Le 5éme REGIMENT MIXTE DU PACIFIQUE - 5éme REGIMENT ETRANGER

Pour changer je vais vous raconter un simple échange de dynamo et de démarreur sur un GMC.
Durée de l'intervention 2 jours.

Outillage utilisé = une caisse Facom neuve et complète.
Une dynamo neuve ou reconditionnée, un démarreur neuf ou reconditionné.

Matériel jeté dans un fût jaune de 200l et noyé dans le béton.
Une caisse Facom neuve et complète.
Une dynamo usagée et un démarreur usagé.

C'est l'histoire d'un GMC isolé en zone Denise qui sert surtout dans les zones situées après cette Denise soit en zone Arpège, Ariel ou Vesta voir Colette.
Toutes ces zones sont des zones disons spéciales destinées soit à des tests complémentaires ou de sécurité bien polluantes.

Donc un mercredi de cela j'en suis certain, un gars du CEA vient me chercher avec le matériel neuf et arrivée en zone, contrôle d'identité, n° SS et déshabillage complet pour enfiler la tenue dite Mururoa. Soit les chaussettes, le slip, le maillot en coton écru plus les combinaisons, les gants et le masque.
Ensuite direction la zone de réparation, consignes sur les conditions du travail soit 50' maximum de temps de présence sous surveillance d'un chronométreur du CEA également équipé de la tenue chaude.
Pas facile de travailler dans ces conditions, chaleur 26 à 30°, penser à ne pas détériorer la tenue, difficulté de manipulation. Les 50' sont atteintes retour pour le déshabillage, passage à la décontamination et mise au repos obligatoire jusqu'au lendemain.
Le lendemain idem et fin des travaux dépose du matériel dans un fût du CEA. Ce fût destiné à être soit immergé ou expédié dans un forage de grande profondeur.
Je garantie que quand c'est du réel on ne se sent pas trop l'âme d'un héros et on est bien soulagé que tout se termine bien.

Bilan de ces deux jours de deux fois 50' de boulot une grosse fatigue, un compte rendu pour la destruction de la caisse à outils complète.
Ce n'était pas un exercice et j'ai appris il y à quelques années que ce coin était bourré de produit se finissant en "um"

Parcde véhicules neufs en attente d'affectation dans l'enceinte de la CTR Mururoa.

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A l'arriére de la Compagnie de Transport et de Répararation côté océan il y avait ce qui était appelé la digue. Celle ci est visible sur Google Earth.
En fait c'était un cimetiére de vieux véhicules. La base était composée par des blindés datant de l'époque des essais aériens, du sable était ramené sur cette base ainsi que de nouveaux engins, camions ou autres. Ce qui fait qu'il y avait une pente pour aller dessus.
Un cimetiére de feraille.
Une autre solution pour se débarasser des véhicules existait.

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Une autre méthode plus radicale demandait une coopération avec la marine. Cela était l'océanisation, de nos jours cela serait fortement décrié.
Fond minimum 3 000 m.
Potos tirées d'un film 8 mm.
C'est un peu hors génie pur mais cela faisait partie de la vie des sapeurs du pacifique.

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Zone de dépannage et de décontamination située vers Denise.
Il y avait aussi de l'humour à l'époque.
Juste une remarque le photographe est en zone autorisée alors que les acteurs de la photo sont en zone dite dangereuse.

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Salut JEAN ,
c'est certain que les chaines rouges et blanches arrêtent les radiations c'est connu de tout le monde ,exactement comme le RHIN qui a arrêté les nuages de TCHERNOBYL .
ta remarque m'a bien fait marrer .
cordialement
DOMINIQUE

La suite de la série.
Il faut se replacer dans le contexte de la vie de tous les jours sur les atolls. Les lieux et les angles de prises de vues étaient très réglementés.
Mais le contrôle des photos prisent se faisait directement dans le laboratoire de développement de Tahiti.
Pour les diapositives le contôle se faisait en France à Sevran mais dans le cas des diapos si l'adresse de retour était située en métropôle et non un de nos secteurs postaux rien n'était censuré.

Les deux autres de la série. Les appareils de l'époque n'était pas facile à transporter.

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A une certaine époque (tirs aériens) des bus étanche étaient en service pour tranporter les travailleurs civils et militaires entre la zone de contrôle de décontamination et les zones dites chaudes. Il faut savoir que ces véhicules venaient en droite ligne des sites sahariens.
Par la suite des bus plus récents reprenant le même principe de fonctionnement ont été mis enservice.

Photo prise à Fangataufa en zone dite propre, mais le bus qui à roulé en zone dangereuse est stationné dans la zone autorisée.
Je ne parlerai pas des tenue de mes collégues. Avec le recul il y a de quoi se poser des questions.

