1 er B M G Madagascar 1947/1950
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1 er B M G Madagascar 1947/1950
1 er Bataillon de Marche du GENIE à MADAGASCAR
Souvenir de Serge LEROUX
1947 / 21.1.1950.
(J'ai déjà cité sur le Forum Serge Leroux, camarade et ami, qoiqu' il soit plus agé que moi.Il a bien voulu me confier ses souvenirs et ses photos sur son séjour à Madagascar 1947/1958.Voici ce qu'il en est.Le photos non marquées de son nom proviennent d'un album de photo édité par le commandement à Madagascar et distribués aux soldats en 1958.)
J’ai rejoint le 7° Rgt du Génie en Avril 1947 à AVIGNON avec un détachement du 1er Bataillon du génie de la 1° D F L. Nous venions de Mont de Marsan où nous avions été complétés en effectif avec des appelés à qui nous avions donné une formation de base.
Je m’étais engagé au titre du 1er Bataillon le 18/10/1944 et j’ai participé au parcours, en France, du bataillon en étant affecté successivement aux 3° et 2° Cie jusqu’à sa dissolution.
Sur mon état signalétique il est mentionné que j’ai été affecté au 7° R G à compter du 1/4/1947
Notre détachement était occupé entre autre aux travaux d’aménagement, à Villeneuve-Lès-Avignon, de la plateforme où se construisait le camp des Oliviers où allaient transiter toutes les recrues du contingent affectées au 7° R G. (Cela nous n’en étions pas conscients à l’époque.)
Je me suis porté volontaire pour l’E O comme des camarades du Bataillon. En fait alors que certains sont partis pour l’Indochine d’autres, dont j’étais, ont été affectés au 1er Bataillon de Marche du Génie, en formation à Avignon et qui devait partir à Madagascar.
Nous étions tous des engagés et des cadres d’actives.
Il n’y avait pratiquement pas d’hommes du rang, moi-même j’étais Sergent depuis le 1/4/1946 et titulaire du Brevet de Chef de Section, obtenu le 5/5/1946.
Le 9/7/1947 je fais partie du détachement précurseur et nous rejoignons Marseille pour embarquer sur le S/S Pasteur le 10/7/1947.
Le navire fera escale à Oran pour embarquer des troupes Nord-Africaines pour je ne sais quelle destination. En effet notre navire devait, après nous avoir déposés à Madagascar, continuer son voyage vers l’Indochine. Le navire était au complet, nous étions dans une cale en dessous de la ligne de flottaison donc pas de hublots, on dormait dans des Hamacs que l’on repliait chaque matin afin de pouvoir accès au tables pour les repas, aucune intimité. Bref l’ambiance du transport de troupe.
Nous débarquons à Tamatave (maintenant Toamasina) le 26/7/1947.
En attendant que le reste des personnels et le matériel arrivent nous sommes occupés à divers petits chantiers.
Fin aout ou début septembre, je ne sais plus, le cargo » Lieutenant J. Le Meur » de la CGT arrive de Marseille avec tout notre matériel (engins, véhicules, outillage)
Nous étions au complet par rapport aux effectifs partis d’Avignon et après avoir chargé une grande partie du matériel sur des wagons nous rejoignons par voie ferrée les bases de chantier affectées à chaque compagnie.
Le 4 Septembre se sera la 1ere compagnie qui part pour Moramanga.
Antsirabé est le terminus de la ligne. La 21ème Cie stationnera à Antsirabé
La 2ème Cie rejoindra Fianantsoa à proximité du terrain d’aviation avec des chantiers sur la route (piste) allant à Fort-Carnot (Ikongo).
Plus tard une 3ème Cie sera formée et stationnera à Fort Dauphin (Tolanaro)
La rebellions pour la région se résumait à des bandes de pillards qui erraient entre les villages. Les unités de la coloniale ou de la légion, stationnées dans des postes le long des pistes leur faisait la chasse. Nous faisions halte, dans les déplacements, dans ces postes
A cette période je suis affecté à la 21ème Cie et je participe aux convois de mise en place des matériels et engins. Nous étions équipés de Bulldozers R4 et D7, de Grue sur chenille, 3 niveleuses. Mes souvenirs sont flous en ce qui concerne les marques.
Le 14/4/48 je suis détaché à la 2 ème Cie basée à Fianantsoa pour le chantier de la piste Manaupatrana (Nord de Fort-Carnot) à Fort Carnot
Le 1/7/48 je suis affecté définitivement à la 2ème Cie et le 17/7 je me retrouve sur le chantier de réfection de la piste du terrain d’aviation (Idanda) de Fianantsoa. . Nous encadrons des ouvriers civils rétribués par la chefferie.
Le 26/10/1948 je suis chargé en tant que chef de section d’une section de recrues Malgaches classe 1948 dont l’instruction de base avait été faite par la coloniale.
Avec la section nous allons travailler à la réfection de la piste Fort-Carnot à Manampatrana à hauteur de Abatofotsy (environ 20 Kms nord de Fort Carnot)
Nous logions dans des cases que nous avons construites suivant la mode locale. Notre camp était implanté, suite aux conseils du commandement du secteur, à proximité d’un poste tenu par une compagnie de tirailleurs Sénégalais.
La région était calme mais nous avions nos armes à portée de main. Les armes des recrues était enchainées dans une case « armurerie »
Notre compagnie nous approvisionnait pour l’alimentaire par le train sur la ligne Manakara (bord de mer à l’est de fort-Carnot) - Fianarantsoa et le camion de la section assurait quotidiennement la liaison avec la gare de Manampatrana. Il ne nous restait plus qu’à assurer la cuisson. Ce n’était pas toujours facile car les recrues autochtones acceptaient difficilement d’autres nourritures que le riz.
Nous étions renforcés en main-d’œuvre par des personnels civils rétribués et en provenance des villages voisins.
Les travaux de réfection de la piste consistaient à un renforcement et un élargissement de la chaussée avec des matériaux prélevés à proximité, à l’assainissement de l’emprise par des poses de dalots, creusement de fossés, empierrement avec des pierres concassées à la main par les ouvriers civils et réparti par camion sur la piste. Relevage et renforcement des ponceaux et ponts. La zone était marécageuse. Tous ces travaux avec des outils à main. Le seul engin que nous avons eu était une sonnette à mains que nous avons reçues pour la construction d’un pont avec une culée en béton et des piles sur pieux pour appuis.
On devait tenir compte des importantes différences de niveau des cours d’eau pour la construction des ouvrages
Les matériaux provenaient des ressources locales et le bois de charpente d’une scierie exploitée par la chefferie dans la région de Fianantsoa.
Dans cette période, le Bataillon a lancé un pont
H 20 sur la rivière IONILAHY
. J’ai eu l’occasion de voir le Chantier, de prendre une photo mais je n’y ai pas participé.
Le 1er Janvier 1948 je suis nommé Sgt Chef.
Le 21 Janvier 1950 j’arrive en fin de séjour, je suis rapatrié par voie aérienne.
Après mon congé de fin de campagne je suis affecté au 9° Bataillon du Génie le 26/5/1950.
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Souvenir de Serge LEROUX
1947 / 21.1.1950.
(J'ai déjà cité sur le Forum Serge Leroux, camarade et ami, qoiqu' il soit plus agé que moi.Il a bien voulu me confier ses souvenirs et ses photos sur son séjour à Madagascar 1947/1958.Voici ce qu'il en est.Le photos non marquées de son nom proviennent d'un album de photo édité par le commandement à Madagascar et distribués aux soldats en 1958.)
J’ai rejoint le 7° Rgt du Génie en Avril 1947 à AVIGNON avec un détachement du 1er Bataillon du génie de la 1° D F L. Nous venions de Mont de Marsan où nous avions été complétés en effectif avec des appelés à qui nous avions donné une formation de base.
Je m’étais engagé au titre du 1er Bataillon le 18/10/1944 et j’ai participé au parcours, en France, du bataillon en étant affecté successivement aux 3° et 2° Cie jusqu’à sa dissolution.
Sur mon état signalétique il est mentionné que j’ai été affecté au 7° R G à compter du 1/4/1947
Notre détachement était occupé entre autre aux travaux d’aménagement, à Villeneuve-Lès-Avignon, de la plateforme où se construisait le camp des Oliviers où allaient transiter toutes les recrues du contingent affectées au 7° R G. (Cela nous n’en étions pas conscients à l’époque.)
Je me suis porté volontaire pour l’E O comme des camarades du Bataillon. En fait alors que certains sont partis pour l’Indochine d’autres, dont j’étais, ont été affectés au 1er Bataillon de Marche du Génie, en formation à Avignon et qui devait partir à Madagascar.
Nous étions tous des engagés et des cadres d’actives.
Il n’y avait pratiquement pas d’hommes du rang, moi-même j’étais Sergent depuis le 1/4/1946 et titulaire du Brevet de Chef de Section, obtenu le 5/5/1946.
