Le 5éme REGIMENT MIXTE DU PACIFIQUE - 5éme REGIMENT ETRANGER

L'un de nos moyens lourd de dépannage (l'ancétre) mais le plus apte à lutter contre l'océan. L'autre était un TBU CLD. Photo de 1980.

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De temps en temps il y avait de la casse. A gauche de la toupie un charriot élévateur SALEV BR30 et à droite un RENAULT multibenne.
Le camion accidenté était de la Cie d'équipement. L'insigne du 5 est bien visible avec les trois couleurs le rouge, le noir et le vert.
La toupie était pleine de ciment.

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Juste avant que j'arrive au 5 il y avait eu un accident entre 2 GBH, une benne et une toupie en pleine ligne droite, la toupie venant de la centrale avait la priorité, mais..................................
Quand nous avons "lagoné" les véhicules, nous avons récupérer les 2 vérins de la benne et le moteur auxiliaire de la toupie.
Voir les photos sur le raccourci suivant.
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GUY

Les camions toupie étaient toujours prioritaires sur les deux routes de Mururoa.

Tiens une info pour les collectionneurs.
L'insigne qui me sert d'avatar a été tiré à l'époque en 150 exemplaires.
La hauteur est de 18 mm.
Il existe des retirages fabriqués bien plus tard après la dissolution de la Cie pour une revue.
Un seul moyen de les détecter, les mesurer les faux font tous 20 mm de hauteur.

La garde au drapeau, en regardant bien derrière le porte-drapeau on voit un sapeur.

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Bonjour
14 juillet 1977 la CTR défile.
L'homme de base SC Génie (votre serviteur) 1 semaine de présence et homme de base, ils marchent pas comme nous ces gens!
puis un MDLC Matériel (caché par le chef de section), un SC Génie, un sergent Légion.

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Les mêmes et à demie caché par le chef de section en béret un servant appelé du matériel.

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C'est vraiment le RMP.
Pour la saite Barbe, la garde au drapeau était composée: Lt Légion porte drapeau, à gauche un Mdlc Matériel, à droite un Sc Génie( cvotre serviteur) arriére gauche un Cc Génie, au centre un servant appelé Matériel et à droite un Cc Légion.
( derrière le ploton un des véhicules culte de Muru, la Méhari)
GUY

Bonjour Guy 68 en particulier.
Donc il est probable que nous nous connaissions. Je suis arrivé pour mon troisiéme séjour sur Mururoa le 17/12/1978 avec comme affectation la CTR.
Aux repas je mangeais à la table des vieux chefs. C'est à dire la première à droite dans le sens ou nous étions vu par les présidents et à lopposé de la porte d'entrée de la salle.

Effet de l'air salin des atolls sur un HY du début de l'année 1978 en mars 1980. Ce véhicule est en attente de réforme.
Je vous laisse imaginer les conséquences sur tout ce qui se trouvait sur place.

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Le JUNKERS comme disaient les légionnaires.
Avec la Méhari et le Solex les rois de Muru
GUY

L'un des RoRo de la Compagnie Générale Maritime qui ravitaillait régulièrement Mururoa en matérie roulants, enginsl, vivres et autres matériels au quai Léa de Mururoa.

