CEPAT
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Arme du Génie :: PLONGEURS :: LES UNITÉS
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Plongeurs
Bonjours à tous.
Une petite question:
Quand j'étais à l'EAG, 73 76,tous les ans les plogeurs venaient pour la fête nautique et le responsable était bien, cela ne s'invente pas, le commandant BOUCHON.
Je me rappelle de l'ambiance au mess quand ils étaient tous là le soir....
GUY
Une petite question:
Quand j'étais à l'EAG, 73 76,tous les ans les plogeurs venaient pour la fête nautique et le responsable était bien, cela ne s'invente pas, le commandant BOUCHON.
Je me rappelle de l'ambiance au mess quand ils étaient tous là le soir....
GUY
GUY 68- membre
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Date d'inscription : 18/12/2011
Age : 74
Localisation : ALSACE
Re: CEPAT
Bonsoir Guy,
A l'évocation de la Fête Nautique de l'EAG que de souvenirs me viennent en mémoire et surtout des souvenirs hauts en couleurs.
J'ai paricipé aux Fêtes Nautiques de 74,75 et 76,et nous rejoignaient nos camarades chuteurs du 17RGAP. Plongeurs + chuteurs = mélange détonant instable. Et le commandant Bouchon n'était pas en reste!!!!!!!...............
Je me souviens qu'en 75, aprés cette belle journée et nos brillantes démonstrations sur les bords de la Maine, nous rejoignons le Mess Sous Officier géré par l'Adjudant Beaulieu, nous avions dailleurs fait nos classe ensemble au 6RG, Cie B4 en 1964.
Nous sommes au bar, nous occupons (Plongeurs+Para) une grande table toute en longueur et consomons parait-il bruyamment. Rentre un détachement important de motards de la Gendarmerie. L'un d'eux, kamikaze, vient nous voir en nous disant que c'est un ancien para. Nous l'attrapons, le couchons sur la table, le baptisons à la bière et le convions ensuite à s'assoir avec nous et chantons tous en coeur la chasson sur les gendarmes qui rient dans la gendarmerie. La bonne vingtaine de gendarmes qui sont au comptoir ne bronche pas, il ne font pas le poids et le ton est donné pour la soirée.
Nous avons une salle pour nous seul, fort heureusement pour tout le monde en ce jour de fête. Mais nous faisons un tel barouf que les plaintes fusent de partout et que bien sur personne n'arrive à nous calmer. Sans rentrer dans le détail, je me souviens d'une bagarre avec le RIA (lance à incendie) le feu aux rideaux des plats qui ont valsés et .............
Bref fin des hostilités vers 22h00, nous partons nous coucher car le lendemain il faut prendre la route en direction de La Valbonne, sauf le Commandant Bouchon qui convoqué sur le champs par le Général commandant l'Ecole.
Le lendemain matin aux aurores, réveil douloureux et il à fallut passer à la caisse. Mais nous nous sommes bien marrés. Je ne pense pas qu'aujourd'hui ce genre de chose soit tolérée.
L'année suivante nous nous repointons, aux bonhommes prés les mêmes. Nous sommes accueilli par un Colonel, trés coincé (normal il n'est ni plongeur ni para) qui nous explique qu'un camp de toile a été dressé à notre attention sur les bords de la Maine, avec tout ce qui faut et que la restauration sera assurée sur place. Donc en aucun cas nous avons besoin de mettre les pieds au quartier Eblé. Bref nous étions en quarantaine, tel les pestiférés moyens, mais nous nous sommes bien marés quand même.
A l'évocation de la Fête Nautique de l'EAG que de souvenirs me viennent en mémoire et surtout des souvenirs hauts en couleurs.
J'ai paricipé aux Fêtes Nautiques de 74,75 et 76,et nous rejoignaient nos camarades chuteurs du 17RGAP. Plongeurs + chuteurs = mélange détonant instable. Et le commandant Bouchon n'était pas en reste!!!!!!!...............