Le 9/7/1947 je fais partie du détachement précurseur et nous rejoignons Marseille pour embarquer sur le S/S Pasteur le 10/7/1947.
Le navire fera escale à Oran pour embarquer des troupes Nord-Africaines pour je ne sais quelle destination. En effet notre navire devait, après nous avoir déposés à Madagascar, continuer son voyage vers l’Indochine. Le navire était au complet, nous étions dans une cale en dessous de la ligne de flottaison donc pas de hublots, on dormait dans des Hamacs que l’on repliait chaque matin afin de pouvoir accès au tables pour les repas, aucune intimité. Bref l’ambiance du transport de troupe.
Nous débarquons à Tamatave (maintenant Toamasina) le 26/7/1947.
En attendant que le reste des personnels et le matériel arrivent nous sommes occupés à divers petits chantiers.
Fin aout ou début septembre, je ne sais plus, le cargo » Lieutenant J. Le Meur » de la CGT arrive de Marseille avec tout notre matériel (engins, véhicules, outillage)
Nous étions au complet par rapport aux effectifs partis d’Avignon et après avoir chargé une grande partie du matériel sur des wagons nous rejoignons par voie ferrée les bases de chantier affectées à chaque compagnie.
Le 4 Septembre se sera la 1ere compagnie qui part pour Moramanga.
Antsirabé est le terminus de la ligne. La 21ème Cie stationnera à Antsirabé
La 2ème Cie rejoindra Fianantsoa à proximité du terrain d’aviation avec des chantiers sur la route (piste) allant à Fort-Carnot (Ikongo).
Plus tard une 3ème Cie sera formée et stationnera à Fort Dauphin (Tolanaro)
La rebellions pour la région se résumait à des bandes de pillards qui erraient entre les villages. Les unités de la coloniale ou de la légion, stationnées dans des postes le long des pistes leur faisait la chasse. Nous faisions halte, dans les déplacements, dans ces postes
A cette période je suis affecté à la 21ème Cie et je participe aux convois de mise en place des matériels et engins. Nous étions équipés de Bulldozers R4 et D7, de Grue sur chenille, 3 niveleuses. Mes souvenirs sont flous en ce qui concerne les marques.
Le 14/4/48 je suis détaché à la 2 ème Cie basée à Fianantsoa pour le chantier de la piste Manaupatrana (Nord de Fort-Carnot) à Fort Carnot
Le 1/7/48 je suis affecté définitivement à la 2ème Cie et le 17/7 je me retrouve sur le chantier de réfection de la piste du terrain d’aviation (Idanda) de Fianantsoa. . Nous encadrons des ouvriers civils rétribués par la chefferie.
Le 26/10/1948 je suis chargé en tant que chef de section d’une section de recrues Malgaches classe 1948 dont l’instruction de base avait été faite par la coloniale.
Avec la section nous allons travailler à la réfection de la piste Fort-Carnot à Manampatrana à hauteur de Abatofotsy (environ 20 Kms nord de Fort Carnot)
Nous logions dans des cases que nous avons construites suivant la mode locale. Notre camp était implanté, suite aux conseils du commandement du secteur, à proximité d’un poste tenu par une compagnie de tirailleurs Sénégalais.
La région était calme mais nous avions nos armes à portée de main. Les armes des recrues était enchainées dans une case « armurerie »
Notre compagnie nous approvisionnait pour l’alimentaire par le train sur la ligne Manakara (bord de mer à l’est de fort-Carnot) - Fianarantsoa et le camion de la section assurait quotidiennement la liaison avec la gare de Manampatrana. Il ne nous restait plus qu’à assurer la cuisson. Ce n’était pas toujours facile car les recrues autochtones acceptaient difficilement d’autres nourritures que le riz.
Nous étions renforcés en main-d’œuvre par des personnels civils rétribués et en provenance des villages voisins.
Les travaux de réfection de la piste consistaient à un renforcement et un élargissement de la chaussée avec des matériaux prélevés à proximité, à l’assainissement de l’emprise par des poses de dalots, creusement de fossés, empierrement avec des pierres concassées à la main par les ouvriers civils et réparti par camion sur la piste. Relevage et renforcement des ponceaux et ponts. La zone était marécageuse. Tous ces travaux avec des outils à main. Le seul engin que nous avons eu était une sonnette à mains que nous avons reçues pour la construction d’un pont avec une culée en béton et des piles sur pieux pour appuis.