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Pour la première fois en 78, son frère le Rousseau était venu, car l'agrandissement de la passe était presque fini, il avait juste amené une super remorque pour transporter la bombe et c'était mis à quai seul, sans les remorqueurs, un monstre.
Si non il y avait comme bateaux ravitaillant Muru, car tout passait encore par Papeete :
Militaire :Le Blavet, La Dives et Le Trieux.
Civil : L’Oiseau des Iles, l’autre j’ai oublié le nom.
Et le bateau de la CGM faisant la liaison Papeete Muru et battant pavillon…..Allemand, le Weiser Broker (orthographe non garanti), de l'équipage seul le capitaine avait dû voir l'Europe, les autres ne devaient même pas savoir où se trouvait l'Allemagne.
Parfois L'Orage ou l'Ouragan venaient amener du gros matériel et pour mettre les petits bateaux de Muru en cale sèche.
Si non à Muru il y avait un la gabare qui relevait les bouées, la Tianée , quand elle quittait le quai, il y avait un message le matin de radio Muru qui invitait à venir voir le départ ( je cite) du seul bateau de la marine française qui passait plus de temps à quai quand mer.
Parfois nous avions la visite des avisos, une fois l'Amiral Acharner est venu un dimanche décharger un partie de ses missiles car il partait en mission et ne devait pas avoir ce types de missiles à bord. Ces missiles furent évacués sur le champ en Caravelle sur Papeete, la Caravelle l'attendait quand il est arrivé.
J'avais un copain mécano sur l'aviso Amiral Charner et une fois à Papeete, il m'a fait visiter les moteurs, 4 moteurs réversibles, 2 par arbre d'hélice, pour manœuvrer ils lançaient un moteur dans chaque sens et embrayaient à la demande pour inverser l'hélice, là je n'apprends rien à certains. Il m'a expliquè que pour inverser les moteurs ils faisaient coulisser les arbres à cames moteur au ralenti maxi, les gens des chalands doivent sans doute connaitre.

GUY

La caravelle quitte Muru.
Donne aussi une bonne idée du relief de Muru, dans le sens de la caravelle à droite le lagon et à gauche le Pacifique.

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Elle est partie

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GUY

Elle était belle cette remorque NICOLAS jaune. Je l'ai en photos dans mes archives lors d'un transport spécial.

GUY 68 a écrit:Le JUNKERS comme disaient les légionnaires.
Avec la Méhari et le Solex les rois de Muru
GUY

Bonsoir à tous,

Une petite photo pour agrémenter vos dires

Le solex du ferraillage à Muru

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Cordialement TAZ

Le Solex S3800 sur Hao et Mururoa pour une véritable immatriculation au moins deux voir plus de fausses. Le paradis de la doublette, triplette, la gendarmerie saisissait les faux Solex, les ramenait aux ateliers spécialisés ui eux même le remettaient en circulation.
C'était le folklore des atolls.

La CTR 5RMP en 77/78 compagnie atypique.
Compagnie de Transport et Réparation
Je suis arrivé début juillet 77 en même temps qu’une équipe du matériel : 1 capitaine, 2 Adjt/C, 1 Adjt, 3 MdlC et 1 Mdl pour remplacer 1 Adt/c et Sgt/C légion. Moi je remplaçait nombre pour nombre un Sgt/C Génie.
J’ai fait un an seul képi noir parmi les képis gris et képis blancs.
Le travail de la CTR à cette époque était un peu exotique, les gens du matériel devaient mettre de l’organisation "métropole" dans le système, mais vu le travail et surtout vu que l’adjudant chef responsable de la CTR 3 (section 3ème échelon), ancien du SMBC ayant roulé sa bosse, trouvait que tout allait très bien comme ça et que le Cpt matériel était aussi de cet avis, rien n’a changer.
Il y eu des explications sévères entre gens du matériel moi je ne me sentais pas concerné.
La CTR comprenait :
1 section de commandement (avec 1 coiffeur).
1 RCL qui réceptionnait et ventilait, tout ce qui rentrait à la CTR, vers les sections.
1 section transport avec en plus des chauffeurs civils, des PLE (personnels localement employés)
1 section 2A, chargée de soutenir la section transport, réparer les roues crevées de tout le site ( les roues étaient en libre service), faire la vidange des véhicules des autorités du site et de tous les véhicules "indépendants", de faire les dépannages légers.
Le 2B réparait du 1er échelon au X ème échelon les VL: méhari, HY, Jeep, 4X4 Renault et les Solex.
1 section 3ème échelon c’était le point final de beaucoup de choses, elle comprenait:
1 équipe maintenance, réception et remisage du matériel en réserve.
1 équipe approvisionnement, (gestion manuelle).
1 équipe atelier généraux.
1 équipe essence réparant tout ce qui était PL avec moteur essence, les pros du GMC.
1 équipe engins et diésel, alors là, il y avait de tout, les cars (les S45 de Muru.....), les camions, les remorques, les engins, les grues et les chariots élévateurs de 1t à 22 t. Mais pas seulement au 3ème échelon les indépendants c’était du 1er au Xème échelon. Nous récupérions les cas désespérés, exemple des véhicules ou engins pour une courroie qui n’était pas en magasin, il fallait adapter. Les urgences: toupies à béton, les chariots élévateurs du transite mer, les grues, les centrales à béton, les draglines, et les multi bennes pour les ordures ménagères, sans parler des citernes à eau et de la citerne à déchets opérant sous vide, en clair la pompe à m…..
Moi j’étais avec un Adjt matériel dans l’équipe engins et diésel, il fallait sans arrêt se débrouiller pour trouver une solution pour que ça marche, super comme poste et très formateur. Je faisait aussi les propositions de réforme de ces matériels(toujours acceptées), parfois sans les voir (c’est une autre histoire que je vous raconterai).
Au début, nous partions dépanner un engin dont on nous avait donné juste le lieu et l'appellation, avec un Cal/C légion tout souriant, lui connaissait mais ne disait rien, et nous nous trouvions face à un monstre, exemple P90 qui pesait dans les 70 tonnes, on s'habitue vite.
Les toupies à béton étaient les engins stratégiques de Muru, quand la CE les envoyait à la CTR 3 il y avait urgence absolue.
Notre ennemi l'humidité et le sel.
Les problèmes les pièces de rechange.
GUY

