Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
3 participants
Page 1 sur 1
Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
Bonjour,
Si le Génie militaire est issu de l'artillerie, il a lui-même eu une nombreuse descendance : l'aviation (l'aérostation), le train (transport), les transmissions, etc. Dans ses rangs, de nombreux sapeurs, de tous grades, parfois inconnus, se sont "distingués". Tels Vauban, Rouget de Lisle, Adrian et tant d'autres, leurs œuvres sont passée dans la postérité.
PETITE HISTOIRE DE LA MARSEILLAISE
Claude Joseph Rouget est né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saunier. Il entre à l’école militaire. Comme il faut être noble, il ajoute « de Lisle » à son nom. Devenu sous- lieutenant en 1789, il est envoyé à Strasbourg le 1er mai 1791, comme capitaine du génie. Il s’y trouve toujours lorsque, le 20 avril 1792, le roi Louis XVI et l’Assemblée déclarent la guerre à l’Autriche.
Le roi est persuadé qu’en déclarant la guerre, les armées révolutionnaires seront vite vaincues et qu’il pourra remonter sur le trône de France.
Le 24 avril 1792 des affiches, annonçant la déclaration de la guerre, sont placardées sur les murs de la ville. Le texte commence par : « Aux armes citoyens ! »
Rouget de Lisle, qui a déjà composé des romances, des hymnes et même une ode, a connaissance de ce texte et ces mots chantent dans sa tête. C’est donc lui que le général Kellermann, commandant militaire en Alsace, convie à ses côtés pour une soirée chez le maire de Strasbourg. Au cours de la soirée, la discussion porte sur l’air devenu célèbre du « Ah ! Ça ira, ça ira, ça ira ! Ce chant et cet air qui agace beaucoup de monde. Monsieur Philippe de Dietrich, le maire, demande alors à Rouget de Lisle de bien vouloir créer un chant pour ce peuple qui surgit à l’appel de la Patrie un chant pour ces soldats de l’armée du Rhin.
Rentré chez lui, Rouget de Lisle réfléchit et repense au texte de l’affiche. Il se met alors à écrire le premier vers : « Allons, enfants de la Patrie ». Puis il prend son violon et compose. Comme il le dira lui-même : « Les paroles me venaient avec l’air et l’air me venait avec les paroles. J’étais comme agité par une fièvre ardente, la sueur ruisselait sur mon front puis, enfin, des pleurs me coupaient la voix ».
Quelques heures plus tard, il court chez le maire pour lui faire écouter sa composition. Celui-ci, enthousiaste, demande à son épouse d’inviter, le soir même, les convives présents la veille. Le soir venu, Rouget de Lisle interprète pour la première fois le « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ». C’est un vif succès. Ce chant est imprimé et un mois plus tard il est connu dans la France entière.
Alors, quand les 516 gardes nationaux, volontaires, quittent Marseille pour Paris, ils sèment sur leur passage ce nouveau chant entraînant. Ces fédérés marseillais laissent une telle empreinte dans les cœurs, que les Français désignent cet hymne sous le nom de «La Marseillaise ».
Décrété chant national le 14 juillet 1795, La Marseillaise fut interdite pendant la Restauration et le second Empire. Ce n’est qu’en 1879 qu’elle devient définitivement notre hymne national.
Rouget de Lisle n’a connu ni la fortune ni la gloire de son vivant. Après avoir été emprisonné plusieurs fois pour dettes, il meurt dans la misère en 1836 à Choisy-le-Roi. Ses cendres furent transférées aux Invalides le 4 juillet 1915.
(Extrait de : La voix de l’ANR- octobre 2002)
Si le Génie militaire est issu de l'artillerie, il a lui-même eu une nombreuse descendance : l'aviation (l'aérostation), le train (transport), les transmissions, etc. Dans ses rangs, de nombreux sapeurs, de tous grades, parfois inconnus, se sont "distingués". Tels Vauban, Rouget de Lisle, Adrian et tant d'autres, leurs œuvres sont passée dans la postérité.
PETITE HISTOIRE DE LA MARSEILLAISE
Claude Joseph Rouget est né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saunier. Il entre à l’école militaire. Comme il faut être noble, il ajoute « de Lisle » à son nom. Devenu sous- lieutenant en 1789, il est envoyé à Strasbourg le 1er mai 1791, comme capitaine du génie. Il s’y trouve toujours lorsque, le 20 avril 1792, le roi Louis XVI et l’Assemblée déclarent la guerre à l’Autriche.
Le roi est persuadé qu’en déclarant la guerre, les armées révolutionnaires seront vite vaincues et qu’il pourra remonter sur le trône de France.
Le 24 avril 1792 des affiches, annonçant la déclaration de la guerre, sont placardées sur les murs de la ville. Le texte commence par : « Aux armes citoyens ! »
Rouget de Lisle, qui a déjà composé des romances, des hymnes et même une ode, a connaissance de ce texte et ces mots chantent dans sa tête. C’est donc lui que le général Kellermann, commandant militaire en Alsace, convie à ses côtés pour une soirée chez le maire de Strasbourg. Au cours de la soirée, la discussion porte sur l’air devenu célèbre du « Ah ! Ça ira, ça ira, ça ira ! Ce chant et cet air qui agace beaucoup de monde. Monsieur Philippe de Dietrich, le maire, demande alors à Rouget de Lisle de bien vouloir créer un chant pour ce peuple qui surgit à l’appel de la Patrie un chant pour ces soldats de l’armée du Rhin.
