Souvenirs des visites de Monsieur RIERA

Bonjour à toutes et à tous.

Pour donner suite au courrier de JP. GUIHENEUF du 09/10, relative à l’historique des unités du Génie en général et de Monsieur RIERA en particulier, je voudrais dire un propos nuancé au sujet de cet officier.
J’ai eu l’occasion, par deux fois de m’entretenir avec ce prestigieux sapeur.
Ou plutôt de répondre à un de ses interrogatoires.
Comme vous le savez tous, on le surnommait « La Kaillasse ». Cela se passe de commentaires.
La première fois, dans les bois au-dessus du CIDB, à Trèves, puis quelques années plus tard, dans nos vieux locaux de l’annexe du Génie de Granville.
Après une entrée en matière conforme à son habitude (C’est moi le chef !!!). L’inspecteur s’est assis sur une de nos antédiluviennes chaises, et sans doute gagné par l’atmosphère surannée et l’intimité de lieux, par la présence du chef d’annexe, alsacien bon teint, qui avait fait la même guerre (WW2), en face de, puis avec la France. Il s’est mis à deviser avec nous de sujets divers. J’en ai conclus que cet homme, dans un lieu où il ne sentait pas le besoin de s’imposer, de prendre la posture de grand chef, se comportait comme le chef abordable et charismatique, qu’il était au fond.

Sur le général Riera :
Il venait au 11° RG à chaque libération de contingent .
J'ai souvenir de l'inquiétude palpable des commandants de compagnie , soucieux
d'être l'objet des "gueulantes " de l'inspecteur . Il n'avait pas la langue de bois .
Gé

S’il y a une chose qui exaspère le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], c’est qu’on l’appelle « monsieur » et non « mon général ».

« Je suis très heureux d’être appelé par mon grade. C’est une belle reconnaissance, car on ne devient pas général ou amiral d’un claquement de doigts. En quarante ans de carrière, j’ai énormément travaillé pour devenir officier général, j’ai assumé et assume encore des responsabilités lourdes », a ainsi dit le CEMA, lors d’une audition à l’Assemblée nationale [et dont le compte-rendu vient d’être publié, ndlr]. « Je suis exaspéré lorsqu’un journaliste s’adresse à moi en disant ‘monsieur’ alors qu’il donnera spontanément à tout avocat du ‘maître' », a-t-il insisté.

En plus , certains politiques ont cherché à supprimer cette reconnaissance .
Ce qui fut fait.
L’appellation fut heureusement rétablie .
GT

En ce qui me concerne, l’emploi de l’appellation « Monsieur » est for respectueuse et c’est à dessin que je l’ai employée à destination du Général RIERA.
C’était un « Monsieur ».
Parce que l’étymologie du mot Monsieur est très vraisemblablement une contraction de « Mon seigneur », et que c’est en ces termes qu’un chevalier s’adressait à son suzerain : et que le vocable «  Mon » suivit du grade de son interlocuteur est lui-même une contraction de « Monsieur ».
Exception faite pour les Aspirants, pour des raisons euphoniques. Comme chacun sait.

Bonjour à toutes et à tous.
Veuillez me pardonner, mais dans mon précèdent message, j'aurai du écrire "dessein". Mais vous aurez rectifié.

Comme on aime toutes ces précisions apportées par Joe.
Bien amicalement Gérard