Bonsoir Guy,
Une question tu as quitté Mururoa quand ?
En 1977/1978 j'étais a Hao rentré en France et je suis venu sur Muru en décembre 1978 jusqu'à moitié 1980.

Bonjour papynuc,
Je suis arrivé vers le 7/7 1977 et reparti le 13/07 1978 à minuit , nous avons mangé des petits déjeuner pendant tout le retour car nous sommes arrivés vers 11h le 15/07 à Paris.
Il y avait une équipe du 2RG qui était venue en renfort pour faire des travaux, dont un chef qui devait être affecté en fin d'année à MURU.
GUY

Dons nous ne nous sommes pas croisés à Muru. J'ai remplacé au pied levé quelqu'un qui c'est trouvé rapatrié sanitaire.
J'ignore le nom de qui j'ai pris la reléve

Une toute petite vue partielle du mess des sous-officiers. Photo prise un dimanche midi.
Vous me direz " mais ils ne buvaient pas de vin à Mururoa ? "
Je vous répond que nous en buvions. Tous les arrivants, partants, promus et nouveaux médaillés* payaient le vin pour tous les convives.

*Très rare à l'époque.

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Merci merci camarade qu'ils chantaient.
C'est la nouvelle popote, je n'ai connu que l'ancienne, mais je crois reconnaître les bancs.
J'ai payé 4 fois la tournée générale, mon arrivée, le tableau d'avancement, le grade d'adjudant et mon départ.
Tu oublies que celui qui était en retard pour se mettre à table de plus de 5 minutes après le 3ème et dernier coup de gong, devait se présenter à la table du président pour s'expliquer et ce, dans un silence impressionnant. Et si le motif n'était pas valable , il l'était rarement, le retardataire payait la tournée générale le lendemain.
J'en ai vu deux qui ont déclaré avoir été retenus par leur capitaine, les deux fois, le président s'est levé et a déclaré: demain nous chanterons pour untel qui a préféré être avec son capitaine qu'avec nous.
Si le cocotier à l'entrée de l'ancienne popote pouvait parler.........

GUY

L'addition était salée. Aucune circulation d'argent tout contre signature et en fin de mois la facture dans le casier individuel de rangement de la serviette de table avec son rond.
C'est d'ailleurs là que le courrier était déposé par le vaguemestre après chaque arrivée d'avion.

Le matériel était mis à rude épreuve pour aller sur les chantiers de Mururoa ou de Fangataufa

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Logement type dit DUO pour sous-officier supérieur, une chambre de chaque côté avec sdb + toilette communes au milieu.

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