Rentré chez lui, Rouget de Lisle réfléchit et repense au texte de l’affiche. Il se met alors à écrire le premier vers : « Allons, enfants de la Patrie ». Puis il prend son violon et compose. Comme il le dira lui-même : « Les paroles me venaient avec l’air et l’air me venait avec les paroles. J’étais comme agité par une fièvre ardente, la sueur ruisselait sur mon front puis, enfin, des pleurs me coupaient la voix ».
Quelques heures plus tard, il court chez le maire pour lui faire écouter sa composition. Celui-ci, enthousiaste, demande à son épouse d’inviter, le soir même, les convives présents la veille. Le soir venu, Rouget de Lisle interprète pour la première fois le « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ». C’est un vif succès. Ce chant est imprimé et un mois plus tard il est connu dans la France entière.
Alors, quand les 516 gardes nationaux, volontaires, quittent Marseille pour Paris, ils sèment sur leur passage ce nouveau chant entraînant. Ces fédérés marseillais laissent une telle empreinte dans les cœurs, que les Français désignent cet hymne sous le nom de «La Marseillaise ».
Décrété chant national le 14 juillet 1795, La Marseillaise fut interdite pendant la Restauration et le second Empire. Ce n’est qu’en 1879 qu’elle devient définitivement notre hymne national.
Rouget de Lisle n’a connu ni la fortune ni la gloire de son vivant. Après avoir été emprisonné plusieurs fois pour dettes, il meurt dans la misère en 1836 à Choisy-le-Roi. Ses cendres furent transférées aux Invalides le 4 juillet 1915.
(Extrait de : La voix de l’ANR- octobre 2002)
pierre du 24- membre
- Messages : 57
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 80
Localisation : Périgord pourpre
Re: Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
Merci pour ce rappel historique, j'ignorais que Rouget de l'Isle fût ce même militaire. De l'Isle à peut être pour origine l'affluent de Rhin du même nom?
_________________
Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
CPIO- modérateur
- Messages : 450
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 78
Localisation : CARANTEC 29
Re: Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
Merci pour ce rappel historique, j'ignorais que Rouget de l'Isle fût ce même militaire. De l'Isle à peut être pour origine l'affluent du Rhin du même nom?
_________________
Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
CPIO- modérateur
- Messages : 450
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 78
Localisation : CARANTEC 29
Re: Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
Bonjour,CPIO a écrit:Merci pour ce rappel historique, j'ignorais que Rouget de l'Isle fût ce même militaire. De l'Isle à peut être pour origine l'affluent du Rhin du même nom?
L’Isle prend sa source dans le Massif central, département de la Haute-Vienne, au sud du hameau de Rongeras (Janailhac) dans l'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes à 375 m d’altitude, son cours est estimé à 255,3 km dont 87 navigables (actuellement en plusieurs sections). Elle rejoint la Dordogne à Libourne. Sa pente moyenne est de1,56 m/km. L’ensemble du bassin appartient au climat océanique aquitain. Le mouvement de la marée se fait sentir jusqu'à l'écluse de Laubardemont près de Coutras, avec un retard d'environ 5 heures par rapport à l'océan. Laubardemont est à 143 km, ou 77,2 milles de la pointe de Grave par voie fluviale. Le flux remonte donc à Guîtres et Saint-Denis-de-Pile.
pierre du 24- membre
- Messages : 57
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 80
Localisation : Périgord pourpre
Re: Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
Merci pour le cour de géographie, mais c'est plutôt d'un cour d’orthographe dont j'ai besoin.Il y a bien un affluent du Rhin du nom de l'ill, prononciation identique, mais orthographe différente.
L'Ill rivière de 216 km qui baigne la plaine d’Alsace pour se jeter dans le Rhin en aval de Strasbourg à Offendorf.
L'Ill rivière de 216 km qui baigne la plaine d’Alsace pour se jeter dans le Rhin en aval de Strasbourg à Offendorf.
_________________
Gilles CAMPILLO - CPIO : 1964: 6 RG - 1965: ENSOA + EAG - 1966: 33 RG/FMR/GCFR Pilote du Rhin - 1973: Ecole de Plongée Armée de Terre - 1976: 33, puis 32 RG Chef d'équipe SAF - 1981: 1 RPIMa - 1986: Coëtquidan Cdt de la CI - 1990 Fin de service actif.[b]
CPIO- modérateur
- Messages : 450
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 78
Localisation : CARANTEC 29
Re: Le parolier de la Marseillaise était officier du Génie
bonjour merci pour ces précisions ,d'autres éléments figurent dans ce sujet de 2013 .http://www.arme-du-genie.com/t1059-notre-hymne-national-est-l-oeuvre-d-un-sapeur
KRAL DOMINIQUE- membre
- Messages : 1187
Date d'inscription : 28/07/2012
Age : 63
Localisation : ESTREES ST DENIS OISE
Sujets similaires
» recherches sur officier du génie
» VADE-MECUM de l'officier subalterne du génie 1934
» PAUL DUMONT UN HEROS DU 19 ème Génie en 14/18 Officier de la Légion d'honneur
» Qui était le Capitaine Hufschmidt ?
» Nous devons notre système métrique à un ancien officier du Génie
» VADE-MECUM de l'officier subalterne du génie 1934
» PAUL DUMONT UN HEROS DU 19 ème Génie en 14/18 Officier de la Légion d'honneur
» Qui était le Capitaine Hufschmidt ?
» Nous devons notre système métrique à un ancien officier du Génie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum