FFA Trèves

Bonjour, Très ancien du 13ème RG à Trèves, il y existait en ville une résidence pour officiers célibataires, mais je ne souviens plus de l'adresse. Un sapeur du bon vieux temps aurait-il meilleure mémoire ? Merci à Tous

Bonjour à toutes et à tous.
Bonjour Auvert.
C’était à Trèves Nord. À proximité du quartier Castelforte.
L’hôtel était entre le mess sous off de garnison et les économats.
Mais le nom de la rue ; je ne m’en souviens pas.

Merci Joe, en attendant peut-être d'autres précisions. Voila un blog qui réagit!

Et finalement, c'était peut-être Rontgenstrasse, mais c'est à confirmer. merci des indices.

Oui. C’est ce qui correspondrait le moins mal.

C'était l'hôtel sous-off (ou Celibatorium en version gentille) quand j'y étais entre 87 et 93. Je n'ai pas le souvenir d'un bâtiment dédié aux officiers, il me semble qu'ils avaient accès aux logements en cités cadres, à confirmer.

Effectivement, je parle de 1963, et des changements sont intervenus ensuite. Service ramené à 12 mois au lieu de 18, et fin du grade de sous lieutenant pour les meilleurs EOR, aspi pour tous et logement en caserne. Et augmentation du nombre de sous officiers engagés ou d'active. Ceci explique surement que ce célibatorium ait changé d'orientation.
Comme quoi un simple renseignement sur une adresse amène à se pencher sur l'organisation générale avec beaucoup d'intéret.
Merci pour ces renseignements et amitiés à tous.

Bonjour à toutes et à tous.
D’abord le « Célibatorium » ; oui, le vocable me parle.
À telle ou telle époque, ce bâtiment à usage de logement cadre a pu être utilisé par telle ou telle catégorie de personnel ; au gré des besoins et des caprices du commandant d’armes.
En 66 – 70, je me souviens qu’y logeaient, entre autres, des officiers du contingent. Ou au moins ceux qui avaient eu la barrette de sous-lieutenant. Et peut être aussi quelques sous-officiers, prétendument supérieurs, anciens et célibataires. Naturellement, c’était aussi l’hôtel des officiers de passage.
Les logements officiers en cité cadres étaient destinés au personnel marié.

Pour revenir à la remarque de Mr Auvert en ce qui est de la transformation de l’armée à cette époque, je témoigne que en fin 66, au 13, la majorité des postes de chef d’escouade était tenue par des sous-officiers du contingent. Les sergents chefs étaient rares et les adjudants l’étaient encore plus. Ce qui manquait le plus, paradoxalement, parmi ces sous-officiers aguerris, c’était les sous off sapeurs. Au régiment il y avait de tout, suite à la fonte de l’armée consécutive à la fin des hostilités en algérie. Depuis le nageur de combat au pisse ne l’air, en passant par la basane et toutes les sortes de biffes. Alors, lorsque nous sommes arrivés, en droite ligne de l’école des ponts de la Loire, les anciens nous ont immédiatement bombardés chefs de chantier, vu qu’eux n’y connaissaient rien, en matière de sape.
Ils y avaient des sous off vrais sapeurs, anciens, qui étaient en service, parfois depuis 1932 et avaient vécu trente ans de guerre. Ils étaient trois ou quatre, ils étaient fameux. Mais ces hommes là étaient trop précieux pour barboter dans la Moselle. Ils occupaient des postes administratifs à haute responsabilité, et c’était très bien comme ça ; de l’avis général.