On devait tenir compte des importantes différences de niveau des cours d’eau pour la construction des ouvrages
Les matériaux provenaient des ressources locales et le bois de charpente d’une scierie exploitée par la chefferie dans la région de Fianantsoa.
Dans cette période, le Bataillon a lancé un pont
H 20 sur la rivière IONILAHY
. J’ai eu l’occasion de voir le Chantier, de prendre une photo mais je n’y ai pas participé.
Le 1er Janvier 1948 je suis nommé Sgt Chef.
Le 21 Janvier 1950 j’arrive en fin de séjour, je suis rapatrié par voie aérienne.
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adrien- membre
- Messages : 232
Date d'inscription : 16/02/2014
Age : 90
Localisation : avignon
Re: 1 er B M G Madagascar 1947/1950
Merci pour ce beau sujet relatif au Génie à Madagascar. l'ensemble de photos est très parlant, notamment sur les moyens de l'époque et le commentaire précis, quelle mémoire. Mais le résultat est là.
Avec le chaleur et le taux d'humidité, il est surprenant de voir certains locaux en capote?
Avec le chaleur et le taux d'humidité, il est surprenant de voir certains locaux en capote?
_________________
Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
CPIO- modérateur
- Messages : 450
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 78
Localisation : CARANTEC 29
1er BMG Madagascar 1947/1950
Bonjour
Merci beaucoup Adrien pour ces clichés ,qui illustrent bien les moyens de travail du Génie à cette époque,et qui doivent laisser dubitatifs nos sapeurs actuels!!Amicalement Gilbert Jégou
Merci beaucoup Adrien pour ces clichés ,qui illustrent bien les moyens de travail du Génie à cette époque,et qui doivent laisser dubitatifs nos sapeurs actuels!!Amicalement Gilbert Jégou
gilbzh29- membre
- Messages : 40
Date d'inscription : 13/11/2010
Age : 86
Localisation : Morlaix
Re: 1 er B M G Madagascar 1947/1950
CPIO a dit:
Merci pour ce beau sujet relatif au Génie à Madagascar. l'ensemble de photos est très parlant, notamment sur les moyens de l'époque et le commentaire précis, quelle mémoire. Mais le résultat est là.
Avec le chaleur et le taux d'humidité, il est surprenant de voir certains locaux en capote?
Je répond avec un peu de retard car Serge Leroux a fait un bref passage en clinique.
Pour la manière qu'ils étaient habillés ses souvenirs sont flous. La température était effectivement chaude et humide. A noter qu'a cette époque l'habillement de l’armée Française était plutôt disparate. Moi-même j'étais au Maroc en 1952 et le paquetage à part la tenue de sortie était composés de vêtements de toutes origines (U S, britannique, des vestes que l'on disait "australiennes". Je ne sais pas si cela désignait la coupe ou l'origine.
Pour ce qui concerne les souvenirs de Serge Leroux il notait sur un carnet au jour le jour ses activités et il le détient encore. Cela depuis son engagement. Il l'a arrêté à son retour de Madagascar je crois.
Je me permet de relancer la question que j'ai déjà poser sur le forum/ Quelqu'un peut-il identifier le pont métallique en cours de lancement et objet de 2 Photos. Serge parle de H 20.
Merci pour ce beau sujet relatif au Génie à Madagascar. l'ensemble de photos est très parlant, notamment sur les moyens de l'époque et le commentaire précis, quelle mémoire. Mais le résultat est là.
Avec le chaleur et le taux d'humidité, il est surprenant de voir certains locaux en capote?
Je répond avec un peu de retard car Serge Leroux a fait un bref passage en clinique.
Pour la manière qu'ils étaient habillés ses souvenirs sont flous. La température était effectivement chaude et humide. A noter qu'a cette époque l'habillement de l’armée Française était plutôt disparate. Moi-même j'étais au Maroc en 1952 et le paquetage à part la tenue de sortie était composés de vêtements de toutes origines (U S, britannique, des vestes que l'on disait "australiennes". Je ne sais pas si cela désignait la coupe ou l'origine.
Pour ce qui concerne les souvenirs de Serge Leroux il notait sur un carnet au jour le jour ses activités et il le détient encore. Cela depuis son engagement. Il l'a arrêté à son retour de Madagascar je crois.
Je me permet de relancer la question que j'ai déjà poser sur le forum/ Quelqu'un peut-il identifier le pont métallique en cours de lancement et objet de 2 Photos. Serge parle de H 20.
adrien- membre
- Messages : 232
Date d'inscription : 16/02/2014
Age : 90
Localisation : avignon
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