Je me souviens qu'en 75, aprés cette belle journée et nos brillantes démonstrations sur les bords de la Maine, nous rejoignons le Mess Sous Officier géré par l'Adjudant Beaulieu, nous avions dailleurs fait nos classe ensemble au 6RG, Cie B4 en 1964.
Nous sommes au bar, nous occupons (Plongeurs+Para) une grande table toute en longueur et consomons parait-il bruyamment. Rentre un détachement important de motards de la Gendarmerie. L'un d'eux, kamikaze, vient nous voir en nous disant que c'est un ancien para. Nous l'attrapons, le couchons sur la table, le baptisons à la bière et le convions ensuite à s'assoir avec nous et chantons tous en coeur la chasson sur les gendarmes qui rient dans la gendarmerie. La bonne vingtaine de gendarmes qui sont au comptoir ne bronche pas, il ne font pas le poids et le ton est donné pour la soirée.
Nous avons une salle pour nous seul, fort heureusement pour tout le monde en ce jour de fête. Mais nous faisons un tel barouf que les plaintes fusent de partout et que bien sur personne n'arrive à nous calmer. Sans rentrer dans le détail, je me souviens d'une bagarre avec le RIA (lance à incendie) le feu aux rideaux des plats qui ont valsés et .............
Bref fin des hostilités vers 22h00, nous partons nous coucher car le lendemain il faut prendre la route en direction de La Valbonne, sauf le Commandant Bouchon qui convoqué sur le champs par le Général commandant l'Ecole.
Le lendemain matin aux aurores, réveil douloureux et il à fallut passer à la caisse. Mais nous nous sommes bien marrés. Je ne pense pas qu'aujourd'hui ce genre de chose soit tolérée.
L'année suivante nous nous repointons, aux bonhommes prés les mêmes. Nous sommes accueilli par un Colonel, trés coincé (normal il n'est ni plongeur ni para) qui nous explique qu'un camp de toile a été dressé à notre attention sur les bords de la Maine, avec tout ce qui faut et que la restauration sera assurée sur place. Donc en aucun cas nous avons besoin de mettre les pieds au quartier Eblé. Bref nous étions en quarantaine, tel les pestiférés moyens, mais nous nous sommes bien marés quand même.
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
CPIO- modérateur
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Age : 78
Localisation : CARANTEC 29
Re: CEPAT
Je m'en souviens bien camarade, quel bordel vous semiez.
Reconnais que le gendarme (adjudant) n'était pas mauvait non plus.
Mais à l'EAG ils étaient sérieux, j'y ai séjourné 4 ans 73 77 et fait plusieurs passages dans le bureau du président des sous off pour des motifs dans ce genre.
GUY
Reconnais que le gendarme (adjudant) n'était pas mauvait non plus.
Mais à l'EAG ils étaient sérieux, j'y ai séjourné 4 ans 73 77 et fait plusieurs passages dans le bureau du président des sous off pour des motifs dans ce genre.
GUY
GUY 68- membre
- Messages : 136
Date d'inscription : 18/12/2011
Age : 74
Localisation : ALSACE
Re: CEPAT
Question stupide (sans doute) d'un Biffin : si le "mélange" des "Ploufs" et des "Paras" est aussi "explosif", quel qualificatif appliquer à un "Plouf" du "17" ?
Jean-François Brillant- membre
- Messages : 789
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 66
Localisation : Un patelin champenois
Re: CEPAT
Jean François,
Toi qui appartient à l'Arme Glorieuse des 300 derniers mètres (en hurlant et à la baïonette) ne te sous-estime pas.
Un "plouf" du 17 n'est qu'un "Plouf"+un Para, donc le même qualificatif que pour les autres . Dailleurs tous les "Ploufs" sont devenus TAP en 1978 si je ne me trompe pas, au détriment du SNEC qui a gardé le béret rouge mais a perdu le solde à l'air.
Quelqu'un sait-il ce qu'il en est aujourd'hui?
Toi qui appartient à l'Arme Glorieuse des 300 derniers mètres (en hurlant et à la baïonette) ne te sous-estime pas.
