D.C.T

Bonsoir,

Les photos de notre camarade Carrere relatives au DCT du 10RG nous rappellent à la fois l'importance et le gigantisme de ces revues techniques qui faisaient trembler toute la hiérarchie.

Mais quelquefois il s'en passait de bien bonnes, deux anecdotes pour faire rire.

DCT à l’École de Plongée de l'Armée de Terre à La Valbonne en 1974 ou 1975 ou en plus des fonctions de DP (directeur de plongée) et instructeur, j'étais le patron des services techniques de l'EPAT.
Cette fonction englobait tous les matériels de plongée, de navigation, les engins et équipements pour travaux sous-marin et bien sur les véhicules. Si pour les premiers nos camarades du Matériel n'y entendaient pas grand chose, pour le reste ils savaient se montrer d'une rigueur plus que tatillonne.

Contrôle de notre parc auto, par ailleurs hétéroclite. Nous voilà devant une de nos ambulance, une belle 404 break de couleur blanche dont le capot moteur est bien sur levé. Le Lnt du Matériel commence ses vérifications et à un moment ouvre le bouchon d'un petit réservoir planqué dans un recoin du moteur et vérifie le liquide à l’intérieur. A priori pas content de ce qu'il voit, se tourne vers moi et me demande ce qu'il y à dedans. Je regarde le responsable du parc auto et le chauffeur, nous sommes tous les trois dubitatifs et comme je suis le chef, je répond avec une assurance et une fermeté à la limite de la provocation: c'est de l'eau et vous voyez bien que le niveau est bon.
Seul hic, nous avons tous les trois découvert qu'il s'agissait de réservoir de lookeed dans lequel il aurait du y avoir du liquide de frein. Les remarques de l'inspecteur n'ont ému personne à l'EPAT. Nous lui avons juste expliqué que nous utilisions ce véhicule quasi quotidiennement et que pour rejoindre plus rapidement un de nos lieu de plongée nous lui faisions franchir un gué. Il nous à rétorqué que la 404 n'était ni amphibie ni tout terrain.
Donc une première matinée chaude qui à bien fait rire tous le monde et sachant de plus que l'après-midi le même Lnt devait contrôler les groupes électrogènes qui nous servaient à la soudure et au découpage sous-marin.

Bien entendu les dits groupes avaient été préparés avec le plus grand soin par l'Adj Cabrol en charges des travaux. C'était sans compter sur l'humour destructeur et ravageur du Lnt Defay qui était à l'époque l'adjoint du Commandant de l'EPAT.
Donc nous voilà devant les groupes et l'un d'entre eux, l'IRAT, groupe de forte puissance, avait un énorme filtre à air à bain d'huile. Notre brave Lnt du matériel arrive devant le groupe et va droit sur le filtre à air. Il déclipse le bas du filtre (la taille d'une belle casserole) et la il manque de s'étrangler.
De l'eau à la place de l'huile. Bien sur bon nombre d'instructeur de plongée , mis dans la confidence par le Lnt farceur de l'unité étaient présent. Crise de fou rire générale. Dépité notre pôôôvre camarade du matèriel.

Gilles Campillo

Les plongeurs ont toujours été un peu blagueurs!
nous au 71, le contrôleur était parti faire les essais de freinage avec un TRM4000 et quand il freine la cabine bascule, il se retrouve face contre la route!!!
en fait, le chauffeur avez rebasculé la cabine après le contrôle statique, et avait oublié de mettre les écrous et le crochet de sécurité était grippé!
je pense qu'il doit encore s'en souvenir!
et au débriefing dans la salle du bar ou il y avait de grandes baies vitrées, par un temps pluvieux les lieutenants avaient défilés derrière la baie en maillot de bains avec palmes masque tuba en faisant mine de nager!