LA DIRECTION DES CENTRES D'EXPERIMENTATIONS NUCLEAIRES

La DIRCEN organisme interarmées qui avait son siége sur la Base Aérienne de Villacoublay. Création par décret du 30 janvier 1964 et arrêté du 1 février 1964.
Les sapeurs se trouvaient en particulier au sein de la Direction des Travaux Spéciaux (DTS).
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La symbolique de l'insigne DIRCEN est:
La croix d'Agadez qui rappelle les centres d'expérimentations du Sahara.
Le tiki pour l'implantation de la DIRCEN en Polynésie.
Le symbole de l'interarmée.
L'atome.

L'état major du CEP à Tahiti.
Le petit drapeau au-dessus du drapeau national est la marque de l'amiral commandant le CEP.


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Tout y est écrit.

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L'organisation.
On trouvait les sapeurs à la DTS.

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Comme il y a une chose qui m'a toujours énervé comme l'utilisation des abréviations sans les traduire je le fais pour les moins connues.
Par colonne de gauche à droite et de haut vers le bas.
1er colonne.
COMSUP-ALPACI =Commandement supérieur - amiral pacifique
COMCEP = commandement centre d'expérimentation pacifique

2eme colonne.
SMCB = service mixte de contrôle biologique
SMCB/PAC = service mixte de contrôle biologique/ pacifique
SMSR/SPS = service mixte de sécurité radiologique/service de protection des sites
SMSR/PAC = service mixte de sécurité radiologique/pacifique
DTS = direction des travaux et services

3eme colonne.
DPS/IPSN = direction de la protection et de la sécurité/institut de protection et sureté nucléaire
DIRAM/PAC = direction des applications militaires pacifique et aussi directeur des applications militaires pacifique
GSR-LSR-LESE = groupe de surveillance radiologique-laboratoire de surveillance radiologique-laboratoire d'études et de surveillance de l'environnement

4eme colonne.
DAM = direction des applications militaires et aussi directeur des applications militaires

à oui je comprends mieux!

Sans rire, tu as bien fait de commenter les abréviations.

merci à toi pour l’animation de toute cette partie

A ce stade il faut que je vous explique en gros avec certainement des oublis comment tout cela fonctionnait.
Je laisse de coté l'organisation et le fonctionnement du CEA.

Pour l'organisation militaire disons pour que cela soit mieux compris c'était une immense base de défense avant l'heure mais plus poussée dans certains domaines.
Il y avait deux type de forces sur le territoire de la Polynésie complétement indépendante l'une de l'autre en théorie. Les forces dites de souveraineté et le CEP de l'autre.
Donc le CEP pour la période que j'ai connue allant de 1972 à 1985 était très interarmées.

L'armée de terre prenait à sa charge tout ce qui était le transport terrestre, l'entretien auto-engin, les travaux, l'étude et le contrôle des travaux avec un peu de marine (ingénieurs des travaux maritime), la protection purement militaire du CEP, les transmissions (une partie), production eau et énergie.

L'armée de l'air elle s'occupait de ces bases aériennes, Tahiti, Hao, Mururoa et du transport aérien. concernant le transport aérien cela ressemblait beaucoup à une compagnie aérienne à savoir les grandes lignes avec itinéraires Paris, Montréal, Los-Angelès, Tahiti d'une part et inverse, l'autre grande ligne plus stratégique sans passagers ou très peu (un, deux maxi) Paris, Point à Pitre, Hao.
Les lignes intérieures Tahiti - Mururoa et Tahiti - Hao avec des variantes Tahiti - Hao - Mururoa et inverse pour les deux.

La marine elle s'occupait de l'administratif (service solde) soit environ 5 000 personnel, des transports maritimes, les transmissions,l'hôtellerie à Tahiti, la restauration sur tout le CEP.

Le commandement des bases de Hao et de Mururoa étaient partagés.
Mururoa commandé par un marin de 1963 à 1975, par un terrien de 1976 à 1983 et alternativement par un aviateur et un terrien tous les ans jusqu'en 1997.
Hao de 1964 à 2000 par aviateur.
Voici donc en gros comment cela fonctionnait.

Le TBO lesté servant à déplacer le ballon captif qui portait l'engin à tester.
Un ancien du Sahara recyclé en Polynésie.

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ouaohhh magnifique, j'adore ce genre d'image

Heureux de monter des choses que peu ont vu en action.
Le nom de l'utilisateur du TBO est visible sur la plaque d'immatriculation gauche.
J'ai de la réserve en stock.

La tête de convoi est déja pasée à savoir gendarmerie, groupe de combat, personnels CEA (CEA DAM, SMSR).
ensuite camion tracteur de remplacement, l'objet du convoi un autre tracteur au cas ou des personnels CEA , les pompiers avec les camions type terrain d'aviation, groupe de combat et gendarmerie en fermeture.
Pour faire durer le plaisir une seule photo à la fois.

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La suite du convoi, le tracteur, la remorque Nicolas modéle unique en son genre portant l'un des engins à tester.
Rien de secret à voir tout est caché. Sur le site du CEA c'est plus visible.

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Même chose mais de plus prét. Cette remorque était une petite merveille pour l'époque de sa mise en service (1976) amortiseurs pour réduire au maximum les vibration, essieux commandés à distance et en toute indépendance, mise à la verticale de l'engin plus tout plein de réglages divers.

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Bonjour à tous.
Tout change, fini les GMC, les HY et les TBO.
Mais, il faut avouer, que le TBO a une autre geule que le TBH.
Nostalgie, nostalgie!!
GUY

Oui les Mèhari remplacées par des Tangara, Les tubes Citroen par des C25 (la transition a été longue) le GMC lui a bien résisté jusqu'au bout.

L'arriére de la remorque et de l'engin.
Dans cette série de photos on peut voir que sur chaque plans le premier poteau d'éclérage est courbé. Ce n'est pas fait pour faire beau mais c'est l'effet du vent sur un poteau ancien.

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Chargement de l'engin sur la barge en vue d'un tir sous lagon.

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Transport d'un (petit) touret de cable de liaison avec l'engin à tester.

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Bonjour à tous,

Merci Papynuc pour ce super reportage avec ces très belles photos. J'ai passé deux ans sur MURU et je crois que je n'ai jamais vu passer l'engin, et pourtant j'étais présent pour au moins 6 tirs !!!!!

Cordialement TAZ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Si vous avez des questions particulières à poser n'hésitez pas. A votre disposition.

Venant des archives perso le PAM OM de 1984.
Les affectations OM de l'année citée concernaient les destinations suivantes.
Polynésie 5éme RMP, 57éme BCSP
Djibouti 10éme BCS
Fort de Franc 16éme BCS
Nouméa 42éme BCS
Réunion 53éme BCS, RMSA
Mayotte DLE
Guyane GSMA, RSMA
Djibouti AMT
Cameroun AMT
Burundi AMT
Cote d'Ivoire AMT
Martinique RSMA
Guadeloupe RSMA

Concernant la Polynésie et le CEP les spécialités suivantes apparaissent avec entre parenthése le nombre de poste.
Béton (1), Comptable matériel (, Electromécanicien (18), AEB (11), ETP (3), CEG (1),Transit (3), Comptable administratif (3), Manutention (1), Génie (1)


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A regarder sans modération. 19'23" de travaux du moins au début et après le pourquoi du comment.
Cela vient d'être mis en ligne.
A un moment il est possible de voir un CR8 exotique en action.

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De temps en temps nous avions des visiteurs par voie maritime qui était des invités autorisés, des invités un peu contraints, voir des visiteurs connus obligés de se monter car ayant une avarie.
Pour ces derniers ils se débrouillaient pour réparer en dehors de la zone autorisée pour les bateaux étrangers.
Quelques photos peuvent suivre si vous le voulez.

Certains visiteurs étaient autorisés à prendre quai Hao d'autres étaient invités fermement avec courtoisie à séjourner brièvement à Mururoa avant de prendre les airs vers Tahiti et d'autres devaient se tenir en dehors de la zone interdite.

Donc parmis les visiteurs autorisés en aout 1977 un voilier c'est présenté devant la passe de Hao sans avoir prévenu de son arrivée.
La coque était noire son commandant officier de marine à la barre de Penduik VI Eric Tabarly arrivait dans le lagon.
Son équipage était composé de marins qui allait se faire connaître par la suite. A savoir Titouan Lamazou, Jean-Louis Etienne, Jean-François Coste, Philippe Poupon, olivier Petit et deux journalistes dont Christian Brincourt.

Le jour du départ vers la passe. Début de la prise de vitesse pour sortir de la passe. Démonstration de vitesse la VTP de la marine n'a pas suivi complétement dépassée en vitesse pure.
J'étais à bord de la VTP, super souvenir.

En 1984 c'était le chanteur Antoine suite à avarie.

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Bonjour JEAN,
image sympathique ,comme quoi être perdu sur un atoll du pacifique ,n'empêche pas des rencontres avec des célébrités.Que la coque du bateau de TABARLY fut noire rien d'étonnant ,puisque PENDUIK ,qui est un nom breton signifie ALOUETTE A TETE NOIRE pen : tête , du : noir et ik :alouette (les bretons ont le sens du raccourci n'est pas ?) .
cordialement
DOMINIQUE