Un "plouf" du 17 n'est qu'un "Plouf"+un Para, donc le même qualificatif que pour les autres . Dailleurs tous les "Ploufs" sont devenus TAP en 1978 si je ne me trompe pas, au détriment du SNEC qui a gardé le béret rouge mais a perdu le solde à l'air.
Quelqu'un sait-il ce qu'il en est aujourd'hui?
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
CPIO- modérateur
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Localisation : CARANTEC 29
Re: CEPAT
Ceux du 19 et du 13 que j'ai eu l'occasion de rencontrer étaient, en effet, tous brevetés paras...
Jean-François Brillant- membre
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Age : 66
Localisation : Un patelin champenois
Re: CEPAT
Quelques précisions sur le passage des plongeurs au statut de TAP.
Au début des années 70 et jusqu'en 78, une minorité de régiment du Génie disposait d'une équipe SAF et je ne pense que celle du 17 avait été créée.
Sans doute pour susciter des vocations il a été décidé par Paris d'octroyer le statut de TAP à tous les SAF, qu'ils soient de la Cavalerie ou du Génie. Donc l'attribution de la "solde à l'air" en plus des indemnités de travaux en scaphandre (ou prime de plongée). Donc en 79 tous les SAF sont passés à Pau à l'ETAP pour se faire breveter, y compris les plongeurs du contingent.
Bien sur, suivant une tradition bien Française, on a désahabillé Pierre pour habiller Paul. Et c'est comme ça que le CNEC (Centre National d'Entrainement Commando) à Mont-Louis et Collioure ont perdu la solde à l'air tout en conservant le béret rouge. En fait c'était un déplacement de poste budgétaire.
Quelques temps plus tard, certains devant trouver que la solde des SAF était trop élévée (Si le chef d'équipe avait le grade de CNE, il était au niveau du Chef de Corps) , l'indemnité de travaux en scaphandre a été remplacée par une autre indemnité beaucoup moins lucrative (indemnité de travaux en air comprimée) et là s'en est suivit un grand B....... En fonction de l'interprétation des directives par les CTAC (organisme payeur des Régions Militaires) certaines équipes ont continué à toucher l'indemnité la plus élevée, c'était mon cas étant alors au 1RPIMa.
Aujourd'hui qu'en est-il? je n'en sais rien, j'espère que le SNEC a retrouvé pleinement sont statut de TAP.
Au début des années 70 et jusqu'en 78, une minorité de régiment du Génie disposait d'une équipe SAF et je ne pense que celle du 17 avait été créée.
Sans doute pour susciter des vocations il a été décidé par Paris d'octroyer le statut de TAP à tous les SAF, qu'ils soient de la Cavalerie ou du Génie. Donc l'attribution de la "solde à l'air" en plus des indemnités de travaux en scaphandre (ou prime de plongée). Donc en 79 tous les SAF sont passés à Pau à l'ETAP pour se faire breveter, y compris les plongeurs du contingent.
Bien sur, suivant une tradition bien Française, on a désahabillé Pierre pour habiller Paul. Et c'est comme ça que le CNEC (Centre National d'Entrainement Commando) à Mont-Louis et Collioure ont perdu la solde à l'air tout en conservant le béret rouge. En fait c'était un déplacement de poste budgétaire.
Quelques temps plus tard, certains devant trouver que la solde des SAF était trop élévée (Si le chef d'équipe avait le grade de CNE, il était au niveau du Chef de Corps) , l'indemnité de travaux en scaphandre a été remplacée par une autre indemnité beaucoup moins lucrative (indemnité de travaux en air comprimée) et là s'en est suivit un grand B....... En fonction de l'interprétation des directives par les CTAC (organisme payeur des Régions Militaires) certaines équipes ont continué à toucher l'indemnité la plus élevée, c'était mon cas étant alors au 1RPIMa.
Aujourd'hui qu'en est-il? je n'en sais rien, j'espère que le SNEC a retrouvé pleinement sont statut de TAP.
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Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
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