité sera mise en ligne ultérieurement.

A bientôt pour la suite

MJR

A-25 : Abri d’artillerie « A-Raum »


Commune : Niederhausbergen

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord-Ouest, situé sur le flanc gauche de l’actuel fort Foch (ancien Fort Kronprinz).

Construction : 1914-1916 pendant la mise en état de défense de la place forte allemande.

Description : abri en béton et en briques comprenant deux alvéoles.

Etat en 2012 : abri bien sec, en bon état. L’ensemble du système de ventilation (gaines et mécanismes) a été ferraillé. Seule la plaque blindée d’aspiration extérieure est complète (ce qui est très rare à Strasbourg). Présence de reste de bancs et de râteliers d’armes dans les deux salles.

Photographies MJR 2012

Façade de gorge

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La grille d’aspiration est complète, ce qui est rare…..

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Sas d’entrée

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Couloir intérieur desservant les deux alvéoles avec un point d’eau relié à un puits au fond

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Salle gauche dotée de bancs et de râteliers d’armes

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Salle droite

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A bientôt pour la suite

MJR

Bonsoir,

Superbe ce poste!!!Beau travail de recherche avec de belles photos!

Encore bravo je me suis régalé

Bonjour,

merci pour le commentaire. Voici la suite.

Les prochaines photos sont pour une partie des scans des photos argentiques dont la couleur c'est un peu dégradée. A l'occasion je retourne sur le site lorsque la végétation sera moins gênante.


Position de flanquement n°7 pour 2 canons de 9 cm (Ouest du fort Ducrot)


Commune : Mundolsheim

Secteur de défense de la place forte de Strasbourg : Nord-Ouest, situé au sud-ouest de l’actuel fort Ducrot (ancien Fort Podbielski).

Extrait de carte du CEFS (plan de mise en état de défense de 1914)

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Construction : 1914-1916 pendant la mise en état de défense de la place forte allemande.

Remarque : le garage à canon est relié par une poterne à la galerie enveloppe du système de contremines du fort Ducrot.

Description :

Casemate à canons de flanquement de 9 cm : dispose de deux chambres de tir.

Abri décrit comme un garage à canons : une grande salle permettant de stocker les deux canons de flanquement et deux alvéoles pour le stockage des munitions.

Etat en 2012 : abri en relatif bon état, recouvert de nombreux tags comme de nombreux ouvrages du secteur.

Casemate à deux canons de flanquement de 9 cm

Vue côté gorge avec deux grandes baies permettant l’accès des canons

Photographies MJR 1996

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Garage à canons


Photographies MJR 1996

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Photographies MJR 2010

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A bientôt

MJR

Bonsoir,

Quel dommage pour ces tags  et merci pour cette suite!!
A bientot