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Le magzine "Charge Utile" N° 209 de mai 2010 présentait un article ou le bus de Polynésie est en action au Sahara.
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Bonjour à tous,

Merci Papynuc,pour ces photo et cette article très intéressent.

Cordialement TAZ

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Les premiers sapeurs du 5éme RMP le 11 novembre 1966 dans l'avenue Bruat à Papeete.

Photo de sapeurs et de gens du matériel.
De plus c'est mal scanné mais comme le matériel vient d'être changé il n'est pas possible pour l'instant de modifier la chose.
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Voici le classement d'une épreuve imposible à organiser depuis bien longtemps pour des raisons de sécurité, pour des raisons de disparition par affaissement de la route.
Ce qui était bien c'est qu'il était impossible de tricher en coupant au court par le lagon. Le départ était donné dans le secteur Coucou et Ara de la zone sud.

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Petit lexique des abréviations de cette note:

BIMAT = Bataillon d'Infanterie de Marine de Tahiti
DIR/SAN = Direction du Service de Santé
MAR/PPT = Marine Papeete
SITE = Toutes les unités présentes sur le site sauf 5eme RMP
CEA = Civil de CEA
CE, CTR, CT, CE, CEE, CCS = Compagnies du 5eme RMP
502° PPT = 502eme BCSP Papeete

Merci PAPYNUC .
Depuis mon inscription récente, je parcoure le site et suis très étonné de la richesse des sujets de notre arme .
Pour cette photo, petite anecdote .
Je me suis engagé en août 1965, au titre du 5 ème RMP .
Arrivé au 4 ème à Grenoble en nov 65, je passe cal puis caporal-chef, lorsque en nov 66 j'apprends mon départ pour Tahiti .
Ne voulant plus y partir, je me présente aux effectifs avec un copain qui voulait y aller . Ce copain qui s'appelait LOCATELLI est donc parti à ma place .
J'aurai pu être sur cette photo .
25 ans plus tard, je rejoignais le 5 ème RMP sur HAO .
Danibly 85
Daniel .

Danibly 85 a écrit:Merci PAPYNUC .
Depuis mon inscription récente, je parcoure le site et suis très étonné de la richesse des sujets de notre arme .
Pour cette photo, petite anecdote .
Je me suis engagé en août 1965,  au titre du 5 ème RMP .
Arrivé au 4 ème à Grenoble en nov 65, je passe cal puis caporal-chef, lorsque en nov 66 j'apprends mon départ pour Tahiti .
Ne voulant plus y partir, je me présente aux effectifs avec un copain qui voulait y aller . Ce copain qui s'appelait LOCATELLI est donc parti à ma place .
J'aurai pu être sur cette photo .
25 ans plus tard, je rejoignais le 5 ème RMP sur HAO .
Danibly 85
Daniel .

Je pensais que cette réponse allait se loger sous la photo du lundi 11 nov 2013, titrée : les 1 ers sapeurs du 5 ème RMP le 11 nov 66

Danibly 85 a écrit:Merci PAPYNUC .
Depuis mon inscription récente, je parcoure le site et suis très étonné de la richesse des sujets de notre arme .
Pour cette photo, petite anecdote .
Je me suis engagé en août 1965,  au titre du 5 ème RMP .
Arrivé au 4 ème à Grenoble en nov 65, je passe cal puis caporal-chef, lorsque en nov 66 j'apprends mon départ pour Tahiti .
Ne voulant plus y partir, je me présente aux effectifs avec un copain qui voulait y aller . Ce copain qui s'appelait LOCATELLI est donc parti à ma place .
J'aurai pu être sur cette photo .
25 ans plus tard, je rejoignais le 5 ème RMP sur HAO .
Danibly 85
Daniel .

Comme quoi il n'est jamais trop tard !

Deux vieilles diapos qui ont prisent de l'humidité.
La dalle du point zéro du premier tir souterrain "ACHILLE" situé sur Fangataufa. Ce que l'on voit est la tête de puit.

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Point zéro du tir Hector, second essais souterrain à Fangataufa.

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La diapo a mieux resistè à l'humiditè.

[url=https://servimg.com/view/18574266/293][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][/url

Vue aérienne de la route sud avec des embranchements  menant soit à des points zéro ou des postes de forages pour prélèvements en profondeur.
La petite tour au centre est un refuge pour le personnel en cas brusque montée des eaux (tsunami) provoqué par l'effondrement.
Ces refuges étaient équipés de signaux sonores et lumineux ainsi que d'une liaison filaire et radio avec la zone vie.

Un document assez ancien concernant le 5 ème RMP.

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A suivre.

La suite,

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A suivre,

La suite,

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A suivre,

La suite,

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C'est fini pour ce document.

Un autocollant venant d'une planche partielle que je possède encore.
Récupéré dans une ambulance en réparation.

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Un certificat de bonne conduite du 5° RMP d'un sapeur.

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